Méditations

ATTITUDE ENVERS L'OEUVRE DE BACH
En 1928, les éditeurs d'une revue allemande ayant appris que le grand savant Albert Einstein était un violoniste accompli, le talonnaient pour lui faire dire ce qu'il pensait de Bach. Il répondit sur un ton bourru : "Ce que j'ai à dire de l'œuvre de Bach ? Ecoutez-la, jouez-la, admirez-la...et taisez-vous". 

Application

Ne devrions-nous pas avoir la même attitude envers l'œuvre de notre Dieu ?L'admirer, l'écouter, la jouer, la chanter et l'appliquer dans nos vies, sans répliques ni hésitations.

LA BOUTEILLE BRISEE
Georges, chrétien plein d'amour pour les âmes perdues, témoignait partout de sa foi. Son collègue de travail, un pharmacien du nom de Henry, lui tenait particulièrement à cœur.

Mais chaque fois que Georges lui parlait du Seigneur, Henry tournait ses propos en dérision.Un jour, une petite fille présenta à Henry une ordonnance pour sa mère alitée.

Il mélangea quelques drogues, versa le contenu dans un flacon et le remit à la petite fille qui franchit prestement la porte et s'en alla en courant.

Lorsque le pharmacien remit les bouteilles en place, il constata avec horreur et stupéfaction qu'il avait pris par inadvertance une bouteille contenant un poison mortel.Il ne connaissait pas la fillette, ni son adresse.

Henry fut terriblement tourmenté. Dans quelques instants, la mère allait avaler le breuvage mortel. Il en eut des sueurs froides.

Quelle responsabilité, quelles conséquences désastreuses non seulement pour cette famille, mais aussi pour sa carrière et sa personne.

Soudainement il se souvint de son collègue Georges et du Dieu dont il lui avait souvent parlé.

Immédiatement il se mit à genoux et implora le secours de ce Dieu qu'il ne connaissait pas, mais qui selon Georges est vivant et sait faire des miracles.

Il pria donc intensément, demandant à Dieu d'intervenir dans ce cas désespéré.

Peu de temps après la porte s'ouvrit et la petite fille tout éplorée confessa au pharmacien : "Je suis désolée, Monsieur, mais j'ai trébuché dans ma course; le flacon s'est brisé et le liquide s'est entièrement répandu.

Pouvez-vous me donner une autre potion ?"

C'est avec joie et grand soulagement que le pharmacien s'exécuta.

Cet incident bouleversa la vie de Henry et il ne fut plus jamais le même, car il savait maintenant d'expérience que Dieu exauce les prières.

Aussi se donna-t-il à Christ sans hésiter.

Applications :

Témoignons en toutes occasions, favorables ou non, car le Seigneur s'arrange toujours pour faire germer la semence. "Ainsi en est-il de ma parole qui sort de ma bouche, elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins" Esaïe: 55 / 11.

LA FOLIE DE L'HOMME SAGE 
 
On raconte que Saint Augustin, se promenant près de la mer, vit des enfants qui y puisaient de l'eau à l'aide de coquillages et la versaient dans un trou.

"Que faites-vous là ?" leur dit-il.

"Nous vidons la mer pour voir ce qu'il y a au fond...

"Augustin sourit et continua sa promenade.

Quelle simplicité, pensait-il, que celle de ces enfants qui s'imaginent pouvoir vider la mer pour en sonder les profondeurs !

Et pourtant ne suis-je pas un enfant comme eux quand je prétends sonder les mystères de l'essence divine ?

Applications

Que de gens naïfs, aujourd'hui, croient pouvoir analyser Dieu plutôt que de l'accepter simplement. Ils sont en réalité comme ces enfants, persuadés d'être en train de vider l'océan, mais inconscients, apparemment, de leur sottise.
DETTE REMISE
Dans un village d'Écosse vivait un médecin chrétien de grande renommée.

Peu après sa mort ses livres de comptabilité furent soigneusement examinés.


On remarqua que plusieurs sommes étaient biffées à l'encre rouge, avec la mention : "Annuler, trop pauvre pour payer".

La femme du brave docteur lui ressemblait malheureusement bien peu.Immédiatement elle fit en sorte que des procédures soient engagées en justice contre les débiteurs.

Quand le cas fut traité, le juge demanda à la veuve :"Est-ce bien là l'écriture de votre mari ?""Oui, certainement", répondit-elle.
 
"Alors, lui déclara le juge, il n'y a aucun tribunal dans tout le pays qui pourrait exiger de ceux auxquels votre mari a remis leur dette de vous rendre quelque argent.

Application :

Nous pouvons avoir dans le domaine spirituel la même assurance : Christ a payé notre dette aux termes de la loi.

Dieu a confirmé son acceptation du sacrifice de la croix en ressuscitant Christ d'entre les morts.

C'était sa façon d'écrire sur notre dette :
"Annuler, trop pauvre pour payer".Quand un pécheur accepte Christ par la foi, Dieu le déclare justifié ou libéré de toute charge; son casier est alors vierge.
LE CLOWN DECU 
Voilà quelques années, un célèbre psychiatre reçut la visite d'un homme apparemment bien équilibré, mais profondément abattu par le sentiment de mélancolie qui l'assaillait.

Consciencieusement le psychiatre entreprit son travail thérapeutique et, à la fin de l'entrevue, dit à son patient : "Allez donc au cirque qui se trouve dans notre ville.

Il y a un clown fameux qui amuse tout le monde et il est unique en son genre; ça va vous faire beaucoup de bien".
Alors cet homme fondit en larmes en disant : "Ce clown, c'est moi".

Application :

"Au milieu même du rire le cœur peut être affligé". (Proverbe : 14 / 13)

LA PARABOLE DE SPURGEON
Il vivait au Moyen Age, raconte Spurgeon, un despote qui fit venir en sa présence son forgeron et lui ordonna de forger une chaîne bien solide.

Au bout de quelques jours l'artisan revint et lui présenta le produit de son travail.

Le dictateur n'était pas satisfait.

A son avis la chaîne devait être allongée.

Il ordonna à l'ouvrier de revenir avec la chaîne doublée de sa longueur.

Une semaine plus tard le forgeron se présenta encore auprès du maître et à nouveau celui-ci ordonna de doubler la longueur de la chaîne.

L'artisan revint pour la troisième fois avec sa chaîne allongée.

Alors le tyran s'en servit pour lier le forgeron et le faire enchaîner dans le cachot.


Application :

"C'est ce que le diable fait avec les hommes", disait Spurgeon. "Il les oblige à forger leur propre chaîne dont il se servira pour les enchaîner dans les ténèbres du dehors".

LA PHOTO DES ORPHELINS
Au début du siècle vivait en Allemagne un riche industriel qui avait fait ériger un orphelinat pour enfants nécessiteux.

M
iséreux, sales et en haillons, ils entrèrent en grand nombre chez ce bienfaiteur.

A leur arrivée, le directeur fit prendre une photographie de chacun d'eux qu'il rangea soigneusement parmi les archives de la maison.


Quelques années plus tard, lorsque l'un de ces jeunes avait l'audace de se glorifier d'une manière ou d'une autre, le directeur lui présentait la photographie en question en disant : "Regarde ce que tu es en réalité.

Si aujourd'hui tu es bien habillé et bien instruit, c'est grâce à tout ce que j'ai fait pour toi et tu n'as pas, par conséquent, à te vanter de ce que tu as reçu".


Application :

Lorsque nous serons tentés de nous glorifier quelque peu de notre savoir, de notre éducation, de nos dons naturels, nous ferons bien de nous souvenir de cette anecdote.

Ne sommes-nous pas, sur le plan spirituel, comme ces gamins, les objets d'une faveur spéciale ?

Souvenons-nous de notre état initial de pécheurs perdus et de toutes les bontés que Dieu nous a prodiguées depuis ces premiers jours de notre entrée dans le royaume de Dieu.
IL FAUT QUE JE VIVE
Au terme d'une visite médicale, un médecin présenta à son patient une facture pour sa consultation.

Quelque peu étonné par la somme qu'il devait verser, le patient se consola en se disant : "Après tout, il faut qu'il vive".

Avec la facture, on lui remit aussi une prescription.

Il se rendit donc chez le pharmacien qui, après lui avoir fourni les médicaments, lui présenta également une facture qui elle aussi était salée.

Mais il se consola encore en disant : "Lui aussi, il faut qu'il vive".


Rentré chez lui, le patient prit tous ces médicaments et les jeta à la poubelle en s'écriant : "Moi aussi, il faut que je vive".

Application :

Malheureusement, un grand nombre agissent de la même façon avec l'Évangile, la médication de nos âmes.

Préférant le "jeter à la poubelle", ils s'exclament : "Je veux vivre !" oubliant que leur santé spirituelle est en danger.

Cette façon d'agir mène à la mort spirituelle et éternelle.
LE TABLEAU DE CHASSE
Durant la Deuxième Guerre mondiale, les pilotes de l'armée britannique avaient établi dans leur réfectoire un placard qu'ils appelaient le tableau de chasse.

Sur celui-ci les victoires journalières confirmées de chacun étaient inscrites.
 
Application :

Ce qui importera un jour devant Dieu, ce seront nos victoires confirmées, non pas nos victoires imaginaires.
QUAND IL REVIENDRA
Dans quel état spirituel le Seigneur nous trouvera-t-il à son retour ?

Un chrétien a dit à ce sujet qu'il aimerait être tellement occupé à gagner les âmes lorsque le Maître paraîtra, qu'il souhaitait se voir monter à la rencontre du Seigneur ayant un pécheur à sa main droite et un autre à sa main gauche.

 
Au cours de l'ascension, il dirait à l'un comme à l'autre : "Veux-tu accepter Christ maintenant ? Autrement je te laisse tomber !"
LE LEPREUX MODERNE
Charles Gross, ouvrier dans une usine de produits chimiques, se trouvait en grande difficulté.

Il avait travaillé plusieurs années dans cette entreprise, mais après être entré en contact avec des substances toxiques, il était tombé malade et dut abandonner son poste.


Après sa convalescence, il entreprit de chercher un nouvel emploi dans un autre domaine.

Mais partout où il s'adressait, il essuyait des refus.

Personne ne voulait engager un homme intoxiqué.

On le considérait, selon ses propres paroles, comme un lépreux.


Application :

Ils sont légion les gens qui œuvrent toute leur vie dans la sphère du péché, sans jamais en sortir.

Mais pour tous et chacun vient le jour où le poison du péché aura fait son effet mortel.


Beaucoup pensent qu'ils pourront alors sans difficulté s'adresser au ciel et qu'on les accueillera les bras ouverts.

 
Mais on leur dira, comme à Charles Gross : "Vous êtes considéré comme lépreux ! Ne venez pas contaminer le ciel".

ATTENTION A LA MONDANITE
Tant que le bateau flotte sur la mer, a remarqué quelqu'un, tout va bien.

Mais si la mer flotte dans le bateau, il y a grand problème.

Application :

Il en va de même pour la vie chrétienne.

Tant que notre barque flotte victorieusement sur les eaux de ce monde, tout va bien.

Mais si nous laissons les eaux de la mondanité pénétrer notre vie, nous risquons de couler.

Faisons donc tous nos efforts pour vider notre bateau de toute mondanité. 
MANQUE DE PUISSANCE
Un citadin décida un jour d'aller à la campagne rendre visite à un ami qu'il savait vivre avec sa famille dans une misérable masure, privé de tout confort.

Lorsqu'il arriva sur les lieux, il découvrit que la vieille maison avait subi une entière rénovation.

Ses amis avaient installé des lampes électriques, une cuisinière dernier cri et bien d'autres accessoires modernes.


Mais ce qui surprit le visiteur, ce fut de voir la maîtresse de maison employer, malgré son nouvel équipement, son vieux fourneau à bois et ses lampes à pétrole ancestrales.

Constatant la perplexité du visiteur, la femme lui dit : "Ne soyez pas confus, Monsieur. Nous avons effectué de grands changements ici, mais l'électricité, nous n'avons pas encore pris la décision de l'installer."


Application :

Tout homme régénéré a connu un grand changement dans sa vie.

Il a aussi reçu une puissance génératrice, le Saint-Esprit.

Malgré cela, beaucoup vivent charnellement, comme s'ils n'avaient pas de puissance.

 
L'Ecriture dit : "Ton Dieu ordonne que tu sois puissant." Psaume : 68 / 19"Soyez remplis du Saint-Esprit." Éphésiens : 5 / 18
LA MISERE DANS L'ABONDANCE
Lorsque la célèbre Hetty Green mourut, en 1916, elle laissa à ses héritiers une imposante fortune de 100 millions de dollars.

Elle avait, malgré sa richesse, l'habitude de ne manger que des repas froids, car cela lui coûtait trop de les faire chauffer.

Son fils dut se faire amputer une jambe parce qu'elle avait longuement retardé cette opération, espérant toujours trouver une clinique où les soins étaient  dispensés gratuitement.

Elle était extrêmement riche et cependant elle avait choisi de vivre comme une misérable.


Application :

De la folie ? Peut-être. De l'excentricité ? Certainement.

Mais combien l'attitude de cette femme stupide illustre bien celle de certains croyants qui ont à leur disposition tant de richesses spirituelles et qui néanmoins sur le plan spirituel vivent comme des miséreux.
"Tel fait le pauvre et a de grands biens." (Proverbes: 13 / 7)
ON N'ENTRE PAS ICI SANS CRAVATE
Un homme, perdu dans le désert, se traîne dans les sables brûlants.

Il rencontre un marchand qui essaie de lui vendre une cravate.

D'une voix rauque, il le traite de fou : vend-on une cravate à un homme qui meurt de soif ?

Le marchand hausse les épaules et poursuit son chemin.


En début de soirée, le voyageur assoiffé relève la tête et n'en croit pas ses yeux : il a atteint un restaurant dont le parc de stationnement est rempli d'autos !

Il se traîne jusqu'à la porte et, sur le point de s'effondrer, gémit : 
A boire, par pitié !Désolé, répond le portier, on n'entre pas ici sans cravate.

Application :

Bien des gens, traversant le désert de ce monde, assoiffés de plaisirs, traitent de fous ceux qui veulent leur présenter l'Evangile, considérant son message sans valeur.

Mais quand ils voudront entrer à "l'Hôtel du Seigneur", on leur dira : "Désolé, on n'entre pas ici sans un cœur régénéré".

 
 
 



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