Méditations
Par Mr le Pasteur Samuel Foucart


CRUELLE INSTABILITE
 
« Pierre sortit de la barque et marcha sur les eaux »
« Matthieu : 14 / 29 »

 
Vous abordez généralement cette expérience de Pierre uniquement sous l’angle classique ; celui de la foi qui fait marcher sur les difficultés. Bien entendu, vous avez raison. Mais ce texte met surtout l’accent sur l’instabilité chronique de cet homme. En l’espace de quelques minutes, il passe de la grande peur, à la très grande expérience de foi, puis au plus grand des doutes. Ce n’est pas rare chez les gens instables.
 
Vous avez manifesté des sentiments d’instabilité, mais vous détestez qu’on vous le fasse remarquer ; c’est normal, personne n’aime ses misères ! Pourtant votre instabilité est un fléau dans votre expérience chrétienne. Vous n’êtes jamais bien nulle part, désirant toujours changer de travail, de maison, d’église, de pasteur !
 
Votre instabilité vous a coupé de vos amis, de vos proches ; elle provoque toujours la déception, la mauvaise humeur, l’amertume chez ceux qui doivent la subir. Elle finit par vous faire ressembler à cette femme du livre des Proverbes : 14 / 1 qui renverse de ses propres mains ce qu’elle a bâti. Vous avez bâti pour le bien-être de votre famille, de vos enfants, de votre conjoint ; et, l’espace d’un instant, vous allez tout démolir par un choix, une parole, une impulsion !
 
Votre instabilité provoque aussi un sentiment de gêne chez vous, vous êtes « mal dans votre peau » et cela se ressent, se voit ; vous véhiculez ce malaise, vous êtes contagieux ! C’est terrible. Vous avez beau parler d’épreuve, d’épreuve il n’y en a pas ; c’est vous qui avez provoqué ce problème par votre instabilité.
 
Ce texte est un rendez-vous divin pour votre vie ; stop à vos choix définitifs qui ne durent que trois jours, et encore dans les bons moments ! Stop à cette vie en dents de scie, déséquilibrée, décevante. Touchez du doigt le problème, le vôtre et pas seulement celui des autres. David dit : « Je hais les hommes indécis » (Psaume : 119 / 113). Dieu ne veut pas trouver en vous ce sentiment d’instabilité et il veut vous en délivrer définitivement.
 
Une remise en question pour aujourd’hui
 
Seigneur Jésus, je veux me laisser interpeller honnêtement par cette parole et me remettre en question sincèrement devant toi. Mon instabilité naturelle, chronique, je n’en veux plus, je veux en être délivré et je veux avoir le courage de réparer le mal que j'ai pu faire aux autres. J’ai besoin de ton aide et de ton courage pour affronter ma réalité en face et sans concession. Amen.

DANS LA TETE DE L’HOMME !

« Hérode le tétrarque entendit parler de tout ce qui se passait, et il ne savait que penser. »
« Luc : 9 / 7)

 
Il s’en passe des choses dans votre tête n’est-ce pas ? La mémoire, l’intelligence, la culture qui vient s’y nicher, les sentiments, ou encore l’imaginaire s’y côtoyant plus ou moins heureusement. Voilà tout ce qui passe par votre tête chaque jour, et là encore, je ne parle pas du travail, des projets, des pensées au quotidien !

Il s’en passe des choses dans votre tête n’est-ce pas ?
 
Il y a aussi tout ce que vous n’êtes pas prêt à avouer, à confesser, mais qui pourtant passe aussi par votre tête. Les sentiments de déprime, la mauvaise image de vous-même, votre orgueil naturel, vos complexes d’infériorité ou de supériorité, c’est selon ! Votre tête est un lieu de passage incroyable.

Hérode ne savait quoi penser à l’égard de Jésus, de son œuvre, de ses miracles. Dans sa tête se bousculaient toutes sortes d’arguments contradictoires. Et vous ? Vous ne savez quoi penser face à telle situation familiale qui vous gâche la vie ; confronté à un énorme souci professionnel, vous ne savez quoi penser ; votre projet scolaire n’aboutit pas comme vous le voudriez, et vous ne savez plus ce qu’il faut en penser ! Bref, il s’en passe des choses dans votre tête, la tempête est bien là, violente, destructrice ! La nuit, votre tête fonctionne à plein régime, et vos pensées s’égarent dans toutes sortes de dédales plus compliqués les uns que les autres ! STOP !

Ce n’est pas à votre tête de dominer la situation, c’est à votre foi de prendre le relais et de tout confier au Seigneur qui reste bien le Seigneur dans votre vie. Ce qui est rassurant dans le texte cité en introduction, c’est que si Hérode ne savait quoi penser, Dieu savait exactement ce qui se passait dans la tête d’Hérode ! Comme il sait précisément ce qui se passe dans votre tête ! Reposez-vous sur lui, il est grand, plus grand que vos questions et vos inquiétudes !

Une décision pour aujourd’hui
 
Seigneur, je prends la décision, dans la foi au Fils de Dieu, Jésus de Nazareth, de te laisser contrôler ma tête, mes pensées, mon imaginaire, ma mémoire et mes sentiments. Tu es aussi le Dieu de ma tête d’homme ! Amen. 

DE L’OUBLI DE LA FAUTE A LA FECONDITE

« Joseph donna au premier-né le nom de Manassé, car dit-il, Dieu m’a fait oublier toutes mes peines et toute la maison de mon père. Et il donna au second le nom d’Ephraïm, car, dit-il, Dieu m’a rendu fécond dans le pays de mon affliction. »  
(Genèse : 41 / 51-52)

 
Joseph, « L’homme avec qui l’Éternel était » (Genèse : 39 / 23) ! Cette phrase nous prouve implicitement que dès le début de son épreuve, il avait pardonné à ses frères. En effet, si cela n’avait pas été le cas, il n’aurait pu garder cette relation de proximité avec Dieu. Joseph va donc devoir apprendre à aller au-delà de tout le mal que ses frères lui ont fait.

Celui qui vous aidera à oublier l’offense que vous avez vécue, c’est le Seigneur !
 
Vous le savez comme moi : lorsque quelque vingt ans plus tard, il retrouve ses frères en Égypte, bien qu’ayant tout pardonné, il n’a rien oublié de sa souffrance et des peines qu’il a endurées ! Néanmoins, Dieu avait travaillé son cœur pour le mener dans cet « oubli » de la faute. Moins à l’encontre de ses frères que pour son bien-être personnel, c’est lorsqu’il eut Manassé, dont le nom signifie, « Qui aide à oublier » qu’il ira encore plus loin dans cette étape.

Celui qui vous aidera à oublier l’offense que vous avez vécue, c’est le Seigneur ! Décidez de pardonner avec sa grâce et laissez-le vous aider à oublier !

Je veux souligner pour vous et avec vous la suite de l’histoire : Joseph eut un deuxième fils, qu’il choisit d’appeler Ephraïm qui signifie fécondité. Ce qui nous permet de remarquer qu’après le temps du pardon, après la volonté d’oublier la faute, vient le temps de la fécondité.

Si le pardon guérit l’être intérieur et brise l’emprise des offenseurs sur votre existence, l’oubli de la faute, le refus de la rappeler dans vos pensées, vos paroles, conduisent tout droit à la fertilité ! Il y a des vies qui portent plus de fruits que d’autres, à tout point de vue ; ne cherchez pas plus loin les raisons, elles sont là ! Vivre avec sa rancune, son amertume, une volonté de vengeance ancrée au fond de l’âme mèneront toujours à la sécheresse, à la famine, à l’improductivité et à long terme à la mort de l’âme !

En effet, Dieu dit dans sa parole : si tu ne pardonnes pas ton prochain, je ne te pardonnerai pas non plus. (Matthieu : 9 / 6) Lorsque vous refusez d’accorder votre pardon, malgré le temps qui passe, vous perdez votre accès à l’éternité ! Ne soyez pas de ceux-là ! Laissez naître Manassé puis Ephraïm au fond de votre cœur !

Laissez définitivement tomber les discours religieux, remplis d’orgueil, prétendant que vous avez la capacité de pardonner et d’oublier immédiatement et même que vous devez le faire. Vous n’êtes pas Dieu, car lui seul a ce pouvoir. Vous êtes comme Joseph, c’est pourquoi, il y a un cheminement qui va du pardon à l’oubli et de l’oubli à la fécondité ; acceptez-le sans tarder, c’est le chemin des grands !

Une décision pour aujourd’hui
 
Seigneur je veux m’engager sur ce chemin qui mène du pardon à l’oubli et de l’oubli de la faute à la fécondité !
Amen. 

DECIDEZ DE NE PAS VOUS VENGER !

« À moi la vengeance et la rétribution. »
(Deutéronome : 32 / 35)

 
C'est tellement humain, naturel, voire légitime dans certains cas de vouloir se venger, n'est-ce pas ? Ceux qui vous diront le contraire sont de religieux hypocrites ! Votre nature réagit face à l'injustice, la blessure, la souffrance, l'insulte, l'outrage, comme par automatisme, en envisageant immédiatement la vengeance comme moyen de faire payer à l'autre. Qui n'y a jamais pensé ? Il ne s'agit même pas d'un acte réfléchi, du moins dans un premier temps, mais juste d'un réflexe.

Ne cherchez pas à aider Dieu dans ce domaine-là, laissez-le faire !

Cette première étape franchie, deux solutions s'offrent à vous :

 
Soit vous entretenez, préparez, organisez, calculez votre vengeance et devenez adepte de la fameuse formule : « La vengeance est un plat qui se mange froid ! » Soit vous décidez d'abandonner immédiatement ce sentiment-là et de croire ce que Dieu disait par la bouche de Moïse. Ce qui n'empêche à la tentation d'être là : ce serait si facile de nuire à l'autre et il serait tellement simple de vous en occuper vous-même, maintenant. Afin d'éviter de commettre des erreurs que vous pourriez regretter, rappelez-vous que la colère est très mauvaise conseillère ! Il va vous falloir résister avec l'aide de votre Dieu, pour ne pas succomber et finalement laisser libre cours à vos instincts vengeurs. C'est tellement difficile à croire que là, maintenant, Dieu va s'occuper de vous venger, si vous décidez d'y renoncer. Et pourtant, les choses se déroulent toujours ainsi !

La vengeance de Dieu, celle qu'il saura manifester à votre place, si vous renoncez à la vôtre et même si vous comprenez l'importance de prier pour celui ou celle qui vous a insulté, blessé, sali, déshonoré, sera de toute manière toujours meilleure que votre petite vengeance humaine, faite de haine et de colère. Dieu pèse les cœurs et il sait ce qu'il faut faire ! Sa vengeance à lui sera votre justification à vous. Ne cherchez pas à aider Dieu dans ce domaine-là, laissez-le faire !

Enfin, laissez-vous dégager par l'action du Saint-Esprit dans votre vie, de ce sentiment-là ; refusez-le franchement avec autorité, vous n'en serez pas moins fort, mais tellement plus noble.

Une décision pour aujourd'hui
 
Seigneur, je décide de renoncer à ma vengeance, à mes plans, à mes calculs. Je dépose tout cela au trône de la grâce et je te demande de m'aider à dépasser la pression de mes sentiments pour te laisser agir au mieux. Je te fais confiance. Au nom de Jésus. Amen.

DEMANDEZ-VOUS UNE TRÊVE AU SERPENT ?

« Accorde-nous une trêve de sept jours »
(1 Samuel : 11 / 3)


Quelle curieuse attitude que celle de ces gens !

 
Nachasch, dont le nom signifie « serpent » veut leur nuire, il veut imprimer une honte dans leur cœur, rendre leur vie laide (il veut leur crever à tous l’œil droit), et eux, ils demandent une trêve !

Est-ce que vous accepteriez de négocier avec un serpent ? Est-ce que vous accepteriez de cohabiter avec lui ? Est-ce que vous lui demanderiez une trêve ? Certainement pas ! Si le serpent vient chez vous, dans votre maison, ou bien vous le tuez, ou bien il vous tuera tôt ou tard !

Eux, qui avaient la plus vieille religion du monde, la seule religion monothéiste de la terre, eux, qui savaient combien leur Dieu est grand, en sont réduits à demander une trêve de sept jours !

La condition de l’être humain sans Dieu est détestable ! Combien demandent une trêve au malheur, juste le temps de vider une bouteille d’alcool, de fumer un petit pétard, de mettre dans leur veine une drogue ou d’avaler quelques somnifères puissants.

N’acceptez plus cette condition de déchéance ! Il y a mieux à faire ! Après tout une trêve, ce n’est pas la paix, c’est simplement un misérable espace entre deux guerres !

Personne ne leur a dit que le secours se trouve auprès du Dieu du ciel ; personne ne leur a rappelé que le ciel de Dieu n’est pas vide, et qu’ils peuvent, en s’adressant à lui, en se confiant à lui, trouver la solution, le secours, la délivrance ! Eux, n’avaient pas la Pensée du Jour et c’est dommage ; ils n’avaient plus de « pasteurs » pour leur dire les choses, mais vous, oui !

Vous pouvez envisager de survivre de trêve en trêve, en imaginant qu’il vous est possible de négocier avec le serpent, le malheur, le péché et la misère, mais vous valez plus et mieux que cela !

Pourquoi ne pas décider aujourd’hui de chercher du secours au ciel ? Inutile de vous dire que ces personnes ont cherché du secours sur la terre, tout comme vous, mais n’en ont trouvé qu'au ciel, tout comme vous, si vous le voulez !

Jésus est venu pour vous secourir, c’est le sens de sa mission ici bas, le sens de sa mort sur la croix, le sens de sa résurrection d’entre les morts et le sens de l’Évangile.

Voudriez-vous décider de cesser de quémander une trêve au serpent, afin de tuer le serpent dans votre vie ? N’est-ce pas Jésus qui a écrasé la tête du serpent, selon l'antique promesse ? (Genèse : 3 / 15)

Une décision pour aujourd’hui
 
Jésus, cela suffit ; ma vie va de trêve en trêve, de compromis en compromis, je n’en peux plus et je veux en finir avec le « serpent ». Aujourd’hui je décide de te donner mon cœur, ma vie qui est moche, avec mes échecs, mes hontes, ma dépression et mon avenir de « 7 jours » ! Secours-moi Jésus. Amen.

DES ECLUSES, DES FENÊTRES ET UNE PORTE

« Vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux ! »
(Malachie : 3 / 10)

« L’officier sur la main duquel s’appuyait le roi répondit à l’homme de Dieu : Quand l’Éternel ferait des fenêtres au ciel, pareille choses arriverait-elle ? »
(2 Rois : 7 / 2)

« Et voici, une porte était ouverte dans le ciel. »
(Apocalypse : 4 / 1)

 
Que la bénédiction divine passe par les fenêtres du ciel, par les écluses ou par cette porte ouverte, le principal c’est qu’elle arrive chez vous, dans votre vie, dans votre famille, votre maison, votre église ! J’aime à savoir par la Bible que Dieu a des bénédictions préparées pour vous dans son ciel : la fin de la crise ; la conclusion heureuse d’une épreuve ; la sortie victorieuse d’une impasse ; la délivrance d’une maladie ; la victoire sur un géant redouté, et je ne sais quoi d’autre encore ; tout est déjà prêt pour vous !

Ne vous privez plus de ce qui vient d’en haut ! Réclamez pour vous !
 
Alors, pourquoi ces déclinaisons diverses pour expliquer le ciel ouvert ? Justement pour marquer le coup, le ciel est ouvert pour vous. Jésus a même, par la croix, ouvert une porte qui rend le ciel encore plus accessible. Hier, il fallait que la bénédiction divine passe par les fenêtres du ciel, c’était déjà glorieux, ou bien que les écluses du ciel s’ouvrent pour nous, mais désormais c’est encore mieux : une porte grande ouverte !

Tous les signaux indicateurs de la volonté divine de bénir la terre, les familles de la terre, votre famille, votre vie, vos circonstances de vie, votre église locale sont donc au vert ! Alors ne vous privez plus de ce qui vient d’en haut ! Réclamez pour vous ; réglez ce qui doit l’être ; osez la foi ! N’hésitez pas à confesser comme Élisée hier ; à fréquenter le ciel, puisqu’il est ouvert ! Vous n’en ramènerez que de très bonnes choses pour vous et pour les autres !

Et puis, je crois que les bénédictions qui passent par les fenêtres du ciel sont le symbole de l’urgence pour votre vie, vous pouvez imaginer la scène avec moi ?  Celles qui viennent par le biais des écluses des cieux sont synonymes d’abondance ; et celles qui viennent par la porte sont le symbole de ce qui se met en route normalement, de la bénédiction au quotidien (vous passez par des portes tous les jours et plusieurs fois par jour n’est-ce pas ?)

Alors, quelle que soit l’issue employée par le service de livraison du ciel, soyez prêt à recevoir ce que vous attendez ; parce qu‘au ciel, tout est prévu pour cela !

Une confession de foi pour aujourd’hui
 
Seigneur, je ne peux que me réjouir profondément de ce que tu as ouvert le ciel de toutes les manières, afin que ta bénédiction parvienne jusqu’à moi. Alors je la confesse pour ma vie aujourd’hui. Amen.

DETRUISEZ VOS ANGOISSES AVANT QU’ELLES NE VOUS DETRUISENT !

« David fut dans une grande angoisse, car le peuple parlait de le lapider, parce que tous avaient de l’amertume dans l’âme, chacun à cause de ses fils et de ses filles. Mais David reprit courage en s’appuyant sur l’Éternel, son Dieu. »
(1 Samuel : 30 / 6)

 
On a beau s’appeler David, être l’homme selon le cœur de Dieu, le berger d’Israël, le héros de tout un peuple, on peut connaître l’angoisse ; finalement, c’est tellement rassurant ! La foi en Dieu ne fera jamais de vous une espèce de robot froid, calculateur et cynique !

Laissez tomber tout ce qui n’a jamais marché, pour pratiquer la foi vivante ; priez, cherchez la face de Dieu !
 
L’angoisse de David est liée à son épreuve ponctuelle, et à la réaction des autres, en particulier leurs menaces ; on peut avoir terrassé un géant, des lions, des ours et autres, mais rester vulnérable quand même ! Votre angoisse présente ne vous tuera pas ; elle doit vous apprendre le chemin qu’il faut utiliser pour remporter la victoire sur elle ; elle ignore encore que vous allez la détruire, et elle pense vous détruire ; laissez-la à ses illusions !

David va s’appuyer sur Dieu pour détruire son angoisse. Et vous ? Il ne va même pas chercher ailleurs, regarder vers les remèdes habituels des hommes. Il se tourne vers le ciel parce qu’il sait que la solution à ses problèmes d’ici bas est déjà au ciel ; qu’il suffit de la demander et elle se mettra en route. Et vous, le savez vous ? Laissez tomber tout ce qui n’a jamais marché, pour pratiquer la foi vivante ; priez, cherchez la face de Dieu !
Dans la situation de David, l’angoisse va être vaincue d’abord, avant même que quoi que ce soit n’ait changé ! Dieu commence toujours par détruire l’angoisse, avant de régler l’origine du mal ! Lui sait comment faire ! Laissez-le agir !

L’angoisse est destructrice ; ce n’est pas un hasard si Dieu commence par l’ôter de la vie de David. Chaque fois que vous emprunterez ce chemin-là, le Dieu sauveur vous libérera d’abord de vos angoisses. Puis il vous montrera la route vers la solution ! Confiez-vous en lui ; si nécessaire, réglez ce qui doit l’être, pardonnez ou demandez pardon, et pour le reste laissez Dieu faire !

Une confession de foi pour aujourd’hui
 
Je confesse que mon angoisse me détruit ; et je viens à toi, Fils de Dieu, Jésus de Nazareth, toi qui m’as sauvé ; tu sais comment t’y prendre avec moi, et je décide de te faire totalement confiance ; même si je ne vois absolument rien changer dans ma situation, je confesse la défaite de l’angoisse dans ma vie ! Amen.

DEUX HOMMES QUI PRIENT
 
« Le roi Ezéchias et le prophète Ésaïe, fils d’Amots, se mirent à prier à ce sujet, et ils crièrent au ciel. »
(2 Chroniques : 32 / 20)


Mais quel était donc ce sujet si important pour que ces deux hommes s’accordent ainsi pour crier à Dieu ? Ils avaient en commun un roi puissant contre eux et une armée de cent quatre-vingt-cinq mille hommes en face d’eux ! (2 Rois : 19 / 35)

 
Vous n’avez peut-être pas cent quatre-vingt-cinq mille adversaires aujourd’hui en face de vous ; peut-être davantage d’ailleurs. Mais quelle que soit votre adversité, ce qui assiège votre cœur, vos pensées, votre famille, c’est de trop et il faut en triompher.

La première leçon que je veux retenir de ce texte, c’est que deux hommes qui prient le Dieu vivant et vrai, qui mettent leur foi en action et qui confessent ce qu’ils croient sont plus forts que cent quatre-vingt-cinq mille hommes armés jusqu’aux dents ! Alors pourquoi tremblez-vous encore ?

La seconde grande leçon de ce récit, c’est que rien n’est jamais perdu d’avance avec le Dieu de la Bible. Quand tout semble perdu, quand les observateurs extérieurs parlent de défaite pour vous, si vous avez prié, attendez que Dieu dise son mot, ce sera le dernier et le bon !

La troisième leçon pour vous aujourd’hui, c’est que Dieu n’a pas fini de vous étonner, ni de vous surprendre. Un seul ange va suffire à éradiquer l’adversité. Ni Ésaïe, ni Ézéchias ne pouvaient connaître Jésus. Or vous avez plus qu’un ange avec vous, vous avez Jésus ! Il a vaincu à la croix, son sang est le gage de votre victoire.

Laissez donc Dieu vous surprendre dans sa manière de vous délivrer. Après tout, que Dieu fasse comme il l’entend, cela est son affaire désormais, puisque vous avez prié.

Une décision pour aujourd’hui
 
Je vais veiller attentivement à mes voies, afin que je puisse librement prier avec mon prochain. Je refuse qu’aucun désaccord pouvant faire obstacle à l’efficacité de ma prière se dresse entre lui et moi.

Et à partir de là, quand bien même j’aurais face à moi toutes les forces des ténèbres réunies, je vais laisser mon Dieu s’en occuper, ce qu’il va faire mieux que moi.
 
 



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