Méditations
Par Mr le Pasteur Daniel Montbuleau


A LA CONQUETE DE LA VICTOIRE

« Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. »
(Romains : 16 / 20)
 
Voici une promesse qui vient compléter celle que nous avons lue hier.

La conformité avec notre divin modèle ne doit pas se manifester pour nous par la blessure au talon seulement, mais aussi par la victoire sur le malin. C'est sous notre pied que le dragon doit être écrasé.

La congrégation de Rome était affligée par les luttes intérieures, mais leur Dieu, le Dieu de paix, leur donnait le repos de l'âme.

Le vieil ennemi réussissait peut-être à faire broncher ceux qui n'étaient pas sur leurs gardes et à séduire les simples; mais en définitive, il devait lui-même être foulé aux pieds par ceux qu'il avait troublés.

Cette victoire, le peuple de Dieu ne l'obtient ni par sa force ni par son adresse; Dieu lui-même se réserve d'écraser Satan; c'est sous nos pieds qu'il doit être brisé, mais c'est l'Eternel qui le brise.

Marchons donc courageusement sur le Tentateur, et non seulement les esprits malins, mais le Prince des Ténèbres lui-même s'enfuiront devant nous.

Comptons sur une prompte victoire, en gardant une confiance inébranlable en notre Dieu.

"Bientôt", heureuse perspective, nous mettrons notre pied sur le serpent ancien !

La puissance du mal sera renversée et Satan aura la tête honteusement écrasée sous le pied de l'homme. Par la foi en Jésus, mettons donc dès maintenant le pied sur le Tentateur.


A QUI LA BATAILLE
 

« Toute cette assemblée saura que l’Eternel ne délivre point par épée ni par hallebarde ; car ce combat appartient à l’Eternel, qui vous livrera entre nos mains. »  
(1 Samuel : 17 / 47)

 
Ce point doit être acquis, que la bataille appartient à l'Eternel, et nous pouvons être sûrs de la victoire, même d'une victoire telle, qu'elle fera connaître toute la puissance de Dieu.
 
L’Eternel est trop oublié par les hommes; et quand il y a une occasion de leur montrer que la grande Cause première peut exécuter ses plans sans le secours de l'homme, cette occasion est d'une valeur telle, qu'elle ne doit pas être négligée. Israël même regarde trop à l'épée et à la hallebarde.
 
Il est beau pour David de ne point avoir d'épée dans la main, et cependant de savoir que son Dieu renversera devant lui une armée d'ennemis.
 
Si nous combattons de tout notre cœur pour la vérité et la justice, n'attendons pas d'avoir à notre disposition le talent ni la fortune, ni aucun autre moyen visible d'influence; mais avec les pierres que nous trouvons dans le ruisseau, et la fronde que nous avons en main, courons à la rencontre de l'ennemi.
 
Si nous combattions pour nous-mêmes, nous pourrions avoir des craintes; mais si c'est pour Jésus que nous luttons, qui pourra nous résister ?
 
Faisons donc, sans hésitation, face au Philistin, car l'Eternel des armées est avec nous et qui sera contre nous ?


ADMETTEZ ET CONFESSEZ LE PECHE ; NE LE CACHEZ POINT

« Celui qui cache ses transgressions, ne prospérera point; mais celui qui les confesse et qui les abandonne, obtiendra miséricorde »
(Proverbes : 28 / 13)

Voici comment un pécheur coupable et repentant obtiendra miséricorde. Il doit abandonner la coutume de cacher son péché.

C'est là le jeu de la fausseté qui nié le mal, de l'hypocrisie qui le dissimule, de la vanterie qui le justifie, et de la profession ouverte qui cherche à le compenser par de bonnes œuvres.

Mais l'affaire du pécheur doit être de le confesser et de l'abandonner. Les deux choses doivent être simultanées. Qu'il fasse sa confession au Seigneur lui-même avec droiture et honnêteté, avouant le mal en sentant et détestant son péché; en s'abstenant de jeter la faute sur les autres, d'accuser les circonstances, et de chercher des excuses dans sa faiblesse naturelle.

Déchargeons notre conscience entièrement et reconnaissons-nous coupables devant l'acte d'accusation. Il n'y a de miséricorde qu'à ce prix.

Ensuite abandonnons le péché. Après avoir avoué notre faute, désavouons toute intention d'y persister dans le présent et pour l'avenir. Nous ne pouvons demeurer dans la rébellion et habiter en même temps avec la Majesté du Roi.

L'habitude du mal doit être délaissée ainsi que les lieux, les compagnies, les lectures, et toute poursuite de ce qui nous éloigne du bien.

Ce n'est ni la confession de nos péchés, ni notre réforme à leur égard qui, en elles-mêmes, nous procurent le pardon, mais elles sont la condition pour qu'il nous soit accordé par la foi au sang de Christ.

 

AIMER A LA PERFECTION

« Avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue pour passer de ce monde au Père, comme il avait aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu'à la fin »
(Jean : 13 / 1)

 
Il y a ici un fait qui devient pour nous une promesse; ce que notre Sauveur était, il l'est encore; ce qu'il a fait pour les bien-aimés avec qui il vivait sur cette terre, il le fera encore, tant que le monde durera.

"Comme il avait aimé les siens:" n'est-ce pas merveilleux ? Qu'il puisse avoir aimé les hommes tels qu'ils sont, c'est un miracle ! Qu'y avait-il dans ses pauvres disciples pour qu'il les aimât ? Et qu'y a-t-il en moi ?

Mais quand Jésus a commencé d'aimer, il est dans sa nature de continuer à aimer. Cet amour ait des saints "les siens; " titre béni !

Il les a acquis par son Seigneur, et ils sont son trésor. Comme ils sont les siens, il ne les perdra pas. Ils sont ses bien-aimés, il ne cessera pas de es aimer. Mon âme, dis-toi qu'il ne cessera jamais de t'aimer !

"Il les aima jusqu'à la fin; " la passion dominante qui, jusqu'à sa mort, remplit le coeur du Sauveur, fut l'amour des siens.

Il les aima autant qu'il est possible d'aimer, jusqu'à se donner et mourir pour eux: il ne pouvait faire davantage. C'est l'amour parfait, dans lequel il n'y a ni exaltation, ni retour, ni infidélité, ni réserve, et qu'il a prodigué à tous les siens avec abondance.

C'est là l'amour de Jésus pour tous ceux qui font partie de son peuple. Chantons en retour un cantique à notre Bien-aimé.

 

AVEC MOI OU QUE JE SOIS

« Ce ne sera point à vous de combattre en cette bataille; présentez-vous, tenez-vous là, et voyez la délivrance que l'Éternel va vous donner. Juda et Jérusalem, ne craignez point, et ne soyez point effrayés ! Demain, sortez au-devant d'eux, et l'Éternel sera avec vous »
(2 Chroniques : 20 / 17)

 
C'était là une grande grâce pour Josaphat, car une nombreuse multitude était sortie contre lui; et c'en sera une grande pour moi aussi, car j'ai de pressants besoins, et je n'ai ni force ni sagesse. Si le Seigneur est avec moi, peu importe qui me quitte. Si le Seigneur est avec moi, je vaincrai dans le combat de la vie, et plus seront grandes mes épreuves, plus glorieuse sera la victoire. Mais suis-je assuré que l'Eternel est avec moi ?

Certainement il est avec moi, si je suis avec lui. Si j'ai confiance dans sa fidélité et foi dans sa Parole, et que j'obéisse à ses commandements, il sera sûrement avec moi. Si je suis du côté de Satan, Dieu est contre moi, il ne peut en être autrement; mais si je vis pour honorer Dieu, je peux être sûr qu'il m'honorera aussi.

Je suis assuré que Dieu est avec moi, si Jésus est mon seul, unique Sauveur. Si j'ai confié mon âme aux mains du Fils unique de Dieu, alors je peux être certain que Dieu le Père déploiera toute sa puissance pour me préserver, de crainte que son Fils ne soit déshonoré.

Que la foi me soit donnée pour que je m'empare de la courte mais douce promesse de ce jour ! Seigneur, accomplis ta parole pour ton serviteur ! Sois avec moi dans la maison, dans la rue, dans les champs, dans la boutique, que je sois en compagnie ou que je sois seul. Et sois aussi, Seigneur, avec ton peuple tout entier ! Amen !

 

AYEZ PEUR D’AVOIR PEUR

« Ne les crains point; car je suis avec toi pour te délivrer, dit l'Eternel. »
(Jérémie : 1 / 8)

 
Pourquoi donc craindre, si Dieu est avec nous ? La crainte nous fait hésiter et nous met en danger de broncher. Redoutons l'orgueil, mais fuyons tout autant la lâcheté, et osons être des Daniel. Notre grand Capitaine doit être servi par de braves soldats.

Dieu est avec ceux qui sont avec lui; bel encouragement pour eux à la bravoure ! Il ne nous abandonnera jamais au moment de la lutte. On vous menace peut-être ? Pourquoi avoir peur d'hommes mortels ? Vous êtes en danger de perdre votre situation ?

Le Dieu que vous servez saura trouver du pain et de l'eau pour ses serviteurs. Ayez seulement confiance en lui. Qu'on jette le ridicule sur vous, cela brise-t-il vos os ou votre cœur ? Supportez-le pour l'amour du Christ, et réjouissez-vous de ce que vous en êtes jugés dignes.

Dieu est avec ceux qui le servent dans la vérité, la justice et la sainteté, pour les délivrer; et il vous délivrera si vous êtes de ceux-là. Voyez comment Daniel sortit de la fosse aux lions, et souvenez-vous de la délivrance des trois jeunes hommes dans la fournaise.

Votre cas n'est pas aussi grave que le leur; mais quand il le serait, le Seigneur vous garantira si bien que vous serez plus que vainqueurs.

Craignez surtout de craindre et soyez effrayés d'avoir peur. Votre pire ennemi est dans votre propre sein. Mettez-vous à genoux et criez au secours, et dites en vous relevant: "l'Eternel est pour moi; je ne craindrai point."


LA CONNAISSANCE DE DIEU A NOTRE EGARD
 
Dieu me connaît et il te connait

 
Psaume : 139 / 1 : Éternel ! tu me sondes et tu me connais,
 
.2 Tu sais quand je m'assieds et quand je me lève, Tu pénètres de loin ma pensée;
 
.3 Tu sais quand je marche et quand je me couche, Et tu pénètres toutes mes voies.
 
.4 Car la parole n'est pas sur ma langue, Que déjà, ô Éternel! tu la connais
entièrement.
 
« Seigneur, tu regardes jusqu’au fond de mon cœur et tu sais tout de moi » (Psaume : 139) (traduction : Français courant)
 
Il nous arrive souvent de penser que les autres décidément ne comprennent rien à ce que nous vivons !
 
C’est normal, puisqu’ils ne voient que l’aspect extérieur des choses !
 
Nos réactions, nos impatiences sont souvent liées à notre vie intérieure : si nous sommes frustrés, fatigués, déçus nous sommes peu enclins à accueillir les autres !
 
C’est dans un tel moment que m’a été donné ce Psaume : 139 !
 
Il dit toujours la même chose : le Seigneur sait tout de ma vie, avant même que j’ouvre la bouche : « Je n’ai pas encore prononcé un seul mot, que tu sais déjà tout ce que je vais dire » (Psaume : 139 / 4)
 
Alors je n’ai pas besoin de lui faire le catalogue de ce qui ne tourne pas rond dans ma vie, car il le sait. « Que tu me connaisses à ce point est trop merveilleux pour moi ! » (Psaume : 139 / 6)
 
Je ne suis donc pas seul avec moi-même !
 
Dieu est proche de moi, de ce que je vis !
 
Il est le compagnon sur ma route !
 
Avec lui je veux marcher avec assurance. Avec lui je veux vivre joies et peines
 
« … conduis-moi sur le chemin qui est toujours le tien ! » (Psaume : 139 / 24)
 
Bien que Dieu sache tout de notre vie il nous dit :
 
Matthieu : 7 / 7 : « Demandez, et l'on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l'on vous ouvrira. »
 
Matthieu : 7 / 8 : « Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l'on ouvre à celui qui frappe. »
 
A Bartimée, Jésus, prenant la parole, lui dit : « Que veux-tu que je te fasse? Rabbouni, lui répondit l'aveugle, que je recouvre la vue. (Marc : 10 / 51)
 
Dieu veut que nous confessions nos besoins


QUEL EST LE TEMOIGNAGE DE NOTRE VISAGE POUR CEUX QUI NOUS ENTOURENT
 
Quel reflet sur mon visage ?

 
« Nous tous qui, le visage dévoilé, reflétons comme un miroir la gloire du Seigneur » (2 Corinthiens : 3 / 18)
 
Le livre de l’Exode raconte que Moïse se couvrait le visage d’un voile, parce que ce visage rayonnait depuis qu’il avait rencontré Dieu.
 
Le visage est la partie la plus expressive de notre personne.
 
Il sait dire la joie, la peine, la tendresse, mais aussi la dureté. Notre visage se marque au fil des années par des rides creusées par les soucis.
 
C’est avec notre visage que nous allons à la rencontre des autres.
 
Souvent quand je passe devant un miroir ou une vitrine d’un grand magasin je suis effrayé : « c’est qui cet homme au visage sévère ? »
 
Les jeunes diraient « t’as vu ta tête ! ». D’autres amis pour se moquer diraient : « la tête austère d’un chrétien »
 
Quelle tête j’aimerais donc avoir ?
 
La tête de quelqu’un qui dit qu’il est sauvé …
 
La tête de quelqu’un qui est aimé par Dieu …
 
La tête de quelqu’un qui est joyeux dans l’espérance…
 
La tête de quelqu’un qui reflète comme dans un miroir la gloire de Dieu.
 
« Quand on tourne vers lui les regards on est rayonnant de joie » (Psaume : 34 / 6)
 
Que ceux qui nous rencontrent aujourd’hui puissent lire sur nos visages, la joie, l’amour, la paix reçus de Dieu dans nos vies.
 
IL FAUT PARLER AVEC DIEU
 
Exode : 34 / 29 : Moïse descendit de la montagne de Sinaï, ayant les deux tables du témoignage dans sa main, en descendant de la montagne ; et il ne savait pas que la peau de son visage rayonnait, PARCE QU'IL AVAIT PARLE AVEC L'ÉTERNEL.

IL FAUT RECHERCHER LES CHOSES D’EN HAUT
 
JESUS (Matthieu : 17 / 2) : et il les conduisit à l’écart SUR UNE HAUTE MONTAGNE. Il fut transfiguré devant eux ; son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière.
 
IL FAUT DEMEURER ET CONFESSER LA PAROLE DE DIEU
 
ETIENNE (Actes : 6 / 15) : Tous ceux qui siégeaient au sanhédrin ayant fixé les regards sur Étienne, SON VISAGE LEUR PARUT COMME CELUI D'UN ANGE.
NOTRE PRIERE
 
(Psaume : 67 / 1) : Que Dieu ait pitié de nous et qu'il nous bénisse, QU'IL FASSE LUIRE SUR NOUS SA FACE !


APPRENDS-NOUS A AIMER
 
AIMER DIEU

 
1 Jean : 5 / 3 : « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements ! Et ses commandements ne sont pas pénibles … »
 
En effet, aimer Dieu implique que nous obéissions à Ses commandements. Et Ses commandements ne sont pas pénibles !
 
Jean 14 : 23 : Jésus répondit : « Celui qui m’aime, obéira à ce que je dis. Mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui, mon Père et moi, et nous habiterons chez lui »
 
Aimer Dieu est le plus grand commandement de Dieu !
 
Et cet amour doit se traduire par l’obéissance à ses commandements.
Cela peut paraître difficile !
 
Mais écoutons la promesse de Jésus : nous serons aimés du Père Céleste et avec Jésus, le Père viendra habiter dans notre cœur : ainsi, Dieu sera là pour nous défendre et pourvoir à tous nos besoins !
 
Oui, Seigneur, apprends-moi à t’aimer chaque jour un peu plus !
 
Et c’est ainsi que chaque jour, nous serons de plus en plus bénis


NOTRE FORCE DANS CE MONDE D’EPREUVES C’EST LA FOI
 

Crois seulement en Jésus dans sa Parole
 
En Afrique on avait l’habitude, de  croiser des camions de livraisons affichant le verset biblique : 
 
MAIS NE CRAINS PAS, CROIS SEULEMENT (MARC : 5 / 36)
 
Jésus adresse cette parole à un homme désespéré, qui vient de perdre sa fille.
Jaïrus, tout chef de la synagogue qu’il était, est allé se jeter aux pieds de Jésus pour demander la guérison de son enfant.
 
Mais le temps que Jésus arrive, la fille est déjà morte.
 
Certains dans l’entourage pensent que ce n’est plus la peine d’appeler Jésus.
 
Sois sans crainte, crois seulement. Malgré les évènements, et même lorsque l’on a rien d’autre où s’accrocher, il faut croire à la présence de Dieu et à sa Parole.
 
Marc : 5 / 36 : Mais Jésus, sans tenir compte de ces paroles, dit au chef de la synagogue: Ne crains pas, crois seulement.
 
La foi nous permet d’espérer plus que les apparences. Par la foi nous savons, sans toujours le ressentir, que Jésus est là, malgré l’épreuve.
 
La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. (Hébreux : 11 / 1)
 
 



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