LE RETOUR DU CHRIST
D'APRES LES ÉCRITURES
Première Conférence : le retour du christ, d'après les Écritures
Lire dans la Parole de Dieu :
Évangile de Saint Matthieu au chapitre : 25 - versets : 1 à 13
Actuellement, les hommes se posent une angoissante question où va le monde?
Il est facile de constater partout de l'inquiétude, un certain malaise, une sorte d’attente de grands événements.
Les optimistes espèrent qu'un « beau jour », les hommes devenant plus sages tout s'arrangera. Les pessimistes parlent de catastrophes.
Qui des deux a raison ?
La Parole de Dieu ne condamne ni les uns ni les autres.
Aux pessimistes elle déclare que les efforts humains seront impuissants à redresser la situation ; aux optimistes elle prouve que nous avons tout à attendre, tout à espérer d'une intervention de Dieu.
Cette intervention mettra un terme à l'état actuel du monde et changera toutes choses selon ce qui est écrit.
Le monde actuel imprégné de la théorie évolutionniste donne pour ancêtre à l'homme le singe et affirme la progression ascendante de cette humanité issue de l'animalité.
En voie de constante amélioration l'homme ne pourrait-il pas prétendre, au cours des siècles, aux plus hautes destinées ?
L'orgueil humain espère conquérir l'Univers et s'élever même jusqu'à la Divinité. La Parole de Dieu contredit la théorie humaine de l'évolution.
A l'origine, pas de singe, mais Adam, le premier homme, créé parfait à l'image de Dieu.
L'imagerie qui représente Adam comme un sauvage commet une grossière erreur.
Parfait de corps, plein d'intelligence, Adam donna un nom à tous les animaux, selon l'ordre du créateur.
La vigueur physique considérable lui permit, malgré la chute, de vivre 800 ans.
Mais vint la désobéissance. Croyant posséder une vie propre, imbu de l'idée qu'il pouvait par lui seul toute chose, l'homme est devenu tel que nous le connaissons.
Parlant de l'humanité actuelle, la Parole de Dieu dit : (cf. 2ème épître de Saint Paul à Timothée - chapitre : 3 - versets de : 1 à 10)
Donc les hommes se trompent quand ils affirment :
- 1°) que l'humanité vient de l'animalité
- 2°) qu'elle est en progrès constant.
Au contraire, cette humanité va s'affaiblissant chaque jour et tous les efforts humains pour échapper à cette décadence sont voués à la stérilité.
Mais, objectera-t-on, Jésus est venu apporter le Salut aux hommes en prêchant l'Évangile, l'Église de Christ règne sur le monde …
Dans l'Évangile selon Saint Matthieu au chapitre : 13 et au verset : 33, Jésus dit ceci : « Le royaume des cieux est semblable à du levain qu'une femme a pris et mis dans trois mesures de farine jusqu'à ce que la pâte soit toute levée »
Ce levain de l'Évangile peut donc transformer la pâte. Peut-être faudra-t-il du temps, mais dans quelques siècles le monde sera meilleur grâce à lui.
Cette objection qui paraît pourtant valable est en contradiction avec la Parole de Dieu (Voir 2ème épître de Paul à Timothée citée plus haut, et autres paroles de Jésus notamment Évangile selon Saint Luc - chapitre : 17- versets : 26 à 30.
Pareillement 2ème épître de Saint Pierre - chapitre : 2 - versets : 1 à 22 ; épître de Saint Jude versets : 4 à 19)
Alors pourquoi cette parabole du levain au chapitre : 13 de Saint Matthieu ?
Tout simplement, parce qu'on comprend mal la Parole de Dieu et que l'on a déformé la pensée de Jésus. Dans la Bible, le levain ne représente, ne symbolise jamais une bonne chose.
Dans l'Ancien Testament, Dieu donne au peuple d'Israël l'ordre de célébrer la Pâque en mangeant pendant sept jours des pains sans levain. (Exode - chapitre : 12 - versets : 14 à 20 ; Lévitique - chapitre : 23 versets 6)
Jésus dit à ses disciples (Matthieu - Chapitre : 16 - verset : 6) : « Gardez-vous avec soin du levain des pharisiens et des Sadducéens » (Voir aussi Corinthiens - 1ère épître - verset : 7 au chapitre : 5)
Le levain, dans l'Écriture Sainte est l'image du péché.
Dans l’Ancien Testament, la farine représente toujours la beauté, la pureté. Les gâteaux offerts à l'Eternel étaient de fleur de farine (Lévitique - chapitre : 24 - versets : 5 à 9)
Donc lorsque Jésus parle du levain, sa pensée n'est pas de le comparer à son Évangile.
C’est la farine qui est l'Évangile et le levain, le péché qui corrompra cette pure doctrine dès que le monde pénétrera dans l'Église après la mort et l'Ascension du Seigneur.
Littéralement, dans l'Évangile de fine fleur de farine, s'introduira un levain de péché.
D'ailleurs, Jésus est remonté au ciel depuis bientôt 2.000 ans et il est aisé de constater que l'Évangile n'a rien transformé.
Jésus n'a pas dit qu'il reviendrait lorsque le monde aurait été transformé par l'Évangile, mais qu'il viendrait le transformer lui-même.
Quantité d'autres passages de la Parole de Dieu prouvent que le monde sera mauvais à l'avènement du Fils de l'homme.
Nous voyons qu'en effet, il se tourne de plus en plus vers Satan.
Au moment où le diable se croira le plus puissant, Jésus reviendra.
Ce retour constitue la merveilleuse espérance du chrétien, cependant, nos cœurs souffrent à cause de la détresse du monde dans lequel nous vivons.
Le retour du Christ est annoncé par les Saintes Écritures. Le jour de l'Ascension (Actes, Chapitre : 1 - verset : 11) les Anges dirent aux Apôtres : « Ce Jésus qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l'avez vu allant au ciel »
De nombreux passages témoignant encore de ce retour de Jésus, ces textes sont au nombre de 319 dans le Nouveau Testament.
Les prophètes de l'Ancien Testament ont eu des révélations concernant le retour de Jésus et son règne avant même qu'il ait paru (Daniel - chapitre : 7 - versets : 13-14) entre autres.
Désirons ce retour, fortifions nous par cette foi, lisons la Parole de Dieu, ayons les yeux ouverts sur ce qui se passe autour de nous, non comme les gens du monde, mais en regardant s'accomplir ce que Dieu a annoncé.
Au travers des événements se découvre la main qui les guide et qui les oriente.
Il est aussi nécessaire de se préparer au retour de notre Divin Maître. Etre prêts pour l'enlèvement de son Église selon ce qui est écrit.
Dans le chapitre : 24 de l’Évangile selon Saint Matthieu, Jésus parle de l'enlèvement de son Église sous forme d’une parabole. Il s'agit d'une noce.
Il est nécessaire de replacer cette parabole dans son cadre pour la bien comprendre. Jésus s'adressait à ces orientaux.
En Orient, les noces se célébraient la nuit. Achetée à ses parents, par son futur époux, la femme était payée soit en argent, soit en nature, soit en équivalence de travail, (cf. Jacob travaillant 7 ans chez Laban son beau-père pour en obtenir Rachel. Léa lui fut donnée, il travailla ensuite 7 ans encore chez Laban pour épouser la cadette).
Il n'était pas rare qu'un certain temps s'écoulât entre les accordailles et le mariage. Le jour des noces arrivé, la fiancée réunissait chez elle ses amies. Le soir venu, ses compagnes la revêtaient de la robe nuptiale, la paraient de ses bijoux et on attendait les cris annonçant l’époux.
Chez lui, le jeune homme et ses amis attendaient aussi la nuit. L'époux revêtait alors son costume de noces. Un peu avant le milieu de la nuit, l'époux et ses amis se rendaient en cortège chez la jeune fille, s'arrangeant pour y parvenir à minuit. Rassemblée sur le passage du cortège, la foule criait : « Voici l'Epoux »
Ce cri strident perçait la nuit. Chez la jeune fille, on tendait l'oreille afin de le percevoir. Lorsque les échos arrivaient jusqu'à elle, la jeune épouse et ses compagnes se préparaient à aller à la rencontre de l'époux, elles sortaient de la maison ayant toutes à la main une lampe allumée.
Les vierges dont parle Jésus s'assoupirent parce que l'Époux tardait.
Cette parabole symbolise le retour de Jésus.
Jésus n’est-il pas l'Époux de son Église ?
Ne l’a-t-il pas payée du prix de son sang ?
Quel travail il a accompli pour elle dans son immense amour ! Il a acquis, par son sacrifice le droit d’en devenir le Maître.
Maintenant sa venue est proche. Le cortège se prépare à sortir des demeures du ciel et le cri de « Voici l'Époux » va bientôt se faire entendre.
Prêtons l'oreille afin de le percevoir.
Y a-t-il de l'huile dans vos lampes ? L'huile est, dans la Bible, l'image du Saint-Esprit.
Une lampe pleine d'huile jette une flamme nette, haute, pure, lui ressemblons-nous?
Prions le Seigneur afin de connaître si notre témoignage est celui d'une lampe pleine ou celui d'une lampe prête à s'éteindre. Demandons-lui de nous instruire à ce sujet, de nous sonder.
Quand la lampe manque d'huile le cercle lumineux se rapetisse, les ombres se rapprochent, la couleur de la flamme change, la mèche charbonne, elle répand une mauvaise, odeur.
C'est là l'image d'une vie intérieure décroissante, d'une foi qui s'anémie. Alors, pareilles aux ombres, les doutes et les craintes reviennent.
Comme il est lumineux le début de la vie chrétienne, mais si elle n'est pas alimentée par le Saint-Esprit, notre piété s'en va lentement et l'ancien état de vie reparaît (mauvaise odeur de la lampe qui charbonne)
Faisons provision d'huile. Il faut pour cela que le feu du Saint-Esprit, le feu de Dieu soit en nous.
Demandons à Dieu d'entretenir en notre cœur ce feu de l'Esprit par une intense vie de prière ; recherchons chaque jour de plus grandes bénédictions.
Si nous avons déjà reçu le baptême du Saint-Esprit, prions pour Dieu renouvelle sa flamme en nos cœurs. Si nous ne l'avons pas encore, désirons-le ardemment. Ainsi pourrons-nous attendre le retour de Jésus.
A mesure que les ténèbres s'épaississent sur la terre, nous savons que l'heure de minuit est proche.
Prions et désirons le retour de notre Sauveur.