Méditations
Par Mr le Pasteur Samuel Foucart


APPRENDRE A SURMONTER SES ECHECS

« David fut irrité de ce que l’Éternel avait frappé Uzza d’un tel châtiment »
(1Chroniques : 13 / 11)

 
Vous pouvez penser que David n’a pas tort, que sans doute le Seigneur n’y est pas allé de main morte avec le malheureux Uzza, etc. Vous avez alors besoin d’apprendre que c’est toujours le Seigneur qui a raison.

David commet une erreur dans la direction du culte, ce qui peut arriver à n’importe qui. Il va chercher un modèle de culte chez les Philistins (1 Samuel : 6 / 7); ce sont eux qui vont installer l’arche de l’alliance sur un char tiré par des bœufs. David le fait, alors qu’il existe un modèle biblique (Exode : 25 / 14 ; Josué : 3 / 6 ; Josué : 6 / 12). Il était impossible que David ignore ce commandement.

Chaque fois que vos références en matière spirituelle n’ont pas été bibliques, vous avez souffert, connu l’échec, la contrariété, la violente déception. Cela arrive, même à un David, l’homme selon le cœur de Dieu ; alors pourquoi pas vous ? Certes, mais pour quelles suites ?

On découvre au chapitre : 15 / 24-29 un culte d’adoration conduit par David et parfaitement agréé de Dieu, cette fois. Vous ne devez jamais rester sur un échec cuisant; cet échec a des raisons et vous pouvez les découvrir - là où David a découvert son erreur - dans la Bible, sa lecture, sa méditation.

Et puis on ne peut que constater l’état d’esprit remarquable de cet homme qui ne va pas s’installer dans l’orgueil, en cherchant à se justifier auprès des autres. Il a commis une erreur grossière: qu’à cela ne tienne, il la reconnaît et veut construire à nouveau. Il ne va pas davantage bouder le Seigneur, sa communion. Il va prendre le temps pour cela, comme nous le voyons dans le chapitre : 14 de ce livre.

Et au bout du compte, le résultat est là : il a géré victorieusement son échec.

Vous pouvez en faire autant; votre déception est légitime; votre désir de tout laisser tomber est compréhensible. Mais ne vous installez pas sur ce terrain-là; quittez-le vite et laissez passer le « chapitre : 14 » de la guérison intérieure, pour mieux repartir !

Une prière pour aujourd’hui

Jésus, cher Sauveur, viens à mon secours et délivre-moi de mon orgueil qui m’empêche de reconnaître mes erreurs, qui me pousse à croire que j’ai toujours raison. Je veux apprendre de toi à bien les gérer et à les surmonter victorieusement. Amen.



APPRENDRE A S’HUMILIER !

« Humiliez-vous devant le Seigneur et il vous élèvera. »
(Jacques : 4 / 10)

« Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève au temps convenable»
(1 Pierre : 5 / 6)

 
S'il y a un domaine où vous ne devriez pas rencontrer de difficultés, c'est bien dans celui-là ! Tout dans votre nature devrait vous pousser à l'humilité, ne serait-ce que les bornes de votre existence qui sont extrêmement limitées. Pourtant, c'est l'orgueil qui l'emporte presque à chaque fois chez l'être humain.

Les choses iraient tellement mieux pour vous si vous écoutiez le Seigneur...
 
Nous sommes tous des orgueilleux et ces deux textes inspirés en sont la démonstration biblique, sinon Dieu n'aurait pas pris le temps de nous laisser ces paroles. Quelqu'un a dit : « Dieu n'ayant pu faire de nous des humbles, fait de nous des humiliés ! » Et je crois que cela est vrai, à une nuance près, mais elle est de taille : c'est à vous de prendre l'initiative de vous humilier devant Dieu, cela vaudra toujours mieux que de devoir être humilié par les autres !

Pour ne pas avoir cherché à comprendre ce que Dieu voulait pour lui, l'être humain, dans sa folie arrogante, s'est installé dans son orgueil, et voilà que la vie, la souffrance, les autres vont se charger de l'humilier ! Les choses iraient tellement mieux pour vous si vous écoutiez le Seigneur qui vous propose d'éviter ce chemin-là, souvent cruel, toujours destructeur, en vous humiliant vous-mêmes sous sa main puissante devant lui et en lui disant combien vous ressentez votre misère et combien vous avez besoin de lui !

S'humilier est perçu par trop de personnes comme un acte négatif, un peu comme une dévalorisation volontaire, un rabaissement de votre personnalité. Quelle erreur ! C'est juste un constat réel, une prise de conscience que vous n'êtes que poussière et qu'un souffle fragile. Il n'est pas question d'évoquer tel ou tel complexe là-dedans ; il s'agit simplement de bien mesurer ce que vous valez vraiment, et de laisser Dieu utiliser ce peu pour sa gloire. Mais cela est impossible sans d'abord avoir compris l'importance qu'il y a dans cet acte béni qui consiste à s'humilier chaque jour devant le Seigneur.

Une prière pour aujourd'hui

Mon Seigneur et mon Dieu, c'est vrai, tout en moi me pousse à m'humilier sous ta puissante main, je le fais donc simplement et je te confesse ma faiblesse et le besoin que j'ai de toi dans ma vie. Au nom de Jésus j'ai prié, amen.



APPRENDRE A DEPASSER LA DECEPTION

« J’ai recours à toi, Seigneur ; ne me laisse pas déçu, jamais ! »
(Psaume : 31 / 2)

 
J’aime beaucoup cette traduction du texte original hébreu, où David fait part à Dieu de sa déception. À qui parlez-vous de vos déceptions ? Qui est votre confident ? David avait choisi d’en parler à son Dieu ; libre à vous de faire autrement ! N’empêche, la déception vous rend amer, injuste ; vous souffrez et vous devez évacuer votre souffrance, parfois avec des mots qui peuvent blesser pour longtemps vos interlocuteurs.

David sait qu’un être humain déçu n’est plus bon à rien.
 
Qui vous a déçu ? La lecture du Psaume : 31, laisse penser que David avait été déçu par… lui-même ! Je suis la plus grande source de déceptions pour moi-même ; tout simplement parce que je vis largement au-dessus de mes moyens ; je suis petit et je m’imagine grand ; je suis faible et je me crois fort ; je pense être invulnérable et je suis si fragile ! Et vous ? Pas mieux n’est-ce pas ? 

Mais David sait qu’un être humain déçu n’est plus bon à rien ; alors il fait une prière remarquable ; il ne veut pas rester sur cette énième déception ; et d’ailleurs il insiste auprès de son Dieu pour que jamais la déception ne s’installe durablement chez lui ; il n’en veut pas dans sa vie ; et vous ?

Déçu vous l’avez été, vous le serez encore ; vous l’êtes peut-être bien en lisant ces lignes... Et alors, c’est humain ! Ce qui va être surnaturel dans votre vie, pour tout dire, miraculeux, c’est que vous allez refuser la déception et que vous la dominerez, que vous la dépasserez et qu’enfin vous la dompterez. Certaines personnes aiment côtoyer la déception, l’entretenir, la caresser dans le sens du poil. Mais pas vous, vous valez mieux que cela ! La déception n’engendre jamais rien de bon. Au mieux vous allez vous apitoyer sur votre sort ; au pire vous aller devenir aigri, amer, haineux ! Ne restez plus déçu, jamais plus !

Une décision pour aujourd’hui

Seigneur, je veux sortir de ma déception ; je veux que cette prière de David devienne la mienne. Au nom de Jésus je prends une position ferme face à mes déceptions. Amen.



AIMER C’EST AUSSI SAVOIR CAPITULER

« Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. »
(Jean : 13 / 34)

 
Très loin des conceptions humaines, religieuses ou philosophiques de l'amour, Jésus met en évidence ce qu'est l'amour spirituel, l'amour divin. Le Dieu parfaitement saint nous a aimés, nous qui sommes pécheurs. Le Dieu tout puissant vous aime encore malgré vos limites et vos lacunes. Le Dieu de la justice connaissant bien chacune de vos fautes n'a pas pour autant renoncer à son amour pour vous ! C'est à la croix qu'il vous a prouvé son amour de la plus belle manière qui soit au monde !

L'amour vrai sait quand il faut renoncer à ses propres droits pour capituler...
 
Quelqu'un a dit : « Aimer c'est renoncer au pouvoir, c'est comme une capitulation mutuelle ! » À la croix, l'amour divin va renoncer à son pouvoir de vengeance, de jugement, à la puissance de sa colère en trouvant en Jésus et en son sang répandu de quoi satisfaire à tout cela. Il vous appartient désormais de capituler devant cet amour manifesté, en vous convertissant, en vous détournant de vos mauvaises voies, et en recherchant le Dieu de l'Évangile. 

Néanmoins, cette vérité évangélique a aussi pour but de vous aider à aimer les autres. Bien entendu que vous avez raison lorsque vous pensez que l'autre n'est pas du tout à la hauteur, qu'il est si décevant ; c'est bien la vérité, vos propos en sont le reflet, l'autre a tort, et alors ? Mais souvent votre manière d'avoir raison vous donne tort : vous avez le droit de poursuivre l'autre, votre prochain, toute votre vie pour la faute qu'il a commise, mais si l'aimer c'est lui dire son péché, c'est aussi lui pardonner, sans chercher à lui rappeler constamment ce qui appartient au passé ! Voilà la capitulation de l'amour. Loin d'être une défaite, une honte, un échec, cette reddition-là est grande et fait du bien. De plus, elle vous permet de sortir grandi d'un conflit, puisqu'elle rend meilleur les deux parties en présence ! 

L'amour vrai sait quand il faut renoncer à ses propres droits pour capituler mutuellement et ainsi offrir à une relation une chance de s'améliorer. C'est aussi cela que Jésus nous a laissé comme exemple.

Une prière pour aujourd'hui

Seigneur, vient m'aider dans ta bonté à renoncer à mon pouvoir sur l'autre, et à aimer assez pour capituler, quand bien même j'aurais dix mille fois raison. Au nom de Jésus, je viens de prier. Amen.



AFFRONTEZ VOTRE FRUSTRATION !

« Un espoir différé rend le cœur malade. »
(Proverbes : 13 / 12)


Il est généralement admis que le sentiment de frustration provient de quatre sources principales : 

1. Les choses que vous attendez n’arrivent pas rapidement.

2. Vous n’avez pas ce que vous voulez.

3. Vous êtes rejeté par les autres. 

4. D’autres vous déçoivent.

Vivez mieux, soyez guéri de vos frustrations au nom de Jésus !

 
C’est tellement humain ! Personne et surtout pas moi, n’aurait l’idée de vous juger ni de vous condamner ! Par contre, laissez-moi condamner ce sentiment-là, qui n’est jamais bon ; il rend malade ! L’influence de l’esprit sur la santé de l’âme comme sur celle de votre corps est énorme ! Allez-vous oser affronter en face vos frustrations ? J’espère que oui ! Parfois elles sont là depuis si longtemps, elles font partie des meubles de votre vie ; sortez-les ; ordonnez un grand nettoyage ; mais avant cela il vous faut les identifier !

La frustration prend de multiples facettes ; parfois elle consiste simplement à mourir d’envie de faire certaines choses et de ne pas les faire, juste par crainte des conséquences ; par exemple : « Je ne trompe pas ma femme (ou mon mari), non pas parce que je n’en ai pas envie, mais par peur des conséquences », phrase entendue un jour par les oreilles de votre serviteur ; admettez-le, mieux vaut une vraie délivrance de la tentation que cette frustration hypocrite ! Parfois la frustration prend une forme plus grave, elle isole l’être humain, le coupe des autres, l’empêche de s’intégrer à un groupe, à une église (d’où le nombre croissant de SEF : « Sans Église Fixe »), le rend inutile, voire agressif et méchant ! Il lui devient impossible de vous approcher, d’envisager une communion avec vous, de s’engager dans un service concret, dans un œuvre utile, ni même dans un travail durable.

Ne vivez plus avec vos frustrations. On ne vous a jamais aimé ? Donc vous ne vous aimez pas vous-même, et par conséquent vous êtes incapable d’aimer les autres. Eh bien, sachez que Dieu vous aime, lui ; soyez délivré de cette frustration-là en admettant qu’il y a dans le ciel un Dieu qui vous aime tel que vous êtes ; le chemin de la guérison commence là ! Sortez de cet état d’écorché vif, où vous a conduit la frustration, et là vous irez tellement mieux ! 

Vivez mieux, soyez guéri de vos frustrations au nom de Jésus !

Une prière de foi pour aujourd’hui

Je ne sais pas identifier ces frustrations installées chez moi ; mais je ressens bien qu’elles détruisent ma vie ; s’il te plaît, Seigneur, viens ouvrir mes yeux pour que je guérisse enfin, et que je vive bien toute ma vie. Amen.



AFFRONTEZ LA SOLITUDE

« Je suis comme l’oiseau solitaire sur un toit. »
(Psaume : 102 / 8)

 
Que la solitude soit le résultat du deuil, d’une cruelle séparation, ou de l’orgueil, elle n’est jamais facile à vivre ; nous la subissons toujours, et la plupart du temps sans que nous le voulions ! L’orgueil peut vous mener à penser que vous avez toujours raison, et qu’il est impossible que vous vous dédisiez sur tel ou tel point, alors vous vous retrouvez seul ; parce qu’il est impossible de travailler avec vous ! Ou bien le deuil, le divorce ou encore la dispute, la fâcherie avec les enfants qui dure et qui dure ! Vous ressentez comme une blessure cette solitude, et vous pleurez, et c’est bien légitime !

Combattez ce terrible sentiment de solitude en mettant votre foi en action !
 
Je ne vais pas vous dire, au nom de principes impitoyables, que vous devez accepter cette solitude sans rien dire ; non, je voudrais simplement vous rappeler que la solitude, Jésus l’a connue bien des fois, et qu’il comprend ceux et celles qui passent par là ! La solitude c’est aussi, après une vie d’activité, une retraite ou l’on reste sans projet, sans coup de téléphone, sans les collègues, et ce n’est pas aussi facile que vous l’imaginiez. Il y a également la solitude du malade dans sa chambre d’hôpital, malgré les visites amicales ! On peut aussi être seul au milieu de la foule des autres qui ne vous regardent même pas ! C’est terrible mais ce n’est pas définitif ! 

Affrontez votre solitude en venant dans la présence de Dieu ; cessez de regarder aux absents, ils ne reviendront plus, et laissez le Dieu de l’Évangile, Jésus de Nazareth, rebâtir votre existence à partir de plus rien ! Lui sait comment relever ce défi-là, vous non ! Lamentez-vous encore et encore si vous le voulez, après tout c’est votre droit, et c’est humainement parlant légitime ; vivez avec vos souvenirs, vos photos, votre passé heureux définitivement révolu, mais là, vous ne risquez pas de sortir de votre solitude intérieure ! Combattez ce terrible sentiment de solitude en mettant votre foi en action ! Vous vivez aujourd’hui et vous avez le droit de refuser la solitude de votre cœur ! Vous vivrez bien mieux vos « aujourd’hui » sans elle !

Une prière pour aujourd’hui

Seigneur, au nom de Jésus, je viens répandre mes larmes de solitude à tes pieds ; je veux, avec ton aide, sortir de ce caveau là, et te laisser remplir ma vie tout à nouveau ! Au nom de Jésus j’ai prié. Amen.



ACCEPTEZ-VOUS DE LAISSER VOS BEQUILLES ?

« Lève-toi, prends ton lit et marche. »
(Marc : 2 / 9)

 
Des béquilles, nous en avons tant et tant ! La société nous en propose, la religion aussi, la science également ! Le processus de guérison fait qu’à un moment, malgré l’appréhension, vous devrez lâcher vos béquilles afin de retrouver une marche normale. Il en va de même avec vos blessures intérieures.

C’est aussi un miracle que de se défaire de ses béquilles psychologiques !
 
Lorsque j’ai perdu Timeo, mon petit-fils, je n’ai pas pleuré une seule fois, si ce n’est la nuit, seul ! En bon pasteur, j’ai fait ce qu’on m’a appris : « Être fort en toute circonstance et être au dessus du lot. » J’ai mesuré le ridicule de tout cela après coup ! Je peux vous dire, avec le recul, que cette attitude a été destructrice pour mes sentiments, mon être intérieur, mon âme ! J’ai eu besoin de béquilles pour m’en remettre ! Ce qui était brisé, l’a été pour une si longue période ! Mais à un moment, il faut lâcher les béquilles chimiques, affectives, amicales, psychologiques, pour revivre normalement. Et je sais que ce n’est pas facile !

Néanmoins, votre peur, vos appréhensions, vos craintes, après avoir subi un échec, avoir été déçu, blessé profondément, sont légitimes ; vous avez été trahi, et vous n’arrivez plus à marcher « à la confiance » ; il a fallu faire appel à des béquilles ; mais désormais, il vous faut les jeter loin de vous ! C’est aussi un miracle que de se défaire de ses béquilles psychologiques ! Vous devez réapprendre à marcher seul ; vous devez revenir à une vie normale ; le processus de guérison passe par là ; le miracle aussi ! Cessez ce traitement maintenant avec l’accord de votre médecin ; coupez avec cette personne si (trop, désormais) compréhensive, cessez de dépendre de l’aide morale des autres ! Croyez au miracle de Dieu dans votre existence ! Jetez vos béquilles, vous n’en avez plus besoin !

Une décision pour aujourd’hui

Seigneur, j’ai peur de lâcher mes béquilles ; elles me rassurent tellement ; mais je ne suis pas fait pour marcher dans la vie avec des béquilles. Alors je te fais confiance et je te laisse faire le miracle qu’il me faut ! Au nom de Jésus, je décide de jeter mes béquilles !



ACCEPTEZ LA CONSOLATION

« On a entendu des cris à Rama, des pleurs et de grandes lamentations : Rachel pleure ses enfants, et n’a pas voulu être consolée, parce qu’ils ne sont plus. »
(Matthieu : 2 / 18)

 
La perte d’un être cher est toujours un drame et un terrible sujet de chagrin ; j’ai personnellement connu des femmes que le chagrin a entraînées dans la tombe bien avant l’heure. Certains se risquent à classifier le deuil en fonction de la personne disparue (un mari, une épouse, un parent, un enfant etc.) ou bien en fonction de l’âge du défunt ; en tout cas le chagrin, c’est le chagrin, et il ne s’arrête jamais à ce genre de considérations !

La consolation qui vient de Jésus n’est pas une trahison, mais une délivrance, une bénédiction, un nouveau départ...
 
Ce qui m’interpelle chez Rachel, comme chez bien des personnes, c’est sa conception erronée de la consolation. Elle ne veut pas de consolation, par crainte de trahir la personne défunte ; en quelque sorte de ne plus l’aimer comme elle devrait être aimée ! La consolation qui vient de Dieu, qui sort de l’Évangile, n’est jamais à envisager sous cet angle bien trop limité. 

Vous avez besoin de consolation ; vous avez assez pleuré ; désormais acceptez la consolation miraculeuse que l’Évangile vous apporte par Jésus ; comprenez qu’en rien la mémoire de cet être cher n’en pâtira, que la consolation divine n’est jamais synonyme d’oubli, bien au contraire, mais que vous avez le droit de vivre normalement. 

Le cas de Rachel est étonnant ; il n’est jamais dit qu’elle ne pouvait pas être consolée, mais qu’elle n’a pas voulu ! Et vous ? Dieu sait que vous ne pouvez pas vivre bien, aller bien, avoir des projets productifs, vous occuper des autres utilement avec du chagrin dans le cœur et dans l’âme ; alors, partout dans l’Évangile, il nous est laissé des traces de ce que fait Jésus à ce niveau ! Définitivement non, la consolation qui vient de Jésus n’est pas une trahison, mais une délivrance, une bénédiction, un nouveau départ, une chance qu’il vaut la peine de saisir, une grâce !

Une décision pour aujourd’hui

Seigneur, tu vois ma peine et mon chagrin immense ; je veux me laisser interpeller par ton Évangile et te demander, Jésus, de consoler mon cœur et de me sortir de ces ténèbres-là par ta miraculeuse consolation. Amen. 



A QUELLE GRÂCE CROYEZ-VOUS

 
« Il est juste que je pense cela de vous tous parce que je vous porte dans mon cœur,
vous qui participez à la même grâce que moi. »
(Philippiens : 1 / 7)
 
Existe-il plusieurs grâces ? Non, je m'empresse de répondre à cette question ! La grâce et la vérité sont venues par Jésus, et la grâce qu'évoque Paul est bien celle envoyée par Jésus. Mais avec le temps, avec les années, voire les siècles, le christianisme, puis la chrétienté ont transformé, maquillé, déguisé et désormais même parodié l'authentique grâce de Dieu, pour en faire un sous produit, une pâle imitation, une copie qui de loin peut ressembler à la grâce mais qui n'est pas la grâce !

La grâce de Dieu, celle que Jésus est venu nous apporter est INCONDITIONNELLE !
 
Et vous, dans quelle grâce croyez-vous ? David qui vivait sous la loi de Moïse, a projeté sa foi dans la grâce de Dieu bien des siècles avant que l'humanité n'entre dans la dispensation de la grâce ; c'est ainsi qu'il survivra à son péché ; Moïse, l'homme de la loi, parlera comme personne de l'étonnante grâce de Dieu dans le Psaume : 90. Alors comment expliquer que certains croyants d'aujourd'hui en soient revenus à projeter leur foi des siècles en arrière dans une pauvre copie de la loi de Moïse ? Je ne sais pas !

La grâce de Dieu, celle que Jésus est venu nous apporter est INCONDITIONNELLE ! Elle ne dépend jamais de vos mérites, de ce que vous auriez plus ou moins fait de bien dans votre journée, votre semaine, votre vie. Elle ne dépend ni de votre générosité, ni de votre fidélité, ni de vos actions en faveur des autres ! 

Heureusement que Dieu ne vous traite pas ainsi. Par définition, la grâce ne pourra jamais être conditionnée à rien de tout cela, ni à autre chose d'ailleurs ! Certes, vous avez mal fait, certes, vous avez trébuché ; oui vous méritez de subir les conséquences de vos actions ; mais voilà, il y a la grâce de Dieu qui se propose de vous relever. À l'image d'un Moïse que Dieu cachera au creux du rocher, laissez-vous saisir par sa grâce, et cacher au creux du rocher qu'est Christ. Sa grâce vous délivrera des conséquences de votre folie, de vos erreurs ! Sachez juste reconnaître que vous avez désespérément besoin de sa grâce ! Touchez le cœur de Dieu en venant à lui avec vos erreurs ; et lui va vous faire grâce ! 

Croyons-nous encore à la même grâce ? Quelqu'un me dira peut-être : « Mais pasteur tu transformes la grâce de Dieu en dissolution, tu abaisse le niveau ; etc. » (Jude : 1 / 4). Loin de là ; je le ferais si je vous disais : « péchez, ce n'est pas grave, Dieu vous fera grâce le moment venu ! » Ce n'est pas mon propos ! Mais finalement, si vous êtes si parfait que cela, pourquoi la grâce existe-elle alors ! Moi j'ai besoin de la grâce inconditionnelle de mon Dieu pour ma vie ! Et vous ?
 

Une prière pour aujourd'hui

Seigneur je prie dans le nom de Jésus, afin que je vive dans et de ta grâce sans me fixer à moi-même des normes et des mesures que toi tu n'as jamais voulues. Amen
.
 
 



Créer un site
Créer un site