Méditations
Par Mr le Pasteur Samuel Foucart


COMMENT VOUS TRAITEZ-VOUS ?
 
« Dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par Jésus qui nous a aimés »
(Romains : 8 / 37)

 
Toutes les choses évoquées ici par l’apôtre, sont le lot de notre vie à chacun. Comment vous traitez-vous ? Savez-vous que le diable a un plan pour vous ? Ce plan passe par le fait qu’il veut vous voir vivre continuellement dans la défaite, la rechute, la culpabilité. C’est son rôle, il fait son travail de diable, personne ne peut le lui reprocher.

Par contre, vous n’êtes absolument pas obligé de lui donner un coup de main, de l’encourager à vous détruire. Le sang de Jésus nous délivre de toute culpabilité ; croyez-le et vivez-le : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux et celles qui sont en Jésus-Christ » (Romains : 8 / 1). Voilà une confession qui met Satan en fuite.

Votre héritage familial, culturel, social, scolaire a peut-être fait de vous un perdant. La religion vous a peut-être aussi donné un bon coup de main à ce niveau. Vous avez de vous-même une image de perdant ! Vos parents étaient ainsi, c’est donc votre lot, et vous n’êtes pas loin de penser qu’il n’y a rien à faire. Refusez de vous résigner.

Ce n’est jamais ce que dit l’Évangile pour votre vie.
 
Le plan de Dieu pour vous passe par cette réalité : « Vous êtes plus que vainqueur ! » C'est bien sûr selon les règles de Dieu, selon ses méthodes, selon son temps ; mais il n’empêche que c’est une réalité à laquelle Jésus vous fait accéder dès aujourd’hui ! Même si vous ne voyez pas encore les fruits de cette victoire, confessez-la, parce que Dieu est fidèle ! Et puis, il n'y a pas si longtemps, il vous était si facile de confesser la défaite, le plan de Satan pour vous. Stop ! « Confessez la victoire, le plan de Jésus pour votre vie ! »

Une prière pour aujourd’hui

Seigneur, je me refuse à entrer dans une logique humaine faite seulement d’optimisme. Mais je veux entrer de plain pied dans le réalisme de Dieu et confesser que je suis plus que vainqueur sur toutes mes misères, mes soucis, mes tentations, mes épreuves et mes rechutes, et cela grâce à Jésus. Amen



COMMENT VA VOTRE UNIVERS PERSONNEL ?

« Que le Dieu de paix vous conduise lui-même à une sainteté totale et que votre être, l’esprit, l’âme et le corps soit conservé irréprochable lors du retour de notre Seigneur Jésus-Christ »
(1 Thessaloniciens : 5 / 23)

 
Vous êtes constitué d'un esprit, d'une âme et d'un corps. Je ne pense pas que le Saint-Esprit se soit trompé d'ordre et il faut envisager la hiérarchie de l'être sous cet angle-là. Nous voyons ce que notre société d'images a provoqué comme dégâts en mettant le corps en premier ! Respectez l'ordre d'importance voulu par Dieu !

Quand l'esprit va mal, l'âme va mal et le corps finit par aller mal !
 
Par définition les deux tiers de notre être sont cachés, invisibles, secrets ; un peu comme un iceberg ou un grand glacier ! C'est là, dans votre esprit et votre âme que se situe pour la plus grande partie ce qui constitue le cœur de votre vie, votre univers personnel ! D'ailleurs quand la Bible parle du cœur, ce n'est pas en relation directe avec votre muscle cardiaque, vous l'aurez bien compris ! Elle désigne votre univers personnel !

Et là se jouent tant de drames, là se cachent tant de blessures, là se dissimulent tant de failles, là se révèlent tant de cicatrices pas encore refermées ! Un univers brisé par une trahison va influencer tout le reste de votre être : un mari ou une épouse qui trompe son conjoint, un grand chagrin, la perte d'un enfant par exemple, une grande épreuve, la perte d'un bon travail ou je ne sais quoi d'autre encore. Quand l'esprit va mal, l'âme va mal et le corps finit par aller mal !

Il est à noter que tous les hommes et les femmes de la Bible ont connu, à un moment ou à un autre de leur existence, le brisement de leur univers personnel ! De Noé à Abraham, en passant par Samson, David, Pierre ou encore Judas ! Tous ne s'en sont pas sortis de la même manière. Mais vous, comment allez-vous vous en sortir ?

Ceux qui s'en sont sortis par le haut ont justement cherché un refuge auprès du Dieu d'en haut : ils ont mis leur foi dans sa bonté, dans sa fidélité, dans sa compassion et dans sa grâce, Voilà le chemin, marchez-y !

Si votre univers personnel va mal, vous avez besoin de rencontrer celui qui a guéri un homme tout entier un certain jour de sabbat (Jean : 7 / 23), Jésus qui est venu guérir les cœurs brisés.

Une prière pour aujourd'hui

Seigneur vient me guérir ! Au nom de Jésus. Amen.



COMMENT SAVOIR SI LE PARDON EST SINCERE ?

« Ton cœur est-il sincère comme le mien l’est envers le tien ? »
(2 Rois : 10 / 15)

 
La question de Jéhu est une véritable préoccupation au quotidien. La sincérité est si importante dans vos relations avec les autres ! Mais tout particulièrement en ce qui concerne le pardon. Quelqu’un qui vous a offensé, blessé, outragé, trahi, venant vous demander pardon est-il sincère ? Qui ne s’est jamais posé la question ?

Occupez-vous d’être sincère ; pour le reste le juste juge c’est Dieu !
 
En ce qui concerne votre sincérité, je vous laisse juge, mais la sincérité de l’autre ? C’est si difficile de vivre avec cette question, parfois sans réponse.

Cessez de vous laisser accaparer par cette question et ce pour deux raisons : la première, c’est que ce n’est pas à vous de juger la sincérité de l’autre. Votre lot est de pardonner avec l’aide de celui qui s’est écrié : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font ! », Jésus de Nazareth. La seconde raison, c’est que, très vite, vous allez vous apercevoir si la demande de pardon qui vous a été adressée était sincère ou non, aux fruits portés par la personne. Jésus déclarait ceci : « On reconnaît l’arbre à son fruit » (Matthieu : 12 / 33) ; et ailleurs, Jean le Baptiste disait : « Produisez donc du fruit digne de la repentance » (Matthieu : 3 / 8). Si l’attitude de l’autre n’a pas changé, s’il continue de nuire à son prochain, de vous mépriser, de se conduire n’importe comment avec vous, vous aurez votre réponse ; sa demande de pardon n’était qu’un simulacre !

L’important, c’est que vous, vous ayez sincèrement accordé votre pardon à cette personne, tout le reste ne vous appartient plus ; ne prenez surtout jamais le risque d’être le juge de votre frère : Dieu s’occupera de cette affaire mieux que vous, laissez-le faire !

Dans tous les cas de figure, sachez qu’on ne se moque pas de Dieu en utilisant le pardon à des fins de mensonge et que cela coûte cher de jouer ainsi avec une prérogative divine comme le pardon. Occupez-vous d’être sincère ; pour le reste le juste juge c’est Dieu !

Une prière pour aujourd’hui

Seigneur, je suis tourmenté à cette idée d’accorder mon pardon à quelqu’un qui ne serait pas sincère avec moi. Je veux abandonner cette préoccupation à tes pieds, et te demander ton aide pour vivre le pardon paisiblement. Au nom de Jésus je prie. Amen.



COMMENT REAGISSEZ-VOUS FACE A UN ECHEC INATTENDU ?

« Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu. »  
(Romains : 8 / 28)

 
Il n'est pas question pour moi de vous entrainer sur un terrain où la psychologie moderne prône le positivisme. Jamais l'Évangile ne s'inscrit dans cette conception de la vie, bien au contraire ! Il me semble aussi important de noter que ce texte qui fut inspiré à Paul, et destiné aux Romains, n'est jamais une excuse facile pour vivre n'importe comment et faire n'importe quoi ! Il y a des échecs qui ne sont rien d'autre que les conséquences de votre manque de sérieux. Et enfin, je voudrais attirer l'attention sur la fin de ce texte : « ceux qui aiment Dieu. » Et là je pense à tous ceux qui ne l'aiment pas, ne veulent pas de lui, le rejettent et qui eux n'ont pas droit à ce traitement béni. Une raison de plus pour prier pour eux et pour elles !

Stop, arrêtez-vous un moment ! Rien n'est perdu avec Jésus dans votre vie.
 
Avec Dieu dans votre vie, aucun échec ne sera jamais définitif. Souvent nos déboires deviennent formateurs, pédagogiques, constructifs à terme lorsque nous apprenons à prendre du recul afin d'en tirer un enseignement pour notre avenir. Votre insuccès est évident, il est là et vous pleurez, qu'allez-vous faire maintenant ? Et ce n'est même pas le premier échec. C'est alors que vous vous enfermez dans cette phrase négative : « rien de ce que j'ai entrepris ne fonctionne ! » Vous vous demandez ce qui se passe, alors que vous aviez prié ! Est-ce bien normal ?

Après une nécessaire introspection, dans le cas où vous devriez régler certaines choses dans votre vie, faites-le c'est le moment ou jamais ; de plus, il vous faut des réponses. Dieu aurait-il changé ? N'auriez-vous pas tenté, malgré tout, de faire entrer le Seigneur dans vos plans plutôt que de vous soumettre aux siens ? C'est étonnant la capacité de notre nature à imputer à Dieu nos échecs !

Stop, arrêtez-vous un moment ! Rien n'est perdu avec Jésus dans votre vie. Cet échec précis qui vous fait dire encore ce matin : « Dans tout ce que je fais, rien ne marche ! » est là pour vous apprendre à regarder au Dieu qui change le mal en bien. Rien n'est terminé, votre vie doit passer par cette contrariété-là, par ce chemin précis, par cette expérience, mais vous n'allez pas mourir, ni couler ou disparaître et surtout la fidélité de Dieu pour vous n'est pas défunte, ni son amour d'ailleurs. Voudriez-vous attendre la suite tranquillement maintenant ?

Une prise de position pour aujourd'hui

Je n'y comprends rien Seigneur, je crois vraiment avoir été sérieux avec toi dans ma quête de ta volonté et puis l'échec est là, visible de tous… J'ai mal, mais je prends la décision de te laisser changer le mal en bien, je ne sais pas quand, ni comment, mais tu agis je le sais ! À présent, je désire mettre mon cœur humilié à tes pieds.



COMMENT ENVISAGEZ-VOUS LA PRIERE ?

« Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte et prie ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. »
(Matthieu : 6 / 6)

 
Beaucoup de gens sont découragés parce qu’ils n’ont envisagé la prière que comme un moyen de pression, voire de chantage sur Dieu. Ils prient un Dieu lointain qui ne ressemble en rien au Père que Jésus décrit : un Père aimant, patient, qui nous respecte et qui attend notre amour. En fait, ils ne voient en Dieu qu’une personne à qui on peut soutirer la bénédiction, à qui il faut forcer la main pour satisfaire ses désirs !

Souvent nous cherchons à faire entrer Dieu dans nos plans...
 
Jamais la prière ne doit être envisagée comme un moyen de pression sur Dieu. Il fait ce qu’il veut : il ne vous doit rien et ne vous sera jamais redevable de quoi que ce soit. S’il doit y avoir une douce pression dans la prière, c’est bien celle que Dieu veut exercer sur notre cœur pendant que nous prions ! Et là, nous touchons du doigt ce qui est essentiel dans la prière ! Celle-ci n’est jamais là pour obliger Dieu à faire comme nous voulons, mais plutôt pour comprendre ce que le Père veut pour nous ; et ce que tout père digne de ce nom veut pour ses enfants, c’est le meilleur, l’excellence, le bien, la paix, la réussite, la bénédiction, la santé !

La prière nous permet d’entrer en communication avec notre Père céleste pour lui exprimer ce que nous avons sur le cœur, mais aussi pour l’écouter nous parler, nous conseiller.

Lorsque vous aurez compris cela, vous ne direz plus jamais : « J’arrête de prier car Dieu ne m’a pas répondu ! » Au contraire, c’est vous qui n’avez pas été capable entendre la voix du Père ! Quelle nuance de taille n’est-ce pas ?

Souvent nous cherchons à faire entrer Dieu dans nos plans ; nous utilisons le « chausse-pied » de la prière pour lui forcer la main, mais ça ne fonctionne pas ainsi ! La prière telle que Jésus l’enseigne consiste pour nous à entrer dans les desseins du Père pour notre vie. Inutile donc de vouloir contraindre la volonté de notre Créateur, qui sait ce qui est le meilleur pour notre vie. Comprenez-le et vivez en paix ! Le Père sait ce dont vous avez besoin bien longtemps avant que vous ne vous en aperceviez vous-même !

Une prise de position pour aujourd’hui

Seigneur, pardonne-moi d’avoir si souvent voulu te forcer la main ; je veux te laisser conduire ma vie et pratiquer la prière comme un acte d’amour et plus jamais comme un moyen de pression sur toi. Amen.



COMMENT ALLEZ-VOUS GERER LE CONFLIT ?

« Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche pas sur votre colère, et ne donnez pas accès au diable. »
(Éphésiens : 4 / 26-27)


 
Il paraît difficile à un être humain, aussi bon soit-il, de ne jamais se mettre en colère, y compris pour quelqu’un appartenant à et vivant quotidiennement avec Jésus-Christ. Ne voyez là de la part de Dieu aucun encouragement à vous mettre en colère, mais seulement du réalisme. D’ailleurs ce texte ne dit même pas que la colère soit un péché en elle-même ; ce qui le devient, c’est de s’installer dans des sentiments coupables, se coucher sur sa colère !

Vous avez une nature colérique et vous en souffrez ; vous avez une nature tranquille et il est rare que vous vous mettiez en colère ? Peu importe, dans les deux cas ce texte évangélique vous concerne. Avoir des conflits est inévitable sur la terre, même si vous n’en êtes pas à l’origine. Comment allez-vous les gérer ?

Des conflits avec votre mari, votre épouse ; des conflits provoqués par votre chef de service, votre collègue, votre professeur, votre meilleur ami, l’un de vos collaborateurs dans l’église ! Oui et alors ? La belle affaire ! Cessez de vous apitoyer sur votre sort, réagissez spirituellement en face de ce conflit ! Pardonnez ! Et surtout, même si cette affaire vous met profondément en colère (encore une fois certainement très légitimement), refusez de vous installer dans des sentiments de vengeance, d’amertume, de déception ou encore de rancœur !

Très vite allez vers l’autre, parlez-lui si possible, et dégagez-vous de votre colère, même si l’autre n’accepte pas votre démarche ; c’est dommage pour lui, mais vous êtes dégagé !

Il est évident d’après notre texte que la volonté de Satan c’est de vous amener à vous installer dans une logique destructrice, consistant à entretenir votre colère, à en parler autour de vous, à prendre à témoin vos proches, vos amis, pour finir par avoir quoi ? C’est la pire manière de gérer un conflit et vous le savez !

Le plan de Dieu est exactement à l’inverse, et cela ne vous étonnera pas ! Ne cherchez pas d’appui humain, laissez filer les choses, remettez-les entre les mains de Jésus, et vivez en paix avec sa grâce. Mettez toute votre énergie spirituelle, morale, psychologique et même physique au service d’autres causes !

Une prière pour aujourd’hui

Seigneur mon Dieu, si souvent j’ai sincèrement donné raison à ma colère, je l’ai si souvent légitimée, excusée, revendiquée comme étant mon droit le plus strict ! Et j’ai si souvent perdu mon temps ! Je veux racheter le temps et te servir avec un cœur 


COMMENT ALLEZ-VOUS GERER LA CRITIQUE ?

« Marie et Aaron parlèrent contre Moïse. »
(Nombres : 12 / 1)

 
Malheureusement, la critique semble être inévitable. Vous ne plaisez pas à tout le monde ; c’est plutôt normal, et quelque part rassurant. Mais comment gérez-vous la critique ?

Je ne vous demande pas comment vous la vivez — généralement personne n’aime être critiqué — mais comment vous la gérez. Avant tout, relativisez ! La critique est parfois, dans le meilleur des cas, le fruit d’une incompréhension ; alors là, il suffira de vous expliquer pour lever toute ambiguïté, et faire taire la critique. Dans ce cas c’est simple !

On vous critique, et alors ? Le problème n’est pas là, il est dans votre manière de gérer la critique !
 
Il arrive aussi que la critique qui vous atteint soit le résultat de la jalousie de quelqu’un d’autre (un collègue, un membre de votre famille, un voisin, un de vos leaders dans l’église) ! Là c’est déjà moins simple à gérer, et ma question prend tout son sens !

Allez-vous vous fâcher, rendre coup pour coup (la tentation est grande et parfois même inconsciente), vous installer dans le registre vulgaire de la vengeance froide et attendre votre heure ? Tout cela est basique ! Il y a évidemment mieux à faire ! Pardonnez et passez à autre chose, vous valez mieux que cela, ne cherchez même pas à vous défendre face à ce genre d’insinuations.

Et puis la critique peut devenir organisée, diffamatoire, revendicatrice, et ce par la méchanceté de certaines personnes ; alors là c’est extrêmement compliqué à gérer et désagréable à vivre. Vous vous sentez sans recours, sans moyen de lutter ! C’est dans ces moments-là qu’il faudra mettre votre foi en action pour croire que le Dieu que vous aimez et que vous servez saura faire taire ces gens ou mieux encore qu’il rendra nulles ces paroles !

Vous travaillez, vous aimez ce que vous faites, vous êtes consacré dans votre église locale, vous ne recherchez pas une place en vue, vous ne vous occupez pas des autres au sens négatif de cette expression, et vous êtes quand même critiqué ; vous venez de l’apprendre et vous avez mal !

Apprenez ceci, c’est que la critique est aussi formatrice ; que Dieu l'autorise pour vous permettre de dépasser vos petites susceptibilités, vos vexations, vos ombrages de caractère et vos sautes d’humeur ! Gérer la critique passe par le fait de se détacher de toutes ces manifestations domestiques de notre nature de misère ! Plus vite vous apprendrez, plus vite vous comprendrez que la critique doit être considérée avec beaucoup de recul, même celle qui vient de gens que vous aimez ! Un proverbe antillais dit ceci : « On ne jette des pierres qu’aux arbres qui portent du fruit ! » On vous critique, et alors ? Le problème n’est pas là, il est dans votre manière de gérer la critique ! Ne vous laissez plus jamais abattre par ce genre de choses, dépassez cela et avancez. D’autres critiques arriveront sans doute, mais vous serez plus fort qu’elles, désormais !

Une prière pour aujourd’hui

Seigneur Jésus je désire ton aide, face à ce qui me fait mal et ce qui est si difficile à admettre pour moi ; mon orgueil, masqué de bons sentiments, veut que tout le monde m’aime, et que personne ne me critique ; mais le chemin de ma sanctification passe aussi par la critique des autres ; je désire que tu m’aides à l’accepter et à être plus fort que ce genre de choses. Merci Seigneur. Amen.



COMMENCEZ VOTRE JOURNEE AUX PIEDS DU DIEU DES MIRACLES !

« Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru... »
(Marc : 16 / 17)
Sans doute avez-vous été habitué, tout comme moi, à une conception du miracle très limitée ; ni fausse, ni exagérée, mais bornée ! Ainsi, vous pensez que le miracle, c’est un paralysé qui marche, un aveugle qui voit, un cancéreux guéri ou encore quelque autres forme extérieure et spectaculaire ! Tout cela est aussi le miracle, mais le miracle n’est pas seulement cela !

Qui y a-t-il d’étonnant à ce que vous viviez de miracles ?
 
Pourquoi est-ce important de prendre le temps de venir dans la prière, dans l’adoration, dans la lecture de votre Bible aux pieds du Seigneur et ce, chaque jour ? Parce qu’il est le Dieu du miracle, qui fait encore des miracles aujourd’hui ; et il en fait pour vous au quotidien !

Le miracle de la santé conservée ; le miracle de sa protection sur vous et votre famille ; le miracle de sa bénédiction ou encore celui de la consolation, et j’en passe, tant l’imagination divine dans ce domaine ne saurait être limitée ! Vous finissez par borner le Dieu du miracle à un aspect de son action surnaturelle, mais croyez-moi, cette œuvre divine ne s’arrête pas à nos conceptions !

Aujourd’hui, Dieu a prévu de faire des miracles pour vous et votre famille ; pour votre église locale ; dans le cadre de votre ministère ! C’est le quotidien de Dieu, mais aussi, si je comprends bien Jésus dans l’Évangile, celui de ses enfants ! Le verbe « accompagner » signifie « partager le pain avec son ami ! » Votre part à vous est de prendre le temps de commencer la journée en vous tournant vers le Dieu du miracle ; en lui parlant de vos soucis, de vos craintes, de vos appréhensions ; en lui confiant ceux et celles que vous aimez !

N’en doutez plus jamais, votre Dieu, le Dieu de l’Évangile est un Dieu de miracles et il en a en réserve pour vous, pour moi, et pour aujourd’hui comme pour demain. Que vos yeux s’ouvrent ou non sur cette réalité ne change rien à son œuvre mystérieuse ! Vous appartenez au peuple du miracle, celui de la nouvelle naissance, de la résurrection, de l’exaucement, de la sainteté ! Alors qu'y a-t-il d’étonnant à ce que vous viviez de miracles ? Rien !

Une confession de foi pour aujourd’hui

D’abord Seigneur, je te demande pardon pour mes conceptions fausses dans le domaine du miraculeux ! Je confesse aujourd’hui tes miracles dans ma sphère de vie et je veux ne te limiter en rien. Par avance je te remercie pour ton œuvre miraculeuse. 



COMBIEN DE TEMPS FAUT-IL PRIER ?

« Vous n’avez donc pu veiller une heure avec moi ! »
(Matthieu : 26 / 40)

Vous êtes comme beaucoup de croyants, vous mésestimez votre piété personnelle au regard de certaines biographies exaltant les mérites de certains en la matière. Il n’est pas rare, en effet, de trouver au long des pages de ces ouvrages, parfois discutables, des folies, de très nombreuses exagérations et de la vantardise pure et simple.

Ainsi, telle personne aurait passé douze heures par jour en prière ; ailleurs, surenchère oblige, c’est quarante jours de jeûne pour celui-là ; en réalité ce côté « compétition » est extrêmement gênant. Jamais la Bible ne nous parle de ce genre de choses, sauf dans le cas de Moïse et de Jésus (pour un jeûne prolongé). Et puis, quand bien même vous auriez passé six heures, huit heures ou même douze heures en prière, vous seriez encore en dessous de la réalité évangélique que je vous rappelle simplement : « PRIEZ SANS CESSE » (1 Thessaloniciens : 5 / 17)

Ce dernier texte met en évidence que la prière est un état permanent de communion avec Dieu, plus qu’un état ponctuel de quelques minutes ou de quelques heures !
Alors combien de temps devez-vous prier ? La réponse est dans la bouche de Jésus : si dans votre journée et dans le cadre de vie avec Dieu, vous trouvez une heure pour être à part, tranquille, afin de prier, de lire votre Bible d’être attentif à sa voix et si vous le faites de manière disciplinée et quotidienne, vous valez plus que tous ces gens dont les biographies encombrent nos comptoirs de librairie !

Cessez de vous laisser culpabiliser par Satan qui veut toujours vous faire croire que vous ne priez pas assez, que vous êtes spirituellement nul et que cela ne sert à rien de passer si peu de temps en prière ; que vous ne serez jamais un héros à l’image d’untel ou d’unetelle ! Ne l’écoutez plus jamais, c’est un malin et il tâche de vous détourner de la bénédiction quotidienne qui consiste à passer une heure chaque jour avec Jésus et à rester en communion tout le reste de la journée en ayant le réflexe « prière » à chaque instant de notre vie, c’est cela « Priez sans cesse » et non passer des heures à genoux !

 
Une prière pour aujourd’hui

Seigneur, viens m’aider à vivre une vie de piété dans l’équilibre et la stabilité de l’Évangile. Je veux avoir une heure pour toi chaque jour, où ma communion avec toi sera plus intense ; mais je veux aussi que tu m’aides à abandonner définitivement certains modèles humains qui ne sont pas ce que tu attends de ma vie. Merci Seigneur. Au nom de Jésus. Amen ! 
 
 



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