« Les œuvres de la chair » sont directement en rapport avec les désirs de la chair. Elles sont connues de notoriété publique et elles apparaissent dans leurs manifestations extérieures.
« Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance ; la loi n’est pas contre ces choses. »
Paul oppose aux œuvres et aux désirs de la chair le fruit de l’Esprit.
« C’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance. »
L’expression « le fruit de l’Esprit » vient du Seigneur lui-même : « Produisez donc du fruit digne de la repentance et ne prétendez pas dire en vous-mêmes : nous avons Abraham pour père ! Car je vous déclare que de ces pierres, Dieu peut susciter des enfants à Abraham.
Déjà, la cognée est mise à la racine des arbres. Tout arbre qui ne produit pas de bon fruits sera coupé et jeté au feu » (Matthieu : 3 / 8-10).
La racine de l’arbre chargé de si beaux fruits se nomme la charité (ou l’amour). C’est elle qui, lorsqu’elle existe, les produit. Cette réalité était déjà dans la pensée de Paul au verset : 14 : « Or toute la loi est accomplie dans une seule parole, celle-ci : ti aimeras ton prochain comme toi-même. »
Enfin, l’ensemble de ces belles vertus n’est que le portait moral de Christ et peut-être ris comme :
- L’explication apostolique de Galates : 2 / 20 : « J’ai été crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi. »
- La définition des fruits dont parle Seigneur dans Jean : 15 / 8 : « Si vous portez beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon Père sera glorifié et que vous serez mes disciples. »
Puissions-nous porter ce fruit en abondance afin de glorifier le Seigneur ! La loi et l’Évangile
Galates : 5 / 23-26
«… la loi n’est pas contre ces choses. Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi selon l’Esprit. Ne cherchons pas une vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, en nous portant envie les uns aux autres. »
Verset : 23 : «… la loi n’est pas contre ces choses. »
La loi ne peut effectivement pas être opposée au fruit de l’Esprit, puisque celui-ci est inspiré par l’amour ! Les œuvres de l’Esprit sont au contraire l’accomplissement de la loi.
Là où ces vertus - le fruit de l’Esprit - dominent, la loi n’a rien à condamner et à punir car elle n’est point établie pour les justes - ceux qui ont été rachetés par Jésus-Christ -, mais pour les iniques.
« Sachant bien que la loi n’est pas faite pour le juste, mais pour les méchants et les rebelles, les impies et les pécheurs, les irréligieux et les profanes, la parricides, les meurtriers, les impudiques, les infâmes, les voleurs d’hommes, les menteurs, les parjures et tout ce qui est contraire à la saine doctrine » (1 Timothée : 1 / 9-10).
En conséquence, il est bon de le répéter, la loi n’est pas violée par l’Évangile, au contraire, celui-ci en est l’accomplissement.
Verset : 24 : « Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. »
Bien que ce crucifiement soit un processus continuel de la foi et doive durer toute la vie terrestre, l’apôtre le considère comme un fait accompli, puisque cette puissance de corruption ne règne plus en nous et qu’elle est destinée à périr.
« Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ. Que le péché ne règne donc pas dans votre corps mortel et n’obéissez pas à ses convoitises. Ne livrez pas vos membres au péché comme des instruments d’iniquité ; mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres comme des instruments de justice » (Romains : 6 / 6-7, 11-14).
Verset : 25 : « Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi selon l’Esprit. »
Ayant affirmé ces vérités, l’apôtre peut conclure : « Si nous professons avoir reçu l’esprit régénérateur » (Jean : 8 / 36), « S’il a créé en nous une vie nouvelle, montrons-le dans notre conduite en en portant les fruits » (Jacques : 2 / 14-17).
Verset : 26 : « Ne cherchons pas une vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, en nous portant envie les uns aux autres. »
A vrai dire, il ne semble pas y avoir grand-chose à reprocher aux Galates ; les défauts signalés sont la monnaie courante de la faiblesse humaine, mais il est temps de rétablir la situation compromise partiellement chez les égarés d’une heure !
Ainsi tous les conseils prodigués relèvent plus ou moins directement des besoins de la communauté.
Proscrivant la vaine gloire, il fait référence à celle qui viendrait de l’homme au lieu de glorifier Dieu.
Combien nous aussi, nous devons y être attentifs !
Répréhension fraternelle : frère en chute
Galates : 6 / 1
« Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur.»
Ceux qui sont spirituels sont ceux qui se conforment à l’instruction précédente : « Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi selon l’Esprit » (5 / 25).
Or le Saint-Esprit est un esprit de douceur, selon 5 / 23.
Il y a des fautes dans lesquelles nous tombons par surprise, c’est-à-dire sans avoir voulu nous y engager délibérément : dans ce cas, il faut reprendre dans un esprit de douceur, sans aigreur, sans passion ni rigidité, avec amour, autrement dit avec les sentiments que nous voudrions que l’on nous témoigne si le même malheur nous arrivait. Ayons l’honnêteté intellectuelle de songer à notre propre faiblesse !
« Que celui qui croit être debout prenne garde de ne pas tomber » (1 Corinthiens : 10 / 12).
« Si quelqu’un parmi vous s’est égaré loin de la vérité et qu’un autre l’y ramène, qu’il sache que celui qui ramènera un pécheur de la voie où il s’était égaré sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de péchés » (Jacques : 5 / 19-20).
« Ayez les uns pour les autres une ardente charité, car la charité couvre une multitude de péchés » (1 Pierre : 4 / 8).
Nous avons ici quelques exhortations qui doivent nous gouverner dans le pénible exercice de la répréhension. Et cela nous amène à marquer d’une manière toute particulière l’importance de la restauration.
Cette question est vitale et l’indifférence à cet égard n’est pas digne de spiritualité, mais elle en est l’opposé. Puissions-nous porter les vraies marques de la spiritualité en revoyant nos voies et notre manière de juger devant le Seigneur !
Une âme égarée ne peut être comparée qu’à un instrument de musique désaccordé : le violoniste ne va pas se séparer de cet instrument pour autant, même si une corde est cassée, il va faire tout ce qui est nécessaire pour le remettre en état.
Réfléchissons sur la manière d’accorder au plus juste la vie de notre semblable.
Aide mutuelle
Galates : 6 / 2
« Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ.»
Le fait de redresser un frère, humblement et avec douceur, selon l’Esprit de Christ nous charge d’un fardeau. C’est la même idée qui est développée dans Actes : 13 / 16-18 où il est rappelé que durant toutes ces années de voyage dans le désert, à sa sortie d’Egypte, Dieu a supporté comme une mère le fardeau de la conduite de son peuple.
« Nous qui sommes forts, nous devons supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas et ne pas nous complaire en nous-mêmes. Que chacun de vous complaise au prochain pour ce qui est bien en vue de l’édification… Que le Dieu de la persévérance et de la consolation vous donne d’avoir les mêmes sentiments les uns envers les autres, selon Jésus-Christ » (Romains : 15 / 1-2 et 5).
Dans nos rapports avec Dieu, nous ne pouvons pas ne pas nous remémorer ce que Christ a fait pour nous (Esaïe : 53 / 4-5).
« Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts au péché nous vivions pour la justice » (1 Pierre : 2 / 24).
Devant cela, pouvons-nous rester indifférents à l’exhortation que l’apôtre nous adresse, inspiré par le Saint-Esprit ? La chair nous suggèrerait de ne penser qu’à nous… La charité nous invite à penser aux autres en accomplissant ainsi la loi de Christ !
« J’ai été avec ceux qui sont sans loi comme si j’étais sans loi - bien que je ne sois pas sans la loi de Dieu puisque je me conforme à la loi de Christ - afin de gagner ceux qui sont sans la loi » (1 Corinthiens : 9 / 1).
Paul rappelle ainsi cette loi de Christ que Jacques nomme ailleurs « cette loi parfaite de la liberté » : « Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’œuvre, celui-là sera heureux dans son activité » (Jacques : 1 / 25).
Cette loi royale consiste à nous aimer les uns les autres, comme Christ nous a aimés.
Les Galates voulaient une loi a tout prix, eh bien la voilà, bien supérieure à la loi de Moïse puisque venant directement du Fils de Dieu !
L’amour est le résumé, la synthèse de cette loi : il est le lien de la perfection.
« Mais par-dessus toutes ces choses, revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection » (Colossiens : 3 / 14).
Humilité
Galates : 6 / 3-4
« Si quelqu’un pense être quelque chose, quoiqu’il ne soit rien, il s’abuse lui-même. Que chacun examine ses propres œuvres, et alors il aura sujet de se glorifier pour lui seul, et non par rapport à autrui…»
Paul veut replacer ses lecteurs en face des vraies valeurs, celles que Dieu voit et apprécie et il en vient à un fait qui a souvent fait la fierté des Juifs : leur Loi. Mais il la présente comme ce miroir qui montre la juste vérité et non ce qu’on s’imagine être : « Par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun de n’avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun » (Romains : 12 / 3).
« Car, qu’est-ce qui te distingue ? Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu comme si tu ne l’avais pas reçu ? » (1 Corinthiens : 4 / 7 ; voir aussi 1 Corinthiens : 8 / 2 et 2 Corinthiens : 10 / 12).
Il est bien imprudent de se vanter et de croire qu’on est quelque chose. Il y a un grand danger de séduction si, par orgueil, on croit n’avoir pas de faiblesse qui soit un fardeau pour les autres : « Que chacun examine ses actes, et alors il gardera pour soi la satisfaction qu’il en tire, et n’en fera plus part à autrui » (verset : 4 - ancienne traduction).
Il reste toujours à la vanité la ressource de fermer les yeux sur autrui et de ne contempler que soi-même, et on trouve toujours facilement quelque chose à admirer en soi !
En résumé, pour ne pas se séduire en estimant être quelque chose, il y a un bon moyen : examiner sa propre œuvre, son état d’âme, sa conduite, non par rapport à autrui, mais par rapport à Dieu, pour découvrir devant lui sa propre valeur. Lorsqu’on se regarde ainsi soi-même, on a de quoi se glorifier, ceci dit avec ironie, bien sûr !
Paul excelle dans ce domaine, par exemple dans Romains : 2 / 17-24. « Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : Ô Dieu, je te rends grâce de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou comme ce publicain ! » (Luc : 18 / 11).
L’authentique humilité ne fait de mal à personne…ni à soi-même d’ailleurs.
Jésus disait : « Je suis doux et humble de cœur. »
Soyons à son image !
A chacun son fardeau
Galates : 6 / 5
« … car chacun portera son fardeau »
« A chacun suffit la charge qu’il porte » (Galates : 6 / 5 ; version synodale)
« Chacun en effet, portera son propre fardeau » (Version Darby)
Il ne faut pas confondre le terme « fardeau » de ce verset avec celui du verset : 2. Dans l’original, les termes sont différents et le sens est déterminé par le contexte.
Au verset : 2 : « Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ »
Le mot grec employé est « baroo » et s’applique à un frère surpris en quelque faute : il a trébuché dans une tentation soudaine ; la faute est accidentelle et non une habitude. On peut la ranger dans la catégorie de la faute de Pierre à Antioche (Galates : 2 / 11-14). Il était blâmable et il fut repris et restauré par Paul lui-même.
Au verset : 5 : « …car chacun portera son propre fardeau »
En revanche, le mot est « phortion ». Il n’est pas là question de tomber dans une faute, mais au contraire de l’accomplissement de notre service pour le Seigneur. Dans ce cas, chacun a sa responsabilité personnelle, son propre fardeau, et personne ne peut le faire à sa place.
« Ainsi, chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même » (Romains : 14 / 12).
« Celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, et chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail » (1 Corinthiens : 3 / 8 ; voir aussi : 2 Corinthiens : 5 / 10 ; apocalypse : 22 / 12).
Comme il s’agit de notre fidélité dans nos devoirs, nous ne devons pas nous glorifier, car au jour du jugement, chacun portera le fardeau de ses responsabilités. Voilà une bonne raison d’éprouver notre propre œuvre (au lieu de nous livrer à la critique des autres), puisqu’il est prévu un grand jour où elle sera examinée et rétribuée (1 Corinthiens : 4 / 1-5).
« Par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun de vous de n’avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun » (Romains : 12 / 3).
Cette exhortation qui, à première vue, a l’air d’être jetée au hasard, ne l’est cependant pas. Elle est inspirée à l’apôtre par l’état d’âme qu’il a observé chez certains Galates, au cours de son conflit avec eux.
L’énergique réaction de Paul contre l’influence pernicieuse des judaïsants a, en effet, fait ressortir des états d’âme variés chez ceux qui ont été gagnés à leurs tendances et qui se traduisent chez certains par une bonne opinion d’eux-mêmes. Cette exhortation vise donc à les ramener à un équilibre spirituel plus sain et plus stable.
L’esclavage dans le Nouveau Testament
Dans le Nouveau Testament, tous les hommes sont déclarés être sous l’esclavage
Galates : 6 / 3-5
Les Juifs, comme esclaves de la loi
« Nous aussi, de la même manière, lorsque nous étions enfants, nous étions sous l’esclavage des rudiments du monde » (Galates : 4 / 3)
« Mais maintenant, nous avons été libérés de la loi, étant morts à cette loi sous laquelle nous étions retenus, de sorte que nous servons dans un esprit nouveau, et non selon la lettre qui a vieilli » (Romains : 7 / 6)
Ainsi la loi est considérée comme étant un facteur d’asservissement dans le sens qu’elle imposait des normes qui n’étaient pas vécues par amour de Dieu, mais par obligation religieuse.
Les gentils, comme esclaves des idoles
« Autrefois, ne connaissant pas Dieu, vous serviez des dieux qui ne le sont pas par nature » (Galates : 4 / 8)
« Vous savez que, lorsque vous étiez païens, vous vous laissiez entraîner vers des idoles muettes, selon que vous étiez conduits » (1 Corinthiens ; 12 / 2)
Nous rappelant que tout ce qui prend la place du Dieu vivant et vrai dans nos cœurs est une idole, nous pouvons comprendre cette allégation de Paul qui vit la pleine liberté évangélique.
Tous, comme esclaves du péché.
« Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché » (Romains : 6 / 6)
« Mais grâces soient rendues à Dieu de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine dans laquelle vous avez été instruits » (Romains : 6 / 17) (voir aussi : Romains : 7 / 14-23)
Aussi, leur affranchissement est décrit dans le langage de l’esclavage social
Cette conception du salut, développée ensuite, vient des paroles du Seigneur lui-même :
« Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libre » (Jean : 8 / 36)
Les hommes sont rendus à la liberté, affranchis de l’esclavage du péché par Christ qui les a rachetés.
« Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et votre esprit qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens : 6 / 20)
Le grand prix payé pour notre rachat, c’est le sang de Jésus (1 Corinthiens : 7 / 23). Ce prix payé nous rachète au diable pour nous placer sous la dépendance de Dieu.
« Pour paître l’Église du Seigneur, qu’il s’est acquise par son propre sang » (Actes : 20 / 28 ; voir aussi : 1 Pierre : 1 / 18-19)
En conséquence, ceux qui étaient esclaves de la loi, des idoles et du péché, deviennent esclaves de Christ. Ils changent de maître pour passer d’un esclavage contraint à un esclavage choisi par amour.
« Car l’esclave qui a été appelé dans le Seigneur est un affranchi du Seigneur ; de même, l’homme libre qui a été appelé est un esclave de Christ » (1 Corinthiens : 7 / 22)
Ainsi les anciens esclaves du prince de ce monde sont désormais esclaves de Dieu et de sa justice.
De ce fait, l’affranchi du Seigneur ne peut se remettre sous aucun autre joug d’esclavage sous peine d’être privé de sa liberté.
« Et cela à cause des faux frères qui s’étaient furtivement introduits et glissés parmi nous, pour épier la liberté que nous avions en Jésus-Christ avec l’intention de nous asservir » (Galates : 2 / 4)
« C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude » (Galates : 5 / 1 ; voir : Romains : 6 / 12-14)
C’est de cette manière qu’un homme est libéré de la loi par la mort de Christ (Romains : 7 / 4).
Les exigences de la loi sont néanmoins accomplies en lui parce qu’il ne marche plus selon la chair, mais selon l’Esprit (Romains : 8 / 4).
« Ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. - Je parle à la manière des hommes, à cause de la faiblesse de voir chair…Mais maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle » (Romains : 6 / 18 et 22)
« Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi selon l’Esprit » (Galates : 5 / 25)
C’est donc une marche nouvelle, une manière de se conduire dans le monde qui est dégagée des contraintes que nous imposait le péché qui habitait en nous. Nous sommes nés de nouveau pour servir, non plus les exigences de la nature charnelle, mais le Dieu vivant et vrai qui met en nous l’image de son Fils.
« Mais maintenant, nous avons été libérés de la loi, car nous sommes morts à ce qui nous retenait prisonniers, de sorte que nous servons sous le régime nouveau de l’Esprit et non sous le régime périmé de la loi écrite » (Romains : 7 / 6)
L’apôtre dira ailleurs que nous avons été « crucifiés » avec Christ ! La mort de notre nature propre est donc bien chose faite, même si le père du mensonge veut souvent nous faire croire le contraire. Ce qui importe maintenant est de réaliser la pleine liberté que nous avons en Jésus-Christ : celle de refuser les mensonges du diable, celle de marcher en « fixant nos regards sur Jésus, le chef de notre foi et celui qui la mène à la perfection » (Hébreux : 12 / 2) et d’entrer dans les œuvres bonnes préparées d’avance afin que nous les pratiquions (Ephésiens : 2 / 10). Cela parce que la liberté est active, et qu’elle nous est aussi donnée pour que nous contribuions à l’avènement du règne de Christ.
Avec cette œuvre glorieuse de Jésus qui a « dépouillé les dominations et les autorités et les a publiquement livrées en spectacle en triomphant d’elles par la croix » (Colossiens : 2 / 15), nous sommes effectivement « réellement libres ».