Méditations
Par Mr le Pasteur Daniel Montbuleau


 

« AYANT VU CET HOMME … IL PASSA OUTRE. »
(Luc : 10 / 31)

SEIGNEUR !

Que jamais je ne passe en froid spectateur devant mon prochain en souffrance.
Que je sache m’arrêter comme le samaritain de la parabole.

Accorde-moi d’être l’humble messager de la grâce pour le passant, le camarade, l’ami au regard défaillant, l’inconnu à la douleur à fleur de peau, à la conscience troublée, à l’âme découragée …

Toi qui es l’essence de l’amour, rectifie en moi l’ébauche encore trop informe de l’image du Christ.

Que ton amour, versé par ton Esprit dans mon cœur, me rende capable de panser les blessures, de percer les ténèbres, de diriger les regards vers le Christ.

Que jamais ta voix attristée ne dise de moi, comme du prêtre et du lévite :
« Ayant vu cet homme … il passe outre »

GRACE ETONNANTE

GRACE ETONNANTE, AU SON SI DOUX,
Qui sauva le misérable que j'étais ;
J'étais perdu mais je suis retrouvé,
J'étais aveugle, maintenant je vois.

C'EST LA GRACE QUI M'A ENSEIGNE LA CRAINTE,
Et la grâce a soulagé mes craintes.
Combien précieuse cette grâce m'est apparue
À l'heure où pour la première fois j'ai cru.

DE NOMBREUX DANGERS, FILETS ET PIEGES
J'ai déjà traversé.
C'est la grâce qui m'a protégé jusqu'ici,
Et la grâce me mènera à bon port.

LE SEIGNEUR M'A FAIT UNE PROMESSE,
Sa parole affermit mon espoir ;
Il sera mon bouclier et mon partage,
Tant que durera ma vie.

OUI, QUAND CETTE CHAIR ET CE CŒUR AURONT PERI
Et que la vie mortelle aura cessé,
Je posséderai, dans l'au-delà,
Une vie de joie et de paix.

LA TERRE FONDRA BIENTOT COMME DE LA NEIGE,
Le Soleil cessera de briller,
Mais Dieu, qui m'a appelé ici-bas,
Sera toujours avec moi.

QUAND NOUS SERONS LA DEPUIS DIX MILLE ANS,
Brillant d'un éclat semblable au soleil,
Nous n'aurons pas moins de jours pour louer Dieu,

 



AU NOM DE JESUS

« ... et tout ce que vous demanderez en mon nom je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom je le ferai. »
(Jean : 14 / 13)


Nous sommes appelés à faire des actes, des choses, et à dire des paroles, « au nom de Jésus »

 
Et cela est notre partage si nous croyons et marchons d'une manière digne du Seigneur, ce n'est pas une formule magique, ce n'est pas quelque chose qui « sonne bien », ce n'est pas non plus un masque pour régler des comptes ou faire passer des idées personnelles de façon solennelle ...
 
Réalisez qu'avancer au nom de quelqu'un (ou de quelque chose), c'est être envoyé par quelqu'un, c'est agir par l'autorité que quelqu'un nous donne ... Par exemple, une arrestation - vous connaissez bien si vous regardez les polars - s'accompagne de l'expression « au nom de la loi, je vous arrête »

Lorsqu’on agit « au nom de JESUS » cela suppose que l’on agit pas de son propre chef, ni par sa propre volonté, peut-être même pas en désaccord avec son désir personnel ...

Luc : 22 / 41-42 :

« JESUS s'étant mis à genoux, il pria, disant : Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. »

 
Jésus agissait au nom du Père, avec une pleine soumission. Gethsémané nous montre que ce n'était pas vraiment facile. Mais il le faisait.

Ainsi si nous disons des paroles et faisons des actes au nom de Jésus.

Réalisons que si nous le faisons envoyés par lui, et par son autorité. Nous allons faire éclater sa lumière, aux yeux de tous, en son nom !

Marc : 16 / 17-18 :

« Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur feront point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris. »

Jean : 14 / 13-14 :

« et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. »




ATTENDRE, SE METTRE EN MARCHE ET S'ARRÊTER ... AUX BONS MOMENTS !
 
Être dans le bon temps dans la vie chrétienne est toujours difficile. 

Quand faut-il attendre patiemment et dans la confiance le secours de l'Éternel ? (Lamentations : 3 / 16)

Quand faut-il passer à l'action, se lever à l'invitation de notre Seigneur et travailler pour sa gloire ? (Aggée : 2 / 4)

Pour beaucoup d'entre nous, nous avons déjà eu ces plus ou moins douloureuses expériences où nous ne nous sommes pas arrêtés quand il l'aurait fallu et où nous sommes restés sans réagir quand cela était nécessaire.

Parfois, c'est justement à la suite de tels souvenirs que nous ne savons plus quoi faire de peur de se tromper à nouveau.

Cela serait si facile, pourrions-nous nous dire s'il y avait, comme autrefois pour le peuple d'Israël dans le désert, la colonne de nuée le jour et la colonne de feu la nuit pour nous guider et nous assurer que nous sommes dans le vrai (Nombres : 10 / 11, 33-36), où encore un grand serviteur de Dieu qui nous donnerait les indications à suivre et les ordres de marche.

Est-ce pour autant que le peuple n'a pas fait les mêmes erreurs que nous ? 

Quand l'Éternel leur a demandé de monter dans le pays promis pour en prendre possession, ils ont refusé pour ensuite se décider à y aller, mais, à ce moment, contre la volonté divine (Nombres : 13 et 14)

Ce fut le fiasco avec cette leçon que l'obéissance est aussi une question de temps de réaction.

Aujourd'hui, nous avons plus qu'une colonne de nuée ou de feu, plus qu'un Moïse, si utile a-t-il été au peuple.

Nous avons l'Esprit de Dieu en nous pour que nous discernions les moments propices pour attendre et agir, et notre Seigneur Jésus comme chef de file pour donner la direction.

Dans l'Évangile selon Jean, au chapitre dix, notre Sauveur est comparé au bon berger qui va devant ses brebis.

Ses brebis le suivent à l'écoute de sa voix. 

Il n'est pas question qu'elles le précèdent, ce que nous faisons parfois en prenant les devants dans telle ou telle situation.

Il n'est pas non plus question d'être à la traîne, de laisser une trop grande distance qui estomperait sa voix et la rendrait moins audible.

Fixons donc les yeux de la foi sur Jésus (Hébreux : 12 / 1-3) pour démarrer, accélérer, faire une pause, redémarrer et ainsi de suite ... aux bons moments !



« AIMEZ-VOUS COMME JE VOUS AI AIMÉS. »
(Jean : 13 / 34)

Quand je rencontre mon frère
Seigneur, quand je rencontre mon frère,
Que je croise son regard,

Pour que mon jugement reste dans ta lumière,
Oh donne-moi tes yeux, ô Jésus.
Seigneur, quand je rencontre mon frère,
Et qu’il porte son chagrin,

Pour que mon amitié console sa misère,
Oh donne-moi tes mains, ô Jésus. 
Seigneur, quand je rencontre la haine,
Qui me barre le chemin,

Pour que mon cœur soit plus fort que ma peine,
Oh donne-moi ton cœur, ô Jésus. 
Seigneur, quand je suis seul sur la terre,
Isolé parmi les miens,

Pour que demeure en moi ta paisible lumière,
Oh donne-moi ton amour, ô Jésus.

SI J'AVAIS UN DON A RECEVOIR OU A DONNER, 

Ce serait celui d'aimer ..
D'aimer la vie, d'aimer le ciel bleu, 
les fleurs et les oiseaux, 

Si j'avais un don à recevoir ou à donner 
Ce serait celui d'aimer ... 

De m'aimer moi, de t'aimer, toi, 
De l'aimer lui, De l'aimer elle, 

Si j'avais un don à recevoir ou à donner, 
Ce serait celui d'aimer ... 

... d'aimer les petits enfants, les vieillards, 
avec leurs larmes dans les yeux, 
et leurs gestes incertains, 

Si j'avais un don à recevoir ou à donner, 
Ce serait celui d'aimer ... 

... d'aimer le ciel gris, sous la pluie, 
l'arc-en-ciel qui la suit, 

Et si j'avais un don à vous donner, 

Ce serait celui d'AIMER




AFIN QU'ILS RECONNAISSENT

« En vérité, votre Dieu est le Dieu des dieux et le Seigneur des rois, et il révèle les secrets. »
(Daniel : 2 / 47)

 
Le roi Nébucadnetsar eut une vision, qu'aucun de ses magiciens et sages ne sut expliquer.

Mais ayant appris que Daniel était un prophète de l'Eternel, il le fit amener vers lui pour expliquer la vision.

Et Dieu révéla à son serviteur Daniel la signification de ce que le roi avait vu.

Voyant cela, le roi reconnut la majesté de Dieu, et l'éleva. Il accorda également sa faveur à Daniel.

Ne soyons pas hypocrites, et regardons un instant la réalité en face : tant de personnes consultent des voyants, des marabouts, dans nos villes, nos quartiers !

Or, nous savons que Dieu a ces choses en horreur. Bien plus, aucune réelle solution n'est apportée.

Et nous, nous avons la solution ... Jésus-Christ.

Aujourd'hui encore, Dieu peut et veut se révéler au travers de ses enfants.

Il peut parler à travers toi dans des choses qui te paraissent très simples.

La révélation de Dieu ne s'exprime pas forcément dans de grands et spectaculaires oracles.

Si tu es disponible devant le Seigneur, son Esprit te communique de ses « secrets » qui te donneront d'agir efficacement pour le bien de ceux qu'Il place sur ton chemin.

Apprenons à être en bénédiction pour ceux que nous rencontrons.

Une parole, un geste, une attitude qui bénit est un témoignage à l'honneur du Seigneur, et un message de Dieu pour les Hommes.

Alors, allons et soyons en bénédiction.

Afin que le monde reconnaisse que notre Dieu est le Dieu des dieux et le Seigneur des rois. Alléluia.


ACCROCHE-TOI !

Les choses vont très mal dans ta vie, mais moi je te dis

Accroche- toi à la fidélité de Dieu !

Tu livres un combat de la vie dans ton corps, mais moi je te dis

Accroche-toi à la fidélité de Dieu !

Tu es trahi par les gens que tu aimes et tu pleures jour et nuit, moi je te dis

Accroche-toi à la fidélité de Dieu !

ACCROCHE-TOI !

DIEU SAIT CE QU'IL EN TRAIN DE FAIRE ...

 

A CELUI QUI EST DÉFAILLANT

   « A celui qui est défaillant est due la miséricorde de la part de son ami,
sinon il abandonnera la crainte du Tout-puissant. »
(Job : 6 / 14)  

Mon ami est défaillant : il ne fait plus face, cède au découragement, néglige ses relations avec le Seigneur et ne se confie plus en Lui.

Mon ami est comme un homme en train de se noyer ; si je manque de miséricorde, je m'éloigne de la berge en le laissant dans sa situation désespérée, ou, pire, je tends vers lui, non pas la main salvatrice qu'il espère, mais un doigt accusateur qui repousse loin du bord le malheureux qui sent ses forces l'abandonner.

En effet, celui qui défaille ressent l'absence de miséricorde comme un rejet non seulement de celui qui était son ami, mais aussi, d'une certaine manière, de Dieu lui-même.

Il comptait que l'amour de Dieu lui serait au moins manifesté par celui en qui il avait confiance, et voilà que cette planche de salut lui fait également défaut.

« Frères, quand même un homme s'est laissé surprendre par quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez un tel homme dans un esprit de douceur ... Portez les charges les uns des autres » (Galates : 6 / 1-2)

Oh, Soyons miséricordieux comme notre Père est miséricordieux (Luc : 6  / 36)

Devenons ainsi de véritables et bienfaisants relais de l'amour divin.





CREE POUR DE BONNES ŒUVRES

«  Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance pour que nous les pratiquions » 
(Éphésiens : 2 / 10)

 
Dieu a un plan pour ta vie. Oui, toi, personnellement. Dieu ne t'a pas oublié, Dieu ne t'a pas laissé pour compte. Laisse-moi te dire, d'après notre verset d'aujourd'hui, que Dieu t'a créé pour son œuvre.

Dieu a offert son fils parmi les hommes, et Jésus fit don de sa vie, pour le salut de quiconque croirait.

Dès lors, tu es devenu un enfant de Dieu, sauvé et racheté pour Lui. Réjouis-toi ! Il ne t'a pas sauvé pour te laisser dans le néant, il t'a sauvé pour te rendre utile à son œuvre !

Jésus a dit en Jean : 14 que nous ferions les mêmes choses que lui, et de plus grandes encore. Par ailleurs, dans ces passages, nous découvrons que Jésus agissait en fonction de ce que le Père lui montrait.

Il cherchait la volonté de Dieu, nous faisons donc de même. Ne venons pas avec nos propres plans dire à Dieu « voici mes plans, bénis les »

Mais plutôt cherchons la présence de Dieu, cherchons sa volonté, son instruction, pour entrer dans ce à quoi il nous appelle.

Alors, nous connaîtrons le succès ! Ouvrons nos cœurs, entrons dans une logique où nous recevons de Dieu les plans et les accomplissons, recevons la vision de Dieu pour notre vie personnelle, communautaire (église, groupe, association...)

Cherchons la présence de Dieu, ouvrons les yeux, regardons, recevons la vision ! Alors nous irons de l'avant !

Au sein de l'Église (au sens global), parmi les chrétiens, on trouve peu de vie, peu d'action. Des résultats tellement inférieurs à ce qu'on peut imaginer, et sans doute inférieurs à ce que Dieu pourrait faire !

Pourtant nous avons le salut, nous sommes porteurs de la Bonne Nouvelle, nous avons la puissance de l'Évangile. Arrêtons d'imaginer Dieu loin, qui agit seulement de temps en temps.

Dieu est vivant ! Sa puissance est là pour nous, cherchons Dieu, laissons nous équiper pour servir, pour entrer dans ses œuvres.

La puissance du Saint-Esprit nous a été donnée pour être ses témoins, entrer dans ses œuvres. Dieu nous couvre de son onction pour le servir.

Pour cela, cherchons Dieu, posons les fondements dans sa Parole, cherchons dans la prière, dans la louange, là il se révélera à nous.

Laissons-nous réveiller, embraser, remplir ! Et manifestons à ceux qui ont soif de révélation, la puissance de Dieu en action ! En avant !



CONDUITE AGREABLE

« Qu'il ne te paraisse point dur de le renvoyer libre de chez toi ; car il t'a servi six ans, pour la moitié du salaire d'un mercenaire ; et l'Éternel ton Dieu te bénira en tout ce que tu feras. »
(Deutéronome : 15 / 18)

 
Un maître israélite devait libérer son esclave au temps désigné et, lorsque celui-ci quittait son service, lui remettre un salaire généreux pour qu'il puisse s'établir.

Il devait le faire cordialement et joyeusement, et l'Eternel promettait sa bénédiction sur cet acte de libéralité. L'esprit de précepte, comme la loi de Christ tout entière, nous engage à traiter nos subordonnés convenablement aussi.

Rappelons-nous comment le Seigneur a agi avec nous et reconnaissons la nécessité de nous comporter de même à leur égard.

Il convient d'être généreux à ceux qui sont les enfants d'un Dieu de bonté. Comment pouvons-nous attendre que notre grand Maître nous bénisse dans nos affaires, si nous sommes injustes avec ceux qui nous servent.

Quelle grâce est présentée ici à l'âme libérale ! C'est certes bien d'être béni, que de l'être dans tout ce que nous faisons.

Le Seigneur nous dispensera cette grâce soit en prospérité, soit en contentement d'esprit, soit par le sentiment de sa faveur, qui est bien la meilleure bénédiction.
Il nous fera sentir que nous sommes l'objet de ses soins spéciaux et de son amour particulier.

Notre vie, ici-bas déjà, sera ainsi un joyeux prélude de la vie à venir. La bénédiction de Dieu vaut plus qu'une fortune.

C'est « celle qui enrichit, et il n'y joint aucun travail. »
 
 



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