LA POLLUTION La ville de Chiba, au Japon, est fière de son nouveau détecteur de pollution qui sort véritablement de l'ordinaire. Il est installé devant la gare centrale et on espère qu'il contribuera à attirer l'attention du public sur le problème de la pollution.
Il s'agit d'une armature de fer de 6,50 mètres de haut portant un panneau de 4 mètres sur 2,50 mètres, muni d'ampoules électriques. Son originalité vient de ce qu'il est "humanisé". Les éléments nocifs qui circulent dans l'atmosphère ne sont pas représentés seulement par des chiffres : ils apparaissent également sous la forme d'un visage arrondi. Selon le degré de pollution enregistré, l'expression de ce visage peut-être souriante, neutre, méfiante ou furieuse. Un visage souriant signifie que l'air est pratiquement pur, tandis qu'un visage mécontent annonce le danger.
Application:
Il en va de même pour les hommes. L'expression de leur visage indique incontestablement le degré de pollution de leur cœur.
LA CALOMNIE Fortement troublée par les accusations que lui adressait sa conscience, une croyante alla voir son pasteur dans l'espoir de trouver la paix de l'âme : "Je me suis livrée à la calomnie et j'ai répandu des faits inexacts sur diverses personnes. J'aimerais réparer mes torts; que dois-je faire ?" Demanda-t-elle à l'homme de Dieu.
Après quelques instants de réflexion, celui-ci répondit : "Munissez-vous d'un sac de plumes, rendez-vous au dixième étage du supermarché et, de là, videz le sac par la fenêtre, puis revenez me voir".
La femme fit ainsi et, deux heures plus tard, elle était de retour auprès de l'ecclésiastique qui lui dit : "Allez maintenant dans les rues de la ville et récupérez toutes les plumes".
Bouleversée par cette réponse, la femme fondit en larmes, comprenant que ses torts étaient irréparables.
Application:
"Mais la langue, aucun homme ne peut la dompter : c'est un mal qu'on ne peut réprimer, elle est pleine d'un venin mortel". (Jacques : 3 / 8) LE PRINCE DE LA PAIX En 1870, lorsque les armées allemandes et françaises se livraient bataille, un jeune soldat, profitant d'une accalmie la veille de Noël, quitta les rangs français pour s'avancer lentement en direction du front allemand. Retenant leur souffle, ses camarades le suivirent des yeux et pensèrent qu'il allait être fauché d'un instant à l'autre par une rafale de balles. Soudain le soldat suspendit sa marche et, d'une voix claire, se mit à chanter : "Noël, Noël, un Roi est né en Israël".
De l'autre côté, parmi les soldats allemands, régnait un profond silence et personne n'osa ouvrir le feu. Tous écoutaient cet homme courageux qui, par son chant, éveillait en eux une poignante nostalgie du foyer paternel. Lorsque le chanteur eut terminé, il rejoignit tranquillement les rangs. L'on aperçut alors un fantassin allemand sortir des fortifications et se diriger à la place occupée précédemment par le soldat français. Il se mit à chanter le même cantique de Noël en allemand.
A la fin de chaque strophe, les deux armées entonnèrent en chœur le refrain : "Noël, Noël, Er ward geboren in Israël, un Roi est né en Israël".Le vain orgueil de Napoléon III avait dressé ces hommes les uns contre les autres, mais l'Esprit de Christ les avait unis et leur avait proposé la paix qui malheureusement fut brisée quelques heures plus tard.Christ est la paix des hommes.
Lorsqu'on Lui permet de se placer au centre des affaires des hommes, la guerre même change en paix. Le jour viendra où Il règnera et la paix sera alors universelle.
L'INDISPENSABLE REPOS DE L'ESPRIT Selon la tradition, l'apôtre Jean avait comme passe-temps d'élever des pigeons. Un jour, à Éphèse, un ancien de l'Église revint de la chasse, son arc à la main et, voyant l'apôtre Jean qui jouait avec ses pigeons, lui dit : "Comment peux-tu perdre ton temps à une occupation aussi futile ?" L'apôtre, le regard fixé sur l'arc de son visiteur, lui aurait répondu de la façon suivante : "Pourquoi, mon cher frère, te promènes-tu avec un arc détendu ?"
"Eh bien, je le détends toujours quand je ne m'en sers pas, car si je le gardais sous tension, il perdrait de son efficacité et me décevrait au moment crucial".
"Et moi", lui dit Jean, "je suis en train de détendre l'arc de mon esprit afin que, lorsque je lancerai les flèches des vérités divines, je sois d'autant plus efficace".
LA PROTECTION DIVINE Dans un pays de l'Est, une quinzaine de mineurs attendaient le départ de la cabine qui devait les conduire dans les profondeurs minières.Ils se raillaient tumultueusement du seul chrétien qui se trouvait parmi eux.
Pour marquer son mépris à l'égard du croyant, l'un des ouvriers se saisit de son sac à lunch et le jeta par la fenêtre.
Le chrétien bondit hors de la cabine pour récupérer son bien. Mais ses collègues fermèrent la porte et, au même instant, la cabine s'enfonça dans les profondeurs, laissant derrière elle le chrétien déconcerté.
Quelques instants plus tard, on entendit un grand craquement.
Le chrétien, saisi de terreur, comprit que les câbles de la cabine avaient lâché. Il entendit un boum étouffé, suivi d'un silence total.Dieu avait épargné la vie de Son enfant.
Application :
"Le Seigneur sait délivrer de l'épreuve les hommes pieux" 2 Pierre : 2 / 9"L'ange de l'Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et Il les arrache au danger" Psaume : 34 / 8
QUAND ON TOURNE EN ROND Quelqu'un a noté très justement que ne ramer que d'un côté va nécessairement faire tourner le bateau en rond. Mais si les avirons sont actionnés des deux côtés simultanément, le bateau glissera dans la bonne direction.
Application :
Il en est de même dans la vie chrétienne. Si nous ne ramons que du côté "activité", nous tournerons en rond. Et si nous ne ramons que du côté "prière", nous tournerons également en rond. Pour bien faire, il nous faut actionner les deux rames, "activité" et "prière", et notre bateau avancera droitement et sûrement.
VIVRE NOTRE CHRISTIANISME
On a coutume, dans nos pays occidentaux, d'appliquer des autocollants sur les pare-chocs arrière des voitures.
Les chrétiens en ont profité pour coller les leurs : "Jésus t'aime", "Jésus sauve", "Dieu te cherche", etc...
Une Américaine raconte qu'il lui est arrivé une fois, alors qu'elle était arrêtée à un feu rouge, d'avoir devant elle une voiture bourrée d'enfants. Ce véhicule, qui était conduit par une femme, portait le slogan suivant : "Si vous aimez Jésus, klaxonnez".
L'Américaine, croyante, s'empressa d'émettre un gentil "coin-coin".
Aussitôt l'autre conductrice se retourna et lança d'une voix stridente : "Non mais quand même ! Vous n'êtes pas fichue de voir que le feu est rouge, non ?"
Application :
Il ne suffit pas d'afficher notre christianisme, il faut le vivre.
LA GIROUETTE
Spurgeon alla un jour à la campagne rendre visite à un fermier qui venait d'achever la construction d'une nouvelle grange.
L'agriculteur avait fixé sur le faîte du toit une girouette sur laquelle étaient inscrits les mots : "Dieu est amour".
Intrigué, Spurgeon demanda à son ami : "Est-ce que tu veux dire par là que l'amour de Dieu est aussi changeant que le vent ?"
Non, répondit son ami, je veux exprimer que l'amour de Dieu est immuable, peu importe le gré du vent.
VISITE EN COREE
Un groupe de touristes chrétiens visitait la Corée avec un missionnaire comme interprète.
Un jour, ils aperçurent dans un champ, en bordure de la route, une charrue tirée par un jeune garçon et dont un vieillard tenait les manches.
Ils s’empressèrent tous de photographier ce tableau pittoresque en posant des questions au missionnaire.
Ce dernier répondit :- Je connais très bien ces gens, c’est la famille de Chi-Nou.
Quand on construisait l’Eglise, lui et les siens désiraient de tout leur cœur faire un don mais ils n’avaient pas d’argent.
Alors ils ont vendu leur unique bœuf et ils en ont donné tout le prix. Maintenant, ils tirent eux-mêmes leur charrue.
Un des voyageurs s’exclama :
- Cela a été pour eux un pénible sacrifice !
- Ils ne disent pas cela, répliqua le missionnaire, ils pensent qu’ils ont été heureux d’avoir eu un bœuf et de pouvoir le vendre pour contribuer à la construction de leur Eglise.
De retour dans leur pays, la plupart des touristes oublièrent bientôt la famille de Chi-Nou, mais il se trouva pourtant parmi eux un homme d’affaires très fortuné, qui donnait pour son Eglise sans jamais avoir fait un réel sacrifice.
A partir de ce jour, il devint un inlassable donateur pour l’œuvre du Seigneur.
Il écrivait à un ami :
- Je n’avais jamais su ce que signifiait le mot sacrifice. Un pauvre païen converti me l’a appris !"
LA CROIX
Durant la Deuxième Guerre mondiale, deux pilotes aux commandes de leur Lancaster aperçurent soudainement un nuage en forme de croix qui avançait lentement sous leur appareil.
Le pilote dit à son collègue : "Regarde cette croix !" "Ne me parle pas de croix", dit ce dernier, "elle est pour moi un symbole de mort", "Eh bien ! pour moi, reprit le pilote, elle est un symbole de vie".
Application :
En effet, pour beaucoup la croix est un signe de vie, alors que pour d'autres elle est un symbole de mort.
LES FAUX BIJOUX
A Montréal on procéda à une saisie de bijoux que l'on confia à des inspecteurs en métaux précieux dans le but de vérifier leur authenticité.
L'enquête révéla que, dans la plupart des cas, il y avait eu contrefaçon ou même falsification des matériaux (au lieu de 18 carats indiqués, il ne s'en trouvait que 14 ou moins).
Un pendentif, par exemple, pour lequel on demandait le prix de $ 75 ne valait en réalité que $ 3.75 aux dires des experts.La presse en fit grand état afin de mettre en garde les amateurs de bijoux et pour les inciter à vérifier minutieusement ce qu'ils achètent.
Application :
Il y a actuellement une prolifération de doctrine sur le "marché" de la chrétienté. Beaucoup sont de magnifiques contrefaçons et ne ressemblent que de fort loin à du 18 carats.
Veillons donc sur ce que nous "achetons"; éprouvons les esprits et référons-nous toujours au manuel de base, la Bible, pour vérifier l'authenticité de la matière, comme le faisaient si bien les chrétiens de Bérée qui examinaient chaque jour les Écritures pour s'assurer de la véracité de ce qu'on leur enseignait. "Les paroles de l'Éternel sont des paroles pures, un argent éprouvé sur terre au creuset et sept fois épuré" (Psaume : 12 / 7).
Si nous nous fions exclusivement à la Parole de Dieu, nous ne serons pas déçus, car c'est sans conteste du "18 carats".
QUI FRAPPE A LA PORTE
Un missionnaire en service en Afghanistan raconte l'expérience suivante qu'il vécut au cours d'un vol domestique.
Il avait pris place à bord d'un DC 3 prêt à décoller.
Confortablement installé dans son fauteuil, il observait les stewards qui s'affairaient aux derniers préparatifs.
Il réalisa que l'avion prenait du retard. Finalement l'on ferma la porte.
A l'extérieur il pleuvait à torrent et le missionnaire remarqua par le hublot un homme qui courait vers l'avion, s'abritant sous son manteau de pluie.
Le retardataire frappa énergiquement à la porte, exigeant l'entrée.
Mais le steward lui fit signe qu'il était trop tard. Néanmoins l'homme insistait et ses coups redoublaient contre la porte de l'avion.
Au bout d'un moment, le steward finit par lui ouvrir.
Lui tendant la main, il le hissa à l'intérieur.
C'est alors qu'il reconnut, à sa grande stupéfaction et celle des passagers, que cet homme n'était personne d'autre que le pilote de l'avion.
Application:
Avons-nous remarqué que celui qui frappe à la porte de notre cœur, de notre foyer ou de notre église n'est personne d'autre que le grand Pilote, Jésus-Christ ? Allons-nous lui ouvrir et Le laisser entrer ? "Voici, je me tiens à la porte et je frappe.
Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi." Apocalypse : 3 / 20
L'OISEAU : MORT OU VIVANT ? Le petit-fils d'un éminent savant se présenta un jour à lui; dans ses mains qu'il gardait dans son dos, il tenait un oiseau.
Malicieusement le garçon demanda au grand homme : "Le canari dans ma main est-il mort ou vivant ?" "Mort" répondit le sage.
Le garçon étendit la main et laissa échapper l'animal qui s'envola immédiatement.
Si son grand-père avait répondu : "Vivants", l'enfant aurait étouffé l'oiseau entre ses doigts.
Le savant dit alors à l'enfant : "Vois-tu, la réponse était dans ta main !"
Application :
La vie comme la mort éternelle sont en fait entre nos mains.Chacun va pour son compte et par son libre choix déterminer sa destinée éternelle.
LE BOUFFON Un certain seigneur avait un bouffon à son service.
Un jour, le noble lui remit un bâton en le chargeant de le garder jusqu'à ce qu'il pût le donner à plus fou que lui.
Quelques années plus tard, le seigneur tomba malade.
Sentant sa mort approcher, il appela son bouffon et lui dit : "Je pars pour un grand voyage". "Quand reviendras-tu ?
Dans un mois ?" "Non", dit le maître, "Jamais".
"Et quels préparatifs as-tu faits pour une telle expédition ?" lui demanda le comédien.
"Aucun !" fut la triste réponse."
Tu pars pour toujours", dit le bouffon, "et tu ne t'y es pas préparé ?
Tiens, prends mon bâton, j'ai trouvé plus fou que moi !"
Application :
Ils sont légions, ceux qui, comme ce seigneur, ne se sont jamais préparés pour le grand passage. L'Écriture exhorte : "Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu !" Amos : 4 / 12
LE COMPROMIS Quand les Etats du Sud et du Nord se livrèrent bataille durant la guerre civile américaine, chaque camp avait son uniforme distinctif. Un cultivateur qui vivait à la frontière des deux antagonistes, ignorant la tournure que prendrait la guerre, pensa qu'il serait éventuellement en sécurité s'il appliquait le stratagème suivant comme mesure de compromis. Il revêtit la tunique des Nordistes et le pantalon des Sudistes, pensant ainsi échapper aux feux des uns et des autres. Mais une fois dans la mêlée, il dut constater que son travestissement ne lui assurait pas la neutralité, mais au contraire lui attirait les foudres des deux côtés.
Application :
Il en est ainsi de ceux qui mènent une existence faite de compromis. Vivre un peu pour Dieu et un peu pour le monde, c'est s'attirer la foudre des deux côtés.
MESSAGE URGENT
Après la guerre de Sécession, en 1812, 2070 soldats britanniques et américains trouvèrent inutilement la mort. L'armistice avait été signé, les hostilités avaient officiellement cessé, mais en raison de la lenteur des communications, ces soldats qui ignoraient la bonne nouvelle continuèrent à se livrer bataille et y trouvèrent la mort.
Application:
Ne devons-nous pas nous hâter de communiquer la bonne nouvelle du salut en Jésus-Christ ? Beaucoup meurent parce qu'ils n'ont pas reçu le message de la grâce de Dieu.
SE DISTINGUER DES ANIMAUX
Quelques officiers supérieurs de l'armée s'étaient mis à table en attendant le repas. Dès qu'ils furent servis, tous se ruèrent sur la nourriture.
La corvée de table, un soldat chrétien, arriva quelques instants plus tard et, s'asseyant à la dernière place, se recueillit pour rendre grâces.
Ce geste intrigua le major. "Que faites-vous là ?" lui demanda-t-il.
Le soldat lui répondit sans hésiter : "Je me distingue des animaux".
Frappé par cette réponse, l'officier demanda au soldat de prier avec toute la tablée.
Application :
N'ayons jamais honte de nous "distinguer des animaux", même en des lieux distingués.