Méditations


L’HABIT TACHE

Un garçon hollandais était fier de son nouvel habit blanc de matelot, confectionné par sa mère.

Le jour de la rentrée, on lui permit de porter son bel ensemble qu’il ne devait ordinairement revêtir que le dimanche.

Revenant chez lui après l’école, il trouva des ouvriers occupés à goudronner l’entrée de la maison voisine. Sa mère lui recommanda de ne pas s’approcher de cet endroit, car le goudron risquait de tacher son bel habit.

Mais, intrigué, et malgré la défense formelle de sa mère, le garçonnet voulut connaître cette matière insolite. Retroussant ses manches, il s’accroupit et effleura le bitume. Voyant sa main salie, il l’essuya instinctivement à son pantalon et bien sûr, le tacha. Il tenta de le nettoyer en le frottant de ses mains, mais en vain. Le beau pantalon blanc était ruiné à tout jamais.

Application :

Le péché est une souillure qui nous marque tous. Plus nous essayons de nous en débarrasser, plus il s’agrippe et aggrave la situation. Il faudra la puissance surnaturelle du sang de Christ pour nous en défaire.


LE PRISONNIER QUI REFUSA LA GRÂCE

Aux Etats-Unis, un prisonnier qui avait déjà purgé plusieurs années de détention reçut un jour la visite de l'aumônier venu lui apporter la bonne nouvelle de la grâce de Dieu.

Criminel endurci qu'il était, il ne voulut rien entendre. Un an plus tard, cet homme fut grâcié par le gouverneur qui chargea l'aumônier de remettre l'acte de grâce au détenu.

Arrivé à la cellule, l'aumônier s'écria tout joyeux : "Mon ami, vous êtes gracié !". Mais apercevant l'ecclésiastique, le prisonnier lui tourna le dos en maugréant, disant qu'il ne voulait rien entendre. L'aumônier insista, lui répétant qu'il était grâcié. Mais le truand persista dans son attitude et, le regard stoïquement tourné vers la paroi déclara formellement qu'il refusait la grâce que l'aumônier lui offrait. Il pensait que celui-ci lui parlait encore de religion.

Quelques jours plus tard, le malheureux prisonnier fut conduit à l'échafaud, non sans avoir préalablement réalisé l'énormité de son erreur, celle de ne pas avoir prêté oreille au message qui lui était adressé.

Avant de mourir, il déclara tristement à ceux qui l'entouraient : "Aujourd'hui je meurs, non pas à cause de mes crimes, mais parce que j'ai refusé la grâce".

Application :

Le Seigneur a signé un acte de grâce pour nous, Christ ayant payé à notre place. Il confie désormais à ses serviteurs, aussi imparfaits soient-ils, la responsabilité d'apporter le message libérateur aux condamnés spirituels. Mais combien acceptent le message ?

Vous qui lisez ces lignes, avez-vous accepté la grâce de Dieu ? Le message de l'Evangile s'adresse à vous personnellement ! L'avez-vous reçu ? Dans la négative, vous aurez un jour à affronter le jugement de Dieu pour avoir refusé, ou simplement négligé cette grâce que Dieu vous offrait.


LA POUPEE QUI NE SE TUT POINT

Un garçonnet du nom de Jean avait régulièrement des disputes avec sa petite voisine. A la suite d'une violente querelle, il décida de se venger une fois pour toutes.

Un matin, constatant que la fillette avait laissé sa poupée sur la pelouse devant la maison, il conclut que le moment était venu de passer à l'action. Il s'agissait d'une poupée confectionnée par la mère de la petite fille qui chérissait ce jouet plus que toute autre chose.

Furtivement, Jean se saisit de la poupée et l'enterra dans un coin du jardin. Naturellement, on l'accusa de vol, mais il protesta de son innocence. Finalement les familles se brouillèrent, et la mère de la fillette ne parla plus à Jean. Mais cela ne le dérangeait nullement; au contraire, il se sentait satisfait d'avoir réussi à troubler la vie de sa petite rivale.

Quelques semaines plus tard, alors qu'il rentrait de l'école, il trouva sa mère de fort mauvaise humeur. Elle lui dit : "Certainement, tu as volé la poupée de cette petite fille !" Sidéré par l'assurance avec laquelle sa mère le reprit, il demanda : "Comment le sais-tu ?"Sans mot dire, sa mère le conduisit dans le coin du jardin où il avait enterré le jouet : une multitude de petites tiges vertes y avaient poussé, marquant la forme d'une poupée.

Pour rembourrer la poupée, la maman s'était servie de grains de blé et, une fois en terre, ces grains avaient germé. Ainsi, la poupée avait parlé à sa manière et révélé le péché de Jean.

Application :
 

La Bible dit : "Sachez que votre péché vous atteindra."

Nous pouvons cacher nos transgressions pendant un certain temps, mais tôt ou tard elles seront mises à jour.

LA LIGNE DE DEMARCATION

Avec des amis nous nous sommes arrêtés, il y a quelques années, en face du Rideau de fer en Allemagne de l'Ouest. Une grande pancarte affichait ces mots : "Attention ! Au-delà de cette ligne, nous ouvrons le feu."

Application :

De la même façon, le Seigneur avait établi une ligne de démarcation pour nos premiers parents. Elle ne devait pas être franchie. Mais malheureusement, sous l'instigation du malin, ils passèrent outre. Instantanément, ils furent frappés de mort spirituelle qui les conduisit à la mort physique. "Le salaire du péché, c'est la mort." Romains : 6 / 23


LE CHÂTEAU D’EDIMBOURG

Dans l'histoire de l'Ecosse, le vieux château qui domine la ville d'Edimbourg n'a été conquis qu'une seule fois.

Tant en raison de son site que de ses fortifications remarquables, ce château était réputé imprenable.

Le jour où fut lancé l'assaut, les défenseurs s'étaient rassemblés du côté qui leur semblait plus vulnérable, jugeant que la falaise abrupte sur laquelle avait été érigé l'un des murs du bâtiment rendait impossible une attaque par ce côté.

Cependant, au crépuscule du jour, et favorisés par un épais brouillard, les vaillants agresseurs avaient pénétré dans le château, après avoir escaladé la falaise, à la stupéfaction des défenseurs qui furent vaincus.

Application :

Cet épisode de l'histoire écossaise peut certainement nous servir de leçon. L'Écriture aussi nous met en garde : "Que celui qui croit être debout prenne garde de tomber". 1 Corinthiens : 10 / 12.

Gardons-nous d'être trop sûrs de nous-mêmes en pensant que nous sommes devenus invulnérables dans un domaine ou l'autre de la vie chrétienne. Car il se peut que par là précocement vienne l'assaut de l'ennemi.


LES BIENFAITS DE LA PRESSION

A la suite d'une opération chirurgicale, une jeune femme du Texas se trouvait menacée de paralysie cérébrale généralisée.

Les médecins décidèrent de la plonger à 50 mètres sous le niveau de la mer.

Son organisme ainsi soumis à une pression six fois supérieure à la pression atmosphérique normale, trouva la guérison.

Aux dire du docteur Richard Heimbach, c'était la seule manière d'enrayer la paralysie.

Application :

Le grand Médecin de nos âmes est parfois obligé de nous placer sous l'effet de pressions qui peuvent nous sembler insupportables, mais n'oublions pas que c'est peut-être là le seul moyen qu'Il ait de nous sauver de la paralysie spirituelle.

LA MAUVAISE PUBLICITE  


Dans un quartier résidentiel de Montréal on peut observer, au milieu d'une rangée de bungalows bien propres, une maison qui tranche par sa malpropreté.

Les alentours sont jonchés de débris, de ferraille, de jouets brisés, de papiers et de chiffons maculés. L'on dirait un champ de bataille. Mais ce qui stupéfie le passant, c'est la grande pancarte dressée au milieu de ce tohu-bohu et portant l'inscription : "PAYSAGISTE", où se lisent aussi le nom et le numéro de téléphone du propriétaire.

Application :

N'en est-il pas ainsi d'un bon nombre de chrétiens qui aiment afficher leur appartenance à Christ, mais dont la vie désordonnée laisse songeur celui qui les observe.
 

Quelqu'un a dit : "Ce que tu fais crie si fort que je n'entends pas ce que tu dis".


Veillons, afin que nos vies ne contredisent pas nos paroles.

L’AVION INFLEXIBLE 

Le 12 avril 1977, vers minuit, un avion de la compagnie Delta quittait San Diego à destination de Los Angeles. Après avoir atteint 126 nœuds (1 mile / h) l'appareil se cabra subitement avant même que le pilote eût tiré le levier de commande pour le décollage.
 

L'avion traversait à vive allure les nuages qui couvraient l'océan et le nez pointait toujours plus haut.

Ce fut le début d'un vol dramatique. Irrésistiblement l'avion montait, se cabrant de plus en plus. Le pilote observait avec inquiétude l'altimètre dont l'aiguille grimpait rapidement tandis que la vitesse décroissait de plus en plus.

L'avion risquait un décrochage fatal. Il fallait impérativement abaisser le nez de l'avion, mais l'équipage n'y parvenait pas.

Finalement, grâce à l'extrême habileté du pilote, l'avion parvint à se poser en catastrophe à l'aéroport le plus proche. Au cours d'une minutieuse vérification de l'appareil, les techniciens constatèrent que le gouvernail gauche était bloqué en position ascendante.

Application :

Cet incident illustre bien la condition de beaucoup de personnes dont le gouvernail de l'orgueil est bloqué en position ascendante. Ils traversent la vie la tête haute se moquant de Dieu et, sûrs d'eux-mêmes, montent toujours plus haut sans se rendre compte que, bientôt, ils subiront le fatal "décrochage".
 

"L'Éternel renverse la maison des orgueilleux" Proverbes : 15 / 25

CE QUI IMPORTE C’EST LE TICKET

Assis l'un en face de l'autre dans un train suisse, deux hommes discutaient vivement de la foi. Le croyant tentait d'expliquer à son vis-à-vis l'importance de posséder l'assurance de la vie éternelle, la religion seule ne suffisant pas à l'obtention du salut. Son interlocuteur insistait cependant sur la validité de sa religion à cet effet.

Le contrôleur du train vint alors à passer, réclamant les tickets de chaque voyageur. Il arriva auprès des deux antagonistes, perfora leurs billets et, sans mot dire, continua son chemin. Le croyant dit alors à son collègue : "As-tu remarqué l'attitude du contrôleur ? Il ne s'est nullement intéressé à ta personne; d'ailleurs il ne t'a même pas regardé. Ce qui l'intéressait par contre, c'était la validité de ton billet. Il voulait voir si celui-ci était payé, s'il s'agissait bien de la pièce requise par les CFF, à défaut de quoi il t'aurait fait descendre à la prochaine station.

Ainsi, un jour Dieu ne regardera pas à ton apparence ni à ton appartenance religieuse, mais Il réclamera ton billet d'entrée, c'est-à-dire ton salut en Jésus-Christ. Si tu ne le possèdes pas ou si tu en présentes un faux, tu sera bouté dehors".

Application :

"Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie". Éphésiens : 2 / 8-9

"Jésus dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi". Jean : 14 / 6

MENDELSSOHN ET LE NOUVEL ORGUE

Le grand compositeur Félix Mendelssohn visitait un jour une cathédrale d'Allemagne dans le but d'examiner de plus près le nouvel orgue qu'on venait d'y installer. Il n'était qu'à ses débuts et, bien que sa musique fût déjà connue, lui-même ne l'était guère. Lorsque le compositeur entra dans la cathédrale, il trouva un organiste qui jouait péniblement l'une des pièces de Mendelssohn. Sans se présenter, le jeune compositeur demanda à l'organiste s'il lui permettrait de jouer une œuvre sur cet instrument magnifique. "Aucunement !" lui répondit son interlocuteur. "Je suis pour l'instant la seule personne autorisée à toucher cet orgue". Mendelssohn insista pour obtenir la permission de jouer, mais l'organiste fut inflexible.

De guerre lasse, le jeune compositeur se dirigea tristement vers la porte. Mais son ardent désir de jouer sur cet instrument arrêta ses pas. Il revint auprès de l'organiste qui avait repris ses exercices et le supplia de lui céder un instant seulement sa place.

Finalement, l'organiste agréa à sa demande et Mendelssohn put commencer à jouer. Dès les premières notes, l'organiste amateur fut saisi de stupeur et d'émerveillement tout à la fois. "Mais qui êtes-vous ?" s'écria-t-il. "Je suis Mendelssohn" lui répondit le jeune homme.

La confusion et la honte s'emparèrent de l'organiste qui n'avait pas voulu céder sa place au grand maître.

Application :

Avons-nous cédé la place au grand Maître de notre vie qui voudrait l'employer comme instrument dans l'exécution d'une "symphonie" à Sa gloire, ou préférons-nous jouer notre propre musique ?

LE SOLDAT HORLOGER

Pour ses vastes campagnes, Napoléon Bonaparte avait recruté des soldats au-delà des frontières françaises, notamment en Helvétie. Lors d'une accalmie, un horloger suisse devenu fantassin avait trouvé le moyen de transformer sa tente en petit atelier. Oubliant ainsi la guerre, il s'était mis à réparer les montres de toute la compagnie.

Soudain l'alarme retentit, l'ennemi attaquait. Mais l'horloger ne se laissa pas troubler. Ses montres l'absorbaient tellement qu'il méprisa le clairon. Quelques instants plus tard, il succomba sous l'assaut de l'agresseur.

Application :

Bien des chrétiens sont tellement absorbés par des occupations de moindre importance qu'ils en oublient leur vraie raison d'être et abandonnent la lutte suprême; même le clairon des événements ne les impressionne plus.

LE POTEAU INDICATEUR

Dans les pittoresques alpes suisses, une équipe de montagnards se trouvait en difficulté. Les quatre hommes luttaient contre le désespoir, épuisés par de longues heures de marche. Ils étaient revenus à leur point de départ et, réalisant qu'ils avaient tourné en rond, ils se retrouvaient aux prises avec un profond découragement. Le brouillard qui les avait enveloppés tout l'après-midi était la cause de leur égarement.

Assis sur la roche mouillée, chacun regardait devant soi; personne ne parlait. Sachant que leur situation pouvait être fatale en haute montagne, l'un d'eux se mit à prier. Quelques instants plus tard les hommes furent étonnés de voir apparaître au loin une croix lumineuse. Intrigués par ce phénomène insolite, ils s'avancèrent en direction de la croix. Peu de temps après, ils se trouvaient hors du brouillard, près du sentier conduisant au village. La croix les avait sauvés et leur avait montré le chemin à suivre.

Application :

C'est ce que fait la croix de Jésus-Christ; elle nous montre le chemin de la délivrance et nous arrache à la mort spirituelle et à l'enfer.

LE ROI CONNAÎT LA DESTINATION

Les bombardiers de Hitler menaçaient la ville de Londres. Le roi d'Angleterre ordonna alors l'évacuation des enfants de tout un quartier.

Pour beaucoup de ces petits qui n'avaient jamais quitté leur foyer, ce fut une rude et douloureuse épreuve.

Un père et une mère embarquèrent deux de leurs enfants sur le train surpeuplé et leur dirent au revoir. A peine le train eut-il quitté la gare que la petite fille se mit à pleurer, expliquant à son frère qu'elle était très inquiète de ne pas savoir où ce train allait les mener.

Essuyant ses propres larmes, le garçon dit à sa sœur : "Non, nous ne savons pas où nous allons, mais ne t'en fais pas, le roi, lui, le sait parfaitement".

Application :

Beaucoup d'entre nous sommes comme cette petite fille, craintive et inquiète dans ce monde troublé. Nous ne comprenons pas toujours où le train de cette vie nous mène, mais ne craignons rien; le Roi des rois, Lui, le sait parfaitement.

LE PUZZLE

Un pasteur dont l'épouse était absente pour le week-end essayait désespérément de préparer son message pour le dimanche. Mais il était continuellement dérangé dans sa tâche par la turbulence de ses trois enfants.

Finalement, il leur donna un puzzle dont le graphique représentait une carte géographique du monde. Il demanda aux enfants d'assembler les pièces, pensant que cela les occuperait plusieurs heures.

Au bout de vingt minutes, sa fille aînée frappa à la porte de son bureau et lui présenta le travail achevé. Grandement étonné, le père demanda comment ils avaient complété si rapidement le puzzle. "C'est très simple", répondit la fillette, "au verso de la carte se trouve l'image de Jésus. Nous nous sommes concentrés sur cette image et le monde s'est assemblé tout seul".

Application :

Lorsque nous regardons au Christ et nous concentrons sur Lui, le monde le plus morcelé peut s'assembler bien vite.

LA CONSECRATION

A l'issue d'un culte dans une église africaine, l'on passa le panier pour prélever les offrandes. Il s'agissait d'une sorte de grande corbeille, une calebasse, en forme de soucoupe, servant à recueillir le manioc.

Assis sur le dernier banc de l'église se trouvait un petit garçon qui observait d'un air songeur ce panier qui passait de rang en rang. La tristesse le gagna à la pensée qu'il n'avait rien à offrir au Seigneur.

Entre-temps le panier arriva à son niveau et, à la stupeur des fidèles, il s'assit dans le panier en disant : "La seule chose que je possède, je la donne en offrande au Seigneur".

Application :

Voilà ce que nous sommes tous invités à faire; nous donner tout entiers au Seigneur et ne pas nous contenter d'une offrande symbolique.

"Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable". (Romains : 12 / 1)

 
 



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