Méditations

DU SUCCES SPIRITUEL
Le pasteur F.B. Meyer, homme puissamment employé par Dieu, rêva une nuit qu'il se glorifiait grandement de ses dons spirituels et du succès que le Seigneur lui accordait dans son ministère.

Aussitôt, il vit un ange venant lui annoncer que son succès était dû à une veuve de son église qui ne cessait de rappeler son nom et son ministère au trône de la grâce, et qui, chaque fois qu'il prêchait, se tenait dans le banc le plus proche de l'estrade et intercédait avec persistance en sa faveur.

Application :

Tout "succès" spirituel est fonction de la prière, car Diei ne donne pas Sa gloire à une autre.
REFUGE DANGEREUX
Deux soldats au cours de la Deuxième Guerre mondiale se réfugièrent sous un camion poids lourd lors d'une attaque aérienne.

Aucune bombe n'atteignit le véhicule; heureusement pour eux, car ils apprirent après le bombardement que le camion était chargé de dynamite.


Application :

Il en est ainsi de beaucoup de personnes qui se croient en sécurité en raison de leur religion, de leurs bonnes œuvres, mais qui ne sont pas pour autant à l'abri du jugement de Dieu.
 
LE TRAIN 
Assis sur le dernier banc de l'église, un dimanche matin, un garçonnet se lassait d'un long sermon dont il ne comprenait pas le sens.

Pour se divertir, il se mit à jouer au train. 

Il se glissa par-dessus le banc : c'était un viaduc.
Ensuite, il se faufila sous le banc : c'était un tunnel. Il amorça ainsi plusieurs fois son circuit.

Finalement, une femme, fatiguée, se retourna et, l'index sur les lèvres, lui fit : "Pcht, pcht,pcht".


"Ah, lui répondit l'enfant tout radieux, vous jouez aussi au train !".

Application :

"Prends garde à ton pied, lorsque tu entres dans la maison de Dieu, et approche-toi pour écouter..." (Ecclésiaste : 4 / 17)

OUBLIE DE DETACHER LE BATEAU
Au soir d'une belle journée d'automne, deux campagnards décidèrent de traverser le lac en canot pour aller "boire un pot" au restaurant sis sur l'autre rive.

Ils s'y attardèrent, au point que c'est aux petites heures du jour seulement qu'ils sortirent tumultueusement de l'établissement.

Un peu obnubilés, ils s'installèrent dans leur barque pour entreprendre le trajet de retour.

Gaillardement ils se mirent à ramer et le firent avec vigueur deux heures durant.

Finalement l'un des fêtards dit à son collègue : "Ne penses-tu pas que nous devrions avoir atteint l'autre rive depuis longtemps ?" "Oui, certainement !" lui répondit son camarade, "mais c'est parce que nous n'avons pas ramé avec assez d'énergie".


Ils redoublèrent d'effort et ils ramèrent résolument une heure encore.

C'est alors que pointa le crépuscule et que les deux infortunés durent constater avec stupéfaction qu'ils étaient toujours au même endroit, car ils avaient oublié de détacher leur bateau.


Application :  

Ainsi en est-il de l'homme irrégénéré.

Il est retenu par les amarres de Satan.

Peu importent les efforts qu'il fournira pour atteindre l'autre rive !

S'il n'a pas été démarré par Christ, il découvrira un jour qu'il est resté accroché au rivage de son état de pécheur.


Et il en est de même pour tous les croyants qui restent attachés aux choses du monde; ils font du "sur place".
LE SCULPTEUR
Un groupe de touristes visitait la ville de Londres et fut conduit par le guide dans un atelier de sculpteur.

Après que toutes les techniques de ce vieux métier furent considérées et discutées, le guide laissa les touristes s'approcher de l'ouvrier qui travaillait une tête de lion.

"Est-ce difficile de sculpter un lion ?" demanda une petite dame qui regardait avec admiration l'œuvre de l'artiste.


"Oh non !" répondit malicieusement le sculpteur."

Il s'agit simplement de faire sauter tout ce qui ne ressemble pas à un lion.

"
Application : 

Est-ce difficile d'être un vrai chrétien ?

Non, il s'agit simplement "de faire sauter" tout ce qui ne ressemble pas à un chrétien (mensonge, tricherie, impureté, compromis, mondanité, etc.)
TOUS ONT BESOIN DE CHRIST
Quelqu'un a fait remarquer que l'abeille aussi bien que l'éléphant avaient besoin de l'arche de Noé pour échapper au déluge.

Ni la taille ni la puissance de l'éléphant ne lui garantissaient le salut, mais l'arche exclusivement.


Application :

Il en va de même pour l'homme.

Ni son statut social, ni sa justice propre, encore moins ses œuvres, si bonnes ou si grandes soient-elles, pourraient lui assurer le salut, mais Jésus-Christ seul.

 
Ainsi, le plus petit comme le plus grand des humains, tous ont besoin du Sauveur pour échapper à la damnation éternelle.
UNE LETTRE SANS MESSAGE
Lorsque l'évangéliste Moody entra dans l'auditorium où des milliers de personnes s'étaient réunies pour l'entendre, un homme lui remit un billet soigneusement plié.

Pensant qu'il s'agissait d'un avis, il glissa le papier dans sa poche et continua de se frayer un chemin jusqu'à l'estrade.

Parvenu au pupitre, il déplia le papier et s'apprêta à le lire.

Mais sur le billet figurait un seul mot : "Idiot".

Moody ne perdit pas contenance et, s'adressant à la foule, il dit : 
"Déjà plusieurs fois dans ma vie j'ai reçu une lettre que l'expéditeur avait oublié de signer. Mais en entrant dans cette salle on m'a remis une feuille portant un seul mot : Idiot ! Je dois dire que cela sort vraiment de l'ordinaire, car pour la première fois de ma vie, je reçois une lettre signée par un individu qui a oublié d'écrire le message".
JE T'EN ENVERRAI ENCORE
Un pasteur d'une importante église raconte l'histoire suivante au sujet de deux hommes de sa paroisse dont l'un était riche et l'autre misérablement pauvre.

Un jour, le riche décida d'aider le pauvre et lui envoya une modique somme d'argent avec ces mots : "Ceci est pour toi. Emploie-le judicieusement et plus tard je t'en enverrai encore".

Au bout de quelques temps, le riche envoya à nouveau une petite somme à son ami nécessiteux avec les mots : "Je t'en enverrai encore". ainsi, le pauvre reçut régulièrement un petit montant d'argent, toujours accompagné de la promesse : "Je t'en enverrai encore".

Application : 

Le Seigneur ne fait-il pas de même avec les siens ?

Il ne leur envoie pas tout le lot d'un seul coup mais il leur donne au fur et à mesure de leurs besoins.

Ses biens leur parviennent avec la promesse expresse : "Je t'en enverrai encore".
L'ARAIGNEE PROTECTRICE
Félix de Nola fuyait un jour devant quelques truands qui manifestement avaient résolu de porter atteinte à sa vie.

Tout en courant il criait à Dieu, implorant son secours.

Finalement il trouva refuge dans une cave.

A peine eut-il fermé la porte qu’une araignée se mit à tisser sa toile sur la serrure.


Quand les poursuivants arrivèrent à cette maison, l’un d’eux s’apprêta à inspecter le sous-sol.

Mais apercevant la toile d’araignée sur la serrure, il renonça à l’inspection de cet endroit, pensant que personne n’aurait pu entrer par cette porte sans déchirer le frêle rideau de soie.


Les agresseurs poursuivirent leur route et l’homme de Dieu échappa à leurs griffes.

Le Seigneur avait protégé son serviteur. Il fit ensuite le commentaire suivant au sujet de son expérience :
« Même une toile d’araignée devient un mur quand Dieu est là. Mais là où Il n’est pas, un mur n’est qu’une toile d’araignée. »

Moralité :

« Du sein de la détresse j’ai invoqué  l’Éternel ; l’Éternel m’a exaucé, m’a mis au large. L’Éternel est pour moi, je ne crains rien : que peuvent me faire des hommes ? » (Psaume : 118 / 5-6)


« Le nom de l’Éternel est une tour forte, le juste s’y réfugie et se trouve en sûreté. » (Proverbes : 18 / 10) 
LE FAUX BERGER
Voyageant au Proche-Orient, un chrétien rencontra un berger qui, selon la tradition, appelait toujours ses brebis par leur nom.

Le touriste dit au berger : « Permettriez-vous que je revête votre tunique, que je me coiffe de votre turban et que je me serve de votre houlette pour voir si vos brebis me suivront, moi, un étranger ?

Le berger lui permit de tenter l’expérience. Ainsi travesti et imitant au mieux la voix du berger, le chrétien se mit à appeler les brebis : « Mina, Mica, Susa, venez… »

Mais tout le troupeau s’enfuit devant lui.

Alors le croyant demanda au berger : « N’y aura-t-il pas une brebis qui me suivra ? »

« Oh si ! répondit le berger, quelques-unes le feront ; les malades ; car elles suivraient n’importe qui. »


Moralité : Le Seigneur avait annoncé que de faux bergers s’introduiraient dans le troupeau.Veillons à notre santé spirituelle afin de ne pas être leurrés. 
 
 



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