Comment Prier
Par Mr le Pasteur Reuben A. Torrey

XII

ROLE DE LA PRIERE AVANT ET PENDANT LES REVEILS

 
On traiterait fort incomplètement le sujet : « Comment prier », si l’on ne considérait aussi le rôle de la prière au cours des réveils.

Le premier grand réveil de l’histoire de la chrétienne eut pour origine, de la part des hommes, une réunion de prière de dix jours.

Nous lisons au sujet de cette poignée de disciples, que : « Tous d’un commun accord persévéraient dans la prière » (Actes : 1 / 14)

Et nous voyons le résultat de cette réunion de prière dans le deuxième chapitre des Actes des Apôtres : « Ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler dans d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer »(Actes : 2 / 4)

Le même chapitre nous apprend plus loin qu’ « en ce jour-là le nombre des disciples s’augmenta d’environ trois mille âmes » (Actes : 2 / 41)

Ce réveil s’avèra authentique et durable.

Les nouveaux convertis « persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières » (Actes : 2 / 42)

« Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Église ceux qui étaient sauvés » (Actes : 2 / 47)

Depuis lors, tout vrai réveil a eu pour origine humaine la prière.

Le grand réveil de Jonathan Edwards au 18ème siécle, commença par son fameux appel à la prière.

La merveilleuse œuvre de grâce parmi les Indiens, par le ministère de Brainerd, eut pour point de départ les jours et les nuits que Brainerd passa devant Dieu, en prière, afin d’être revêtu de la puissance d’en-haut pour cette œuvre.

Ce fut un bien remarquable et vaste déploiement de la puissance revivifiante de Dieu qui éclata à Rochester (New York), en 1830, par le ministère de Charles G. Finney ; non seulement il s’étendit d’un bout à l’autre de cet Etat, mais, finalement, il gagna aussi la Grande-Bretagne.

Finney lui-même attribuait la puissance de cette œuvre à l’esprit de prière qui régnait alors.

Voici ce qu’il en dit dans son autobiographie :

« Etant en route pour Rochester, alors que nous traversions un village à quelque trente miles à l’est de cette localité, un frère dans le ministère de ma connaissance, m’ayant aperçu sur le bateau fluvial, sauta à bord pour converser un moment avec moi. Il voulait seulement faire un bout de chemin et s’en retourner. Toutefois, il fut intéressé par la conversation et apprenant où j’allais, il décida de continuer et de m’accompagner à Rochester. Nous étions dans cette ville depuis quelques jours quand ce frère fut saisi d’une si profonde conviction de péché qu’à un moment donné, alors que nous passions dans la rue, il ne put s’empêcher d’éclater en sanglots. Le Seigneur lui donna un puissant esprit de prière et son cœur fut brisé. Comme nous priions ensemble, je fus frappé de sa foi au sujet de ce que le Seigneur allait accomplir. Je me rappelle qu’il disait : « Seigneur, je ne sais pas comment il se fait, mais j’ai comme l’assurance que tu vas faire une grande œuvre dans cette ville. L’esprit de prière fut puissamment répandu, à tel point que quelques personnes se tenaient à l’écart des cultes publics pour prier, étant incapables de contenir leur émotion pendant la prédication. »

« Il faut que je mentionne ici le nom d’un homme dont j’aurai fréquemment l’occasion de parler : Mr Abel Clary. Il était fils d’un excellent homme et ancien de l’église dans laquelle je fus converti. Il était prédicateur, mais son esprit de prière était tel, il était tellement chargé du fardeau des âmes qu’il ne lui était pas possible de prêcher beaucoup, son temps et ses forces étant voués en totalité à la prière. Ce poids sur son cœur était souvent si lourd qu’il ne pouvait se tenir debout mais qu’il se tordait et gémissait comme en agonie. J’étais assez intime avec lui et connaissais quelque peu ce merveilleux esprit de prière. C’était un homme très silencieux, comme presque tous ceux qui ont un puissant esprit de prière. »

« J’appris qu’il était à Rochester par un monsieur habitant à environ un mile à l’ouest de la ville qui vint me rendre visite un jour et me demanda si je connaissais un certain M. Abel Clary, pasteur. Je lui répondis que je le connaissais bien. - Eh bien ! dit-il, il est chez moi depuis quelque temps mais je ne sais que penser de lui. - Je ne l’ai vu à aucune de nos réunions, remarquai-je. - Non, répondit-il, il dit qu’il ne peut aller aux réunions. Il prie presque tout le temps, jour et nuit, et dans une telle agonie d’esprit que je ne sais que faire. Parfois il ne peut même pas se tenir sur les genoux, mais gît prostré sur le plancher et gémit et prie d’une manière qui m’étonne vraiment. » Je dis à ce frère : Je comprends, mais je vous en prie, demeurez en paix. Tout s’arrangera : il triomphera sûrement dans la prière. »

« Je connaissais à l’époque un nombre considérable d’hommes qui étaient éprouvés de la même façon. Le diacre P. de Camden dans le comté d’Oneida, le diacre T. de Rodman  dans le comté de Jefferson, le diacre B. d’Adams dans le même comté, ce monsieur Clary, beaucoup d’autres hommes et un grand nombre de femmes étaient animés du même esprit et passaient une grande partie de leur temps dans la prière. Le père Nash, comme nous l’appelions, qui vint m’aider dans plusieurs de mes champs de travail, était encore un de ces hommes qui avaient ce puissant esprit de prière triomphante. Ce M. Clary resta à Rochester tout le temps que j’y fus et ne partit qu’après  moi. Il ne parut jamais en public, pour autant que je sache, mais s’adonna constamment à la prière. »

« Un jour, à Auburn, c’était je pense le second dimanche que nous y passions, je remarquai dans l’assemblée le visage solennel de M. Clary. Il paraissait accablé sous un fardeau de prière. Etant, comme je l’ai déjà dit, assez lié avec lui et connaissant le grand esprit de prière dont Dieu lui avait fait don, je fus très heureux de le voir là. Il était assis dans le chœur avec son frère, le docteur, qui faisait aussi profession de religion, mais qui, je pense, n’avait pas comme son frère Abel l’expérience de cette grande puissance auprès de Dieu. »

« Entre deux réunions, comme je descendais de la chaire, M. Clary et son frère vinrent à ma rencontre au pied des marches et le docteur m’invita à aller chez lui passer ce moment et prendre une légère collation, ce que j’acceptai. Arrivés chez lui, nous fûmes bientôt appelés à table. Nous nous y assîmes et le Dr Clary, se tournant vers son frère, dit : « Abel, veux-tu demander la bénédiction ? » Frère Abel inclina la tête et commença à haute voix. Il avait à peine prononcé une phrase ou deux qu’il s’effondra brusquement, se retira soudain de la table et s’enfuit vers sa chambre. Le docteur, pensant qu’il était subîtement trouvé indisposé, se leva et le suivit. Au bout de quelques instants, il redescendit et dit : « M. Finney, mon frère Abel désire vous voir. - Qu’est-ce qu’il a ? - Je ne sais pas, mais il dit que vous le savez. Il paraît être dans une grande affliction, mais je pense que c’est son état d’esprit » Je compris alors et montai à sa chambre. Il était allongé sur son lit et gémissait : l’Esprit intercédait pour lui et en lui par des soupirs inexprimables. J’étais à peine entré dans la prièce qu’il parvint à dire : « Priez, frère Finney » Je m’agenouillai et l’assistai dans la prière, conduisant son âme dans l’intercession pour la conversion des pêcheurs. Je continuai à prier jusqu’à ce que son affliction fût apaisée, puis je retournai à table. »

« Je compris que c’était là la voix de Dieu. Je vis que l’esprit de prière était sur lui, sentis son influence sur moi-même et fus assuré que l’œuvre avancerait puissamment. Il en fut bien ainsi. Le pasteur me dit plus tard avoir constaté que pendant les six semaines que j’avais passées là, cinq cents âmes avaient été converties. »

Finney, dans ses « Discours sur les réveils », parle d’autres remarquables réveils donnés en réponse aux prières du peuple de Dieu. Il dit quelque part : « Un pasteur de W … me parla d’un réveil parmi la population, qui commença par une femme zélée et consacrée de son église. Elle fut tourmentée au sujet des pécheurs et se mit à prier pour eux ; plus elle priait, plus son angoisse augmentait. Finalement elle vint trouver son pasteur et lui demanda d’organiser une réunion pour les âmes troublées, car elle sentait qu’il en fallait une. Le pasteur refusa, car il ne sentait rien de semblable. La semaine suivante elle revint et le supplia de nouveau ; elle savait qu’il y aurait des gens pour y assister, car elle sentait que Dieu allait répandre son Esprit. Il refusa encore. Finalement elle  lui dit : « Si vous ne faites pas cette réunion, j’en mourrai, car il va certainement y avoir un réveil. » Le dimanche suivant il annonça une réunion et dit que s’il y avait quelqu’un qui désirât s’entretenir avec lui du salut de son âme, il le rencontrerai ce soir-là. Il n’avait connaissance d’aucun cas, mais quand il se rendit à l’endroit convenu, il trouva à sa stupéfaction un grand nombre de personnes inquiètes venues l’interroger. »

Ailleurs encore il dit : « Le premier rayon de lumière qui luit dans la nuit profonde qui enveloppait les églises du comté d’Oneida, à la fin de 1825, vint d’une femme de santé délicate qui, je pense, ne s’était jamais trouvée dans un puissant réveil. Son âme était angoissée au sujet des pécheurs. Elle était en agonie pour le pays. Elles ne savait ce qui lui arrivait, mais elle continua à prier toujours davantage, à tel point qu’il lui sembla que son agonie allait détruire son corps. Enfin, elle fut remplie de joie et s’écria : « Dieu est venu ! Dieu est venu ! On ne peut s’y tromper, l’œuvre est commencée et s’étend sur toute la région » Et effectivement l’œuvre commença, presque toute sa famille fut convertie et le réveil s’étendit sur toute cette partie du pays. »

Le grand réveil de 1857, aux Etats-Unis, commença dans la prière plus que par aucun autre moyen. Le docteur Cuyler écrivait il y a quelques années, dans un journal religieux : « la plupart des réveils ont d’humbles débuts et le feu s’allume dans quelques cœurs brûlants. Ne méprisons jamais le temps des petits commencements. Pendant toute la durée de mon long ministère, presque chaque œuvre eut une origine semblable. L’une commença dans une réunion convoquée quelques heures seulement à l’avance dans une maison particulière, une autre dans un groupe réuni par M. Moody pour une étude biblique dans notre salle d’évangélisation, une autre encore, la plus puissante de toutes, fut allumée par une glaciale soirée de janvier, au cours d’une réunion de jeunes chrétiens assemblés sous mon toit. Le docteur Spencer, dans ses Esquisses pastorales (le livre le plus significatif que j’aie jamais lu dans ce genre) nous raconte qu’un réveil remarquable jaillit dans son église, des prières ferventes d’un vieillard infirme, confiné dans sa chambre. Ce profond chrétien qu’est le Dr Thomas H. Skinner, de l’Union Theological Seminary, me fit une fois le récit d’une remarquable rencontre dans son bureau de trois hommes fervents, alors qu’il était pasteur de l’église d’Arch Street, à Philadelphie. Ils luttèrent littéralement dans la prière, purifièrent leur cœur dans la confession de leurs péchés et s’humilièrement devant Dieu. L’un après l’autre, les anciens de l’église vinrent se joindre à eux. La flamme ainsi allumée d’en-haut s’étendit à travers l’assemblée entière, en l’un des plus puissants réveils que l’ont ait jamais vus dans cette ville. »

Au début du 16ème siècle il y eut un grand réveil religieux dans l’Ulster, en Irlande. Les terres des chefs rebelles qui avaient été confisquées par la couronne d’Angleterre étaient alors occupées par une population de colons, anîmés, pour la plupart, d’un sauvage esprit d’aventure. La vraie piété était rare. Sept pasteurs, cinq venus d’Ecosse et deux d’Angleterre, s’établirent dans le pays, à partir de 1613. Un contemporain nous rapporte qu’un de ces pasteurs, nommé Blair, « passait de nombreuses journées et de nombreuses nuits dans la prière, seul ou avec d’autres, et qu’une grande intimité avec Dieu lui était accordée » James Glendenning, homme très pauvre en dons naturels, avait le même esprit de prière. C’est sous sa conduite que le travail commença. Le chroniqueur déclare : « C’était un homme qui n’aurait jamais été  choisi ni envoyé par un sage comité de pasteurs pour y commencer une réforme dans ce pays. Pourtant, ce fut le choix du Seigneur de se servir de lui pour commencer l’admirable œuvre de Dieu que je mentionne à dessein, afin que tous puissent voir combien la gloire appartient au Seigneur, seul, d’avoir suscité une nation sainte dans ce pays impie ; ce ne fut « ni par la puissance, ni par la force, mais par mon Esprit, dit l’Eternel des armées » Pendant sa prédication à Oldstone, des multitudes d’auditeurs se sentirent saisis d’une grande anxiété et terriblement repris dans leur conscience. Ils se regardaient comme perdus et damnés et criaient ; « Hommes frères, que ferons-nous pour être sauvés ? » Ils furent frappés jusqu’à s’évanouir par la puissance de sa parole. En un seul jour, douze d’entre eux furent portés dehors comme morts, non pas des femmes, mais quelques-uns des esprits les plus hardis de la contrée, de ceux qui auparavant ne craignaient point de jeter l’effroi par leur épée dans tout un bourg. « J’ai entendu l’un d’eux, continue le chroniqueur, auparavant puissant gaillard et maintenant chrétien plein de puissance, dire que son but en entrant dans cette église avait été de s’entendre avec ses compagnons sur la manière d’opérer quelque mauvais coup. »

Cette œuvre s’étendit à travers tout le pays. Vers l’année 1626, il y avait chaque mois une réunion de prière à Antrim. L’œuvre s’étendit au-delà des limites de Down et d’Antrim, aux églises des pays avoisinants. L’intérêt pour les choses religieuses devint si grand qu’on venait de trente à quarante miles à la ronde pour la communion et qu’on s’en retournait sans avoir dormi et sans sentir la fatigue. Beaucoup d’entre eux ne mangeaient ni ne buvaient dans l’intervalle et quelques-uns déclaraient cependant qu’ils « repartaient plus frais et plus vigoureux, tant l’âme était remplie du sentiment de la présence de Dieu. »

Ce réveil changea complètement le caractère de l’Irlande du Nord.

Un autre grand réveil en Irlande, en 1859, eut une origine à peu près semblable. Nombreux furent ceux qui, n’étant pas au courant, crurent que cette œuvre merveilleuse s’était produite inopinément et sans préparation.
Mais le révérend William Gibson, président de l’Assemblée générale de l’Église presbytérienne d’Irlande en 1860, raconte, dans son très intéressant et précieux historique de l’œuvre, comment elle fut préparée pendant deux ans. On s’était fréquemment entretenu à l’Assemblée générale du misérable niveau religieux des églises et du besoin d’un réveil. Il y avait eu des sessions entières consacrées à la prière. Finalement quatre jeunes hommes, qui devinrent les initiateurs de cette grande œuvre, commencèrent à se réunir dans une vieille école des environs de Rells. Vers le printemps de 1858, une œuvre de puissance commença à se manifester, puis elle s’étendit de ville en ville, de comté en comté. Les assemblées devinrent trop grandes pour leurs locaux et les réunions se tinrent en plein air, souvent fréquentées par plusieurs milliers de personnes. Fréquemment aussi plusieurs centaines de personnes étaient convaincues de péché en une seule réunion. En quelques endroits, les tribunaux de justice criminelle et les prisons furent fermés faute d’occupation. Il y eut des manifestations extrêmement remarquables de la puissance du Saint-Esprit, qui prouvent clairement que le Saint-Esprit est aussi disposé à agir aujourd’hui qu’aux temps apostoliques, quand les pasteurs et les chrétiens croient en lui et commencent à préparer la voie de la prière.

Le merveilleux travail de Moody en Angleterre, en Ecosse et en Irlande, et qui s’étendit plus tard en Amérique eut, du côté humain, son origine dans la prière. Moody ne produisait que peu d’impression avant que des hommes et des femmes commençassent à crier à Dieu. C’est ainsi que sa venue en Angleterre fut en tout point la réponse aux cris importuns adressés à Dieu par une sainte personne rivée sur son lit. Tant que l’esprit persista, le réveil subsista dans toute sa force, mais avec le temps on usa de moins en moins de la prière et la puissance de l’œuvre diminua très sensiblement. Il est hors de doute que l’une des raisons fondamentales pour lesquelles beaucoup de nos soi-disants réveils modernes ne sont ni satisfaisants, ni profonds, ni réels, est qu’on les fait dépendre beaucoup plus de procédés humains que de la puissance de Dieu recherchée et obtenue par la prière de la foi fervente et persévérante. Nous vivons en un temps que caractérise l’usage sans cesse accru des procédés humains et l’abandon de la puissance de Dieu. Le cri du jour, c’est travail, activité, labeur, organisations modernes, méthodes actuelles, procédés nouveaux ; et cependant, le grand besoin du jour, c’est la prière. Le diable a fait un coup de maître en obtenant que l’Église laisse de côté d’une façon générale cette arme puissante qu’est la prière. Le diable consent parfaitement à ce que l’Église multiplie les organisations et invente des procédés habiles pour conquérir le monde à Christ, si seulement elle cesse de prier. Il rit en regardant à l’Église aujourd’hui et dit en lui-même :

« Peu importent vos écoles du dimanche et vos rassemblements de jeunes, vos unions chrétiennes de jeunes gens ou vos ligues féminines contre l’alcoolisme, vos activités chrétiennes, vos troupes d’éclaireurs, vos grandes chorales et vos belles orgues, vos brillants prédicateurs et aussi vos efforts pour le réveil, si vous n’y faites descendre la force du Dieu Tout-Puissant par la prière fervente, persévérante et pleine de foi, seule efficace. »

La prière pourrait produire des résultats tout aussi merveilleux aujourd’hui si l’Église voulait bien s’y appliquer.
Or, il semble y avoir des indices croissants du fait que l’Église en prend conscience. Cà et là Dieu place sur le cœur de pasteurs et d’assemblées un fardeau de prières qu’ils n’avaient jamais connu auparavant. On commence à s’en remettre moins aux procédés et davantage à Dieu. Des pasteurs crient à Dieu jour et nuit pour recevoir la puissance d’en-haut. Des églises ou des groupes de chrétiens se réunissent tôt le matin ou tard le soir, criant à Dieu pour la pluie de l’arrière saison. Tous les signes de la venue prochaine du réveil puissant et étendu se manifestent. Toutes les circonstances se trouvent réunies pour permettre qu’un réveil, survenant dans un pays quelconque à l’heure actuelle, se répande plus largement qu’aucun autre réveil de l’histoire. Les voyages et les moyens de communication par lettre, par câble, internet (Torrey ne connaissait encore ni avion, ni radio, ni internet !) entre toutes les parties du monde sont extrêmement fréquents et rapides. Un authentique feu de Dieu allumé chez nous s’étendrait bientôt jusqu’aux points les plus reculés du globe. La seule chose nécessaire pour produire ce feu est la prière.

Il n’est pas nécessaire d’attendre que l’Église entière s’y mette pour commencer à prier ; les grands réveils commencent toujours dans le cœur de quelques hommes et femmes que Dieu incite par son Esprit à croire en lui comme en un Dieu vivant, un Dieu qui répond à la prière, sur le cœur desquels il place un fardeau dont on ne peut trouver aucun allègement si ce n’est en criant à lui avec importunité.

Puisse Dieu utiliser cette étude pour que beaucoup se lèvent et se mettent à prier afin que le réveil, si grandement nécessaire, puisse venir et venir promptement.

… ET MAINTENANT, PRIONS !
 
 
 



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