AVANT ET PENDANT L'APPEL « Et il arrivera qu'avant qu'ils crient, je les exaucerai; quand ils parleront encore, je les aurai déjà entendus »
(Esaïe : 65 / 24) Oeuvre prompte que celle-ci ! Le Seigneur nous entend avant que nous appelions, et souvent, nous répond avec la même rapidité.
Prévoyant nos besoins et nos prières, sa Providence dispose tout pour qu'avant que le besoin ne se soit fait sentir il y soit déjà pourvu, et qu'avant que l'épreuve nous ait atteints, nous soyons déjà armés.
Cette promptitude est celle de la toute science, et plus d'une fois nous l'avons vue s'exercer.
Avant que nous ayons eu le temps de songer à l'affliction, la puissance consolation destinée à nous soutenir tait déjà venue. Quel Dieu que celui qui nous répond ainsi !
Sa manière d'entendre nous rappelle le téléphone, "Dieu est au ciel et nous sur la terre," mais il fait voyager notre parole aussi rapidement que la sienne.
Quand nous prions avec ferveur, nous atteignons l'oreille de Dieu. Notre charitable Médiateur présente aussitôt nos requêtes à son Père qui les écoute avec complaisance. Sublimité de la prière !
Qui ne se mettrait à demander avec ardeur, sachant que sa voix parvient à l'oreille du Roi des Rois ?
Je prierai aujourd'hui avec foi, assuré, non seulement que je serai entendu, mais que je suis déjà entendu; non seulement qu'il me sera répondu, mais que je reçois déjà la réponse, car "tu entends les requêtes." Saint-Esprit, viens à mon aide !
AU-DELA DU JOURDAIN EN CHANTANT « Oh ! que tu es heureux, Israël ! Qui est semblable à toi, peuple sauvé par l'Éternel, le bouclier de ton secours et l'épée par laquelle tu es exalté ? Tes ennemis dissimuleront devant toi; et toi, tu fouleras de tes pieds leurs hauts lieux »
(Deutéronome : 33 / 29) Cet ennemi suprême, le diable, est un menteur dès le commencement ; mais il est tellement plausible, que comme Eve, nous sommes menés à le croire. Pourtant dans notre expérience nous le prouverons comme menteur.
Il dit que nous tomberons de la grâce, déshonorerons notre profession, et périrons avec le sort malheureux des apostats ; mais, faisant confiance au Seigneur Jésus, nous nous tiendrons sur notre chemin et montrerons que Jésus ne perd aucun de ceux que son Père lui a donné.
Il nous dit que notre pain manquera, et que nous mourrons de faim avec nos enfants ; pourtant le conducteur des corbeaux ne nous a pas oubliés, et il ne le fera jamais, mais nous préparera une table en présence de nos ennemis.
Il chuchote que le Seigneur ne nous livrera pas hors de l'épreuve qui apparaît indistinctement en avant de nous, et il menace que la dernière once cassera le dos du chameau. Quel menteur il est ! Le Seigneur ne nous laissera ou ne nous abandonnera jamais.
« Laissez-le s'en sortir tout seul ! » braille le démon : mais le Seigneur le fera taire en venant nous délivrer.
Il prend un grand plaisir à nous dire que la mort se montrera une épreuve au-delà de nos forces.
« Comment pourras-tu passer le Jourdain en crue ? » Mais là également il sera trouvé menteur, et nous traverserons la rivière en chantant des psaumes de gloire.
AUCUNE CONDAMNATION « En ces jours-là et en ce temps-là, dit l'Éternel, on cherchera l'iniquité d'Israël, mais elle ne sera plus; et les péchés de Juda, mais ils ne se trouveront point; car je pardonnerai à ceux que j'aurai fait demeurer de reste » (Jérémie : 50 / 20) Glorieuse parole ! Quel beau et parfois pardon est promis ici à ces nations si pécheresses, Israël et Juda ! Leur péché sera si bien éloigné qu'il ne se trouvera plus, si bien effacé qu'il n'existera plus. Gloire au Dieu qui pardonne !
Satan cherche les péchés par lesquels il peut nous accuser, nos ennemis cherchent ceux dont ils peuvent nous charger, et notre conscience elle-même s'efforce avec une ardeur maladive de nous accabler de leur poids.
Mais quand le Seigneur nous regarde au travers du sang précieux de Jésus, la crainte que nous cause cet examen s'évanouit, car ces péchés "ne sont plus," "ils ne sont point trouvés." L'Eternel a effacé nos iniquités, il a oublié nos transgressions.
Le sacrifice de Jésus a précipité pour toujours nos péchés au profond de la mer. Ils ont, aux yeux de Dieu, cessé d'exister. Réjouissons-nous et chantons de joie !
C'est l'Eternel lui-même qui donne son pardon à ses élus. Sa parole de grâce n'est pas celle d'un roi seulement, mais celle d'un Dieu. Il donne l'absolution et nous sommes absous.
Il considère nos crimes comme expiés en Christ, et, dès cette heure, il n'est plus de condamnation pour nous. Béni soit le nom de Dieu qui anéantit ainsi nos péchés.
AUCUN ETRANGER DANS LE CIEL « Tu me conduiras par ton conseil, puis tu me recevras dans la gloire »
(Psaumes : 73 / 24) De jour en jour, d'année en année, ma foi se repose, avec une confiance plus entière, sur la sagesse et l'amour de mon Dieu, et je sais que je n'aurai pas cru en vain.
Aucune de ses bonnes paroles ne m'a jamais trompé, et je sais qu'aucune d'elles ne tombera jamais à terre.
Je mets ma main dans celle de mon Sauveur, pour qu'il me conduise. Je ne sais pas quel chemin choisir, mais le Seigneur me choisira mon héritage.
J'ai besoin de conseil et de direction, car mes devoirs sont difficiles et mon avenir en dépend.
Pour cela je regarde au Seigneur, de même que le sacrificateur consultait Urim et Thummim, car je préfère le conseil du Dieu infaillible à celui de mon propre jugement ou à l'avis de mes amis. Eternel ! Tu seras toujours mon guide.
Bientôt, la fin viendra; encore quelques années, et je quitterai ce monde pour aller à mon Père.
Le Seigneur sera alors à mon chevet; il me recevra à la porte des cieux et me donnera la bienvenue dans le séjour de la gloire.
Je ne serai point un étranger dans son ciel, mais mon Père et mon Dieu y sera mon éternelle félicité.
AUCUN BESOIN DE LESINER « Celui qui fait égarer les hommes droits dans un mauvais chemin, tombera dans la fosse qu'il aura faite; mais les hommes intègres hériteront le bonheur »
(Proverbes : 28 / 10) Le livre des Proverbes est aussi un livre de promesses. Les promesses devraient être passées en proverbes pour le peuple de Dieu. En voici une digne de remarque.
Nous pensons habituellement aux biens terrestres comme réversibles; ici il est parlé d'un héritage, c'est-à dire d'une profession assurée.
Cet héritage nous est garanti de telle manière que rien ne peut nous arriver. Nous pouvons dire que nous en avons maintenant la jouissance, car il est des biens dont nous avons déjà la pleine possession.
Or qu'avons-nous déjà actuellement ?
Nous possédons le précieux sang de Christ qui nous donne la tranquillité de la conscience; l'amour de Dieu pour nous qui reste invariable et inaltérable; l'usage de la prière, par laquelle nous avons action sur le sang en tout temps; la providence de Dieu pour veiller sur nous constamment, et ses anges pour nous servir; son Saint-Esprit pour nous sanctifier et demeurer en nous.
En fait "toutes choses sont à nous, les choses présentes et les choses à venir." Christ est à nous; et même Dieu dans toute sa plénitude divine nous appartient.
Alléluia. Arrière donc les craintes, les pleurs et les plaintes; "car un héritage délicieux nous est échu, une belle possession nous est accordée."
AU COMMANDEMENT DE DIEU
« Et le reste de Jacob sera, parmi des peuples nombreux, comme une rosée qui vient de l'Éternel, comme les gouttes de pluie sur l'herbe, qui n'attend rien de l'homme, et n'espère rien des enfants des hommes »
(Michée : 5 / 7) Si ceci est vrai du peuple d'Israël, combien plus du vrai Israël spirituel, du peuple croyant en Dieu. Quand les saints sont ce qu'ils doivent être, ils sont une bénédiction incalculable parmi ceux qui les environnent.
Ils sont comme la rosée, car d'une manière tranquille et sans s'imposer, ils rafraîchissent ceux dont ils sont entourés.
Silencieusement, mais effectivement, ils remplissent un ministère en leur faveur, et contribuent à leur joie, à leur vie et à leur croissance.
Semblables à la rosée qui descend toute fraîche du ciel et brille comme des diamants au soleil, les enfants de la grâce entourent les faibles et les petits jusqu'à ce que chaque brin d'herbe reçoive sa gouttelette.
Petits comme individus, ils suffisent, quand ils sont unis, pour les œuvres d'amour que le Seigneur accomplit par eux. De simples gouttes de rosée peuvent arroser des champs étendus. Oh, soyons comme cette rosée !
Les enfants de Dieu sont aussi comme cette pluie qui vient au commandement du Seigneur, sans le consentement ni l'autorisation de l'homme.
Ils agissent toujours en vue du bien, que les hommes le désirent ou non, et ne leur en demandent pas plus permission que la pluie ne le fait : ils ne dépendent que de Dieu.
Rends-moi, Seigneur, prompt et libre pour ton service partout où tu m'assignes ma place.
ATTENTE DE LA FINALE
« Gad ! des troupes l'attaqueront ; mais lui, il attaquera leur arrière-garde »
(Genèse : 49 / 19) Plusieurs d'entre nous ont été comme la tribu de Gad. Nos adversaires ont été quelquefois fort nombreux et sont tombés sur nous comme une troupe.
Ils nous ont d'abord battus et ont triomphé, mais ils ont montré par là que cette prophétie concerne encore le peuple de Christ, qui, de même que Gad, doit être aussi assailli et souvent battu par une troupe ennemie.
Cette défaite, nous ne l'éprouvons pas sans souffrance, et nous aurions lieu de désespérer si, par la foi, nous ne saisissions la bénédiction contenue dans les dernières paroles de Job : "il les assaillira et les poursuivra;" "Tout est bien qui finit bien," dit-on.
On ne juge pas du résultat définitif d'une guerre par les succès ou les revers des premières escarmouches, mais par l'issue de l'engagement final.
Dieu donnera la victoire à la vérité et à la justice, en dernier lieu, c'est-à-dire d'une manière définitive et à toujours.
Ce dont nous avons besoin, c'est de patience et de persévérance à bien faire, et d'une confiance assurée en notre glorieux capitaine.
Il nous enseignera comme à Ezéchiel, à endurcir saintement notre face comme un diamant, afin que nous puissions tout traverser, travail, persécutions et souffrances, jusqu'à ce que nous puissions nous écrier avec bonheur : "Bataille gagnée !
Victoire !
Alléluia !" Croyons à sa promesse.
ATTENDRE SANS COURIR « Mon âme se repose en Dieu seul; c'est de lui que vient mon salut » (Psaumes : 62 / 1) Attitude bénie ! Attendre patiemment et en comptant uniquement sur lui. Que ce soit notre position dans cette journée, et chaque jour.
L'attendre pendant notre temps de loisir et notre temps de service, l'attendre dans la prière et dans la joie.
Cette attente, quand elle part du fond même de l'âme, est l'attitude vraie et sûre de la créature devant son Créateur, du serviteur devant son Maître, de l'enfant devant son Père.
Nous ne nous permettrons pas de rien dicter à notre Dieu, ni de nous plaindre de lui. Nous n'admettrons ni impertinence, ni défiance à son égard.
Nous n'oserons pas aller plus vite que lui, ni chercher le secours des autres; ce n'est pas là s'attendre à Dieu. Dieu et Dieu seul est l'attente de nos cœurs.
Assurance bénie ! C'est de lui que vient la délivrance, et de lui seul. Il en aura toute la gloire, car lui seul peut l'opérer.
Il nous délivrera du doute, de la souffrance, de la calomnie, de la détresse.
Lors même que nous ne verrions encore aucun signe de cette délivrance, il nous suffit d'attendre la volonté de Dieu, car nous n'avons aucun doute sur son amour et sa fidélité.
Son œuvre sera sûre et ne se fera pas attendre, et nous le louerons pour sa miséricorde.
AIME ET RECHERCHE LA VRAIE SAGESSE « J'aime ceux qui m'aiment; et ceux qui me cherchent me trouvent » (Proverbes : 8 / 17) La sagesse aime ceux qui l'aiment et cherche ceux qui la cherchent. Il est déjà sage celui qui désire l'être, et il a presque trouvé la sagesse, celui qui la cherche avec soin.
Ce qui est vrai pour la sagesse en général, l'est tout spécialement pour la sagesse incarnée en Jésus.
C'est lui que nous devons aimer et chercher et, en retour, nous jouirons de son amour et le trouverons lui-même de bonne heure dans la vie et de bonne heure dans la journée.
Heureux les jeunes dont les heures matinales se passent avec Jésus. On ne peut le chercher trop tôt; en faisant ainsi, on le trouvera certainement.
Les commerçants dont les affaires réussissent se lèvent le matin, et les saints dont l'âme prospère sont ceux qui cherchent Christ avec zèle.
Ceux qui ont trouvé en Jésus leur richesse sont ceux qui ont mis leur coeur à le chercher. Cherchons-le donc premièrement, c'est-à-dire de bonne heure.
Avant tout Jésus; Jésus le premier et Jésus le dernier, et rien de fâcheux n'adviendra ensuite.
Quand nous l'aurons trouvé, il se révèlera de plus en plus clairement, et se donnera plus complètement à nous.
Heureux l'homme qui cherche Celui qui, une fois trouvé, demeure à toujours avec lui et sera pour son cœur et son esprit un trésor de plus en plus précieux.
Seigneur Jésus, je t'ai trouvé; deviens ma joie et ma satisfaction suprêmes.
AFFRANCHISSEMENT COMPLET « Mais je te délivrerai en ce jour-là, dit l'Éternel, et tu ne seras pas livré entre les mains des hommes que tu crains » (Jérémie : 39 / 17) Quand les fidèles de l'Eternel ont à souffrir pour lui, ils reçoivent de précieux messages de son amour, et parfois ils ont même d'heureuses nouvelles à porter à ceux qui sympathisent avec eux et les aident.
Hebed-Melech était un Ethiopien méprisé, mais il avait eu de la bonté pour Jérémie, c'est pourquoi le Seigneur lui envoya une promesse spéciale par la bouche de son prophète.
Souvenons-nous des serviteurs de Dieu persécutés, et nous en serons récompensés.
Hebed-Melech devait être délivré de la main de ceux dont il craignait la vengeance. Il était un pauvre noir, mais l'Eternel prit soin de lui. Des milliers étaient frappés par les Chaldéens, mais cet humble nègre ne pouvait être atteint.
Nous aussi, nous pouvons craindre quelque personne considérable qui nous en veut, mais si, à l'heure de la persécution, nous avons été fidèles à la cause du Seigneur, lui aussi nous sera fidèle.
Du reste, que peut faire un homme sans la permission de Dieu ? Il pourra se mordre les lèvres de rage et grincer des dents de dépit, mais ne nous touchera pas.
Craignons le Seigneur et nous n'aurons rien d'autre à craindre. Pas un verre d'eau fraîche donné à un prophète de Dieu méprisé ne perdra sa récompense, et si nous nous levons pour Jésus, Jésus se lèvera pour nous
A CAUSE DE NOUS « Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés. »
(Matthieu : 24 / 22) Pour l'amour de ses enfants le Seigneur suspend plusieurs jugements et en abrège d'autres.
Le monde entier serait dévoré par le feu de terribles tribulations si, par égard pour ses élus, Dieu n'en tempérait la flamme.
C'est ainsi qu'il sauve ses élus pour l'amour de Jésus, et préserve l'humanité à cause de son peuple.
Quel honneur pour ses saints ! Avec quel soin ils devraient user de cette grâce auprès du Seigneur ! Il entendrait leurs prières en faveur des pécheurs et bénirait les efforts faits pour leur salut.
Il bénit les croyants afin qu'eux-mêmes deviennent une bénédiction pour ceux qui sont sans la foi.
Plus d'un pécheur vit encore et finit par être sauvé à cause des prières d'une mère, d'une femme, d'une fille auxquelles le Seigneur a égard.
Avons-nous fait usage de cette puissance merveilleuse que le Seigneur nous a confiée ? Prions-nous pour notre ville, pour notre pays, pour nos contemporains ?
Dans les temps de guerre, de famine, d'épidémie, sommes-nous des intercesseurs plaidant pour que ces jours soient abrégés ?
Pleurons-nous devant Dieu du débordement de l'infidélité, de l'erreur et de la licence ?
Supplions-nous le Seigneur d'abréger le règne du péché en hâtant sa venue glorieuse ?
Mettons nous à genoux et ne nous reposons que quand Christ apparaîtra.
A L’ENTREE ; A LA SORTIE
« Tu seras béni dans ton entrée, et tu seras béni dans ta sortie »
(Deutéronome : 28 / 6) Les bénédictions de la loi ne sont point abolies pour nous. Jésus a confirmé les promesses en portant la peine du transgresseur.
Si je garde les commandements de mon Maître, je peux donc bénéficier des grâces attachées à leur observation et m'applique cette promesse-ci.
Je pourrai donc rentrer dans ma maison, sans craindre de fâcheuse nouvelle, et me rendre à mes affaires pour m'en occuper avec soin.
J'entrerai en suite dans mon cabinet pour y entendre les bonnes paroles de mon Dieu et je ne craindrai pas, enfin, de rentrer en moi-même pour examiner attentivement ma propre conscience.
Il y a beaucoup à faire dans mon intérieur et au dedans de ma propre âme. Oh, que j'y reçoive une bénédiction, celle du Seigneur Jésus qui a promis de demeurer en moi !
Il me faut ensuite sortir.
La timidité me pousserait à rester chez moi, et à me tenir éloigné du contact d'un monde souillé.
Mais je dois sortir pour les devoirs de ma vocation; sortir aussi pour aider mes frères et être utile aux inconvertis.
Je dois être un défenseur de la foi, un ennemi déclaré du mal. Qu'il y ait aussi, à cet égard, une bénédiction sur ma sortie.
J'irai, Seigneur, là où tu me conduiras, délivrer sur ton ordre et avec la puissance du Saint-Esprit les messages dont tu me chargeras.
Seigneur Jésus, viens en moi, et sois mon hôte; puis sors avec moi, et que mon coeur brûle au dedans de moi, tandis que tu me parleras en chemin.