« La crainte des hommes est l’une des choses les plus illogiques du monde. Les hommes bradent le sang de Jésus, l’espérance du ciel et le bonheur éternel à cause de " ce que les gens disent. « Songez à cela : avoir peur d’un homme qui mourra et qui sera enterré sous terre avant de pourrir ! »
Byron J. REES
« Le christianisme se trouve dans le grand danger d’être réduit à un « système » de théologie et d’éthique, de doctrine et de dogme, de lois et de credos. Beaucoup parmi ceux qui « croient dans le christianisme » le regardent comme uniquement une grande institution. Beaucoup d’entr’eux se dévouent à ses intérêts, sont disposés, dans certaines situations, à façonner leurs vies plus ou moins en accord avec ses règles, et pour la plupart sont infatigables dans leurs efforts de faire avancer ses intérêts. Mais ils ne connaissent pas son Auteur. La connaissance qu’ils ont de Lui est indirecte et distante. »
Seth Cook REES
« Les chrétiens de Philadelphie ou les vierges sages répondent à ce signe particulier : ils ne se contentent pas d'une conversion unique du temps passé, mais ils font un abandon total au Seigneur. Cet abandon s'approfondit et se complète journellement sous la direction du Saint-Esprit. Déjà sur ce point, la contradiction se fera sentir chez certains croyants. »
« La voie par laquelle le feu divin pénètre dans une âme passe par un abandon plus profond que nos paroles ne sauraient le dire. Ne vous contentez pas de la grâce qui vous a été faite, mais plongez-vous en Dieu. Si vous n'arrivez pas à la sanctification, si vous n'obtenez pas votre guérison ni votre baptême de l'Esprit, alors livrez-vous plus profondément à Dieu, jusqu'à parvenir à un abandon qui soit fondé sur le roc. »
« Selon Apocalypse : 3 / 12 - et bien d'autres passages - les chrétiens de Philadelphie sont des vainqueurs qui triomphent du péché, et tout particulièrement des péchés de l'orgueil, de l'obstination et des désirs charnels. Sous ce rapport, même parmi les conducteurs spirituels, il existe deux sortes de chrétiens. Lors d'une conférence pour serviteurs de Dieu, où l'accent fut mis sur la vie triomphante, ce point fut contesté avec véhémence par plusieurs d'entre eux. Ceci prouve, une fois de plus, qu'il y a des chrétiens qui font l'expérience de la vie triomphante, et d'autres qui n'en ont pas la moindre notion et qui, par conséquent, se mettent en opposition. Celui qui a accompli l'abandon total, et qui est en communion avec le Christ vivant, trouve en Lui la victoire sur le péché - ce qui ne signifie pas qu'il y ait absence totale de péchés. Mais il y a une énorme différence entre le fait d'être lié au péché ou d'en triompher. »
Christian RÖCKLE
« Si vous cherchiez à vous confier à un ami et réellement lui ouvrir votre cœur, vous attendriez aussi longtemps que nécessaire que votre ami puisse prendre du temps pour se mettre à part et être seul avec vous. De la même façon, ceux qui voudraient connaître les choses cachées et secrètes de Dieu et voudraient qu’Il « expose toutes choses », doivent trouver du temps pour être seuls avec Lui. »
C.W. RUTH
« Au temps d'Élie, le peuple n'avait pas rejeté Dieu complètement, mais il brûlait de l'encens pour ses idoles en même temps qu'il L'adorait. Par conséquent, il pensait que tout était en ordre dans sa vie religieuse. Il en est de même pour nous aujourd'hui ; nous pouvons être très religieux et pourtant donner de la place à d'autres priorités qui remplissent et déterminent en vérité notre vie. Élie, cependant, annonce un Dieu saint et jaloux qui n'accepte pas un amour partagé. Rien ni personne ne doit prendre Sa place parce que, dans Son grand amour pour nous, Dieu désire notre abandon total et notre amour absolu. »
Basilea SCHLINK
« N’est-ce pas le temps de crier à haute voix sans se ménager, d’élever nos voix comme une trompette, et de montrer au peuple de Dieu ses transgressions, et à la maison de Jacob ses péchés ? Sans nul doute que le plus grand besoin à côté duquel tous les autres besoins deviennent insignifiants est celui d’un réveil comme autrefois. »
S.B. SHAW
« Dans chaque réveil, il y a un e nouvelle insistance sur le caractère missionnaire de l'Église. Les hommes reviennent au Calvaire, et le monde est vu à nouveau à travers les yeux de Christ. La compassion infinie du Christ remplit le cœur, et la passion inspirée par le Calvaire exige le monde dans sa totalité comme fruit de Son sacrifice. »
John SHEARER
« Je me tiens près de la porte. Je ne m'avance pas trop, ni ne me tiens trop en dehors. C'est la porte par laquelle les hommes rentrent, lorsqu'ils trouvent Dieu. Il est inutile que je pénètre à l'intérieur et que j'y reste, alors que tant de personnes sont encore à l'extérieur, et tout autant que moi, brûlent du désir de savoir où se trouve la porte. Et tout ce que beaucoup réussissent à jamais trouver, n'est que le mur où il devrait y avoir une porte. »
Samuel SHOEMAKER
« Dieu veut que nous allions nous mettre à part pour nous attendre tranquillement à Lui, jusqu'à ce qu'Il creuse dans les profondeurs de notre être et nous montre notre folie, nos échecs, notre besoin. Il n'y a rien de plus sage et de mieux à faire à la veille d'une saison de bénédiction que de faire un inventaire, non pas de notre richesse, mais de notre pauvreté : compter tous les vides et les endroits d'insuffisance ; examiner la vallée pleine de fossés et ensuite apporter à Dieu les profondeurs de notre besoin de Lui pour Le laisser nous remplir. »
A.B. SIMPSON
« Et quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla. » - (Actes : 4 / 31) Ici, vous trouverez un portait de l’Église modèle - l’Église telle que Jésus aurait aimé qu’elle soit. Remarquez un instant les caractéristiques de cette Église. « Et quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla. » Ces gens savaient comment prier. C’est évident. Leur Église était en vérité la Maison de Prière. Il y avait une grande unité dans cette Église. Ils étaient « d’un seul cœur et d’une seule âme. » Ils étaient aussi bien concentrés que consacrés. Ils donnaient de leur subsistance librement. Il y avait des âmes généreuses dans cette Église. Il y avait là aussi une grande grâce. Et certainement qu’il y avait une grande puissance. « Et les apôtres témoignaient avec une grande puissance de la résurrection du Seigneur Jésus. » Remarquez les cinq éléments essentiels qui caractérisent l’Église modèle de Jésus-Christ : la Prière, l’Unité, la Générosité, la Grâce, et la Puissance. Si vous voulez que votre Église arrive à la hauteur de la norme apostolique, elle doit posséder toutes ces caractéristiques. »
Gipsy SMITH
« Premièrement, un effort a été fait pour réparer les brèches par le moyen de conducteurs des différentes tendances existant parmi les Frères. Ils ont ainsi conféré ensemble dans l'espoir de résoudre les difficultés et de parvenir à quelque accord. Deuxièmement, un effort a été fait, et est encore continué, par le moyen de personnes plus ou moins douées, pour apporter la guérison en présentant la Parole, dans des assemblées où elles ne voudraient ou ne pourraient pas rompre le pain. Les deux manières sont des méthodes mondaines adoptées par le monde religieux dans l'espoir de faire disparaître le scandale des grandes sectes religieuses et de parvenir à quelque forme d'unité religieuse. On trouve donc d'un côté des conférences ecclésiastiques et de l'autre des échanges de prédicateurs. En observant le vrai caractère de ces méthodes qui ne sont que des expédients purement humains sentant l'odeur du monde et de ses principes, on est peu étonné que les deux aient manifestement échoué. »
Hamilton SMITH
« Notre génération n’est pas la première génération dans l’histoire de l’Église à être confrontée à la compréhension d’une collision, à laquelle elle doit réagir, entre structures géopolitiques, économiques et morales existantes. Mais il semble réellement que nous soyons la première génération de croyants à penser que Dieu nous doit quelque part un réveil et une transformation culturelle qui remédieront à tous les fléaux de la société et nous délivreront des conséquences de notre foi nominale et de la résurgence du paganisme post-chrétien qui semble s’apprêter à nous contaminer de la même façon que les hordes d’Alaric aux portes de Rome (...). Nous sommes une culture post-chrétienne et des ramifications que tout cela implique, mais qu’est-ce que cela signifie pour l’avenir ? Qu’est-ce que Dieu va faire à notre époque, à l’égard de l’Eglise et de la société ? Aurons-nous un réveil et une transformation culturelle, comme en Angleterre sous l’influence de John Wesley, qui renversera notre déclin post-chrétien ? Ou Dieu va-t-Il envoyer un jugement sur nous, comme Il l’a fait sur Rome, à cause de la multitude des péchés qu’elle avait accumulés ? Par notre comportement collectif et individuel, nous avons certainement mérité le jugement de Dieu, ou alors Il doit s’excuser auprès de Sodome et Gomorrhe d’avoir agi de façon irréfléchie et injuste. »
Maurice R. SMITH
« Dans ce vingtième siècle, nous nous détournons de plus en plus de l'arme que Dieu nous a désignée par excellence, la prière d'intercession, en adoptant à la place de simples moyens naturels en vue d'accomplir Son œuvre. Où que nous regardions, il se produit la même chose, tant dans l'évangélisation que dans le travail ordinaire de l'Église. La prière d'intercession a été rangée dans le placard. »
« Mais, oh, réaliser et savoir que les âmes précieuses, des âmes immortelles, sont en train de périr tout autour de nous, se dirigeant vers la noirceur des ténèbres et du désespoir, perdues éternellement, et cependant ne sentir aucune angoisse, ne verser aucune larmes, ne connaître aucune douleur ! Nos cœurs sont donc si froids ! Connaissons-nous si peu la compassion de Jésus ? Pourtant, Dieu peut nous la donner, et c'est notre faute si nous ne l'avons pas. »
Oswald J. Smith
« Il est humain de faire chorus avec la foule. Il est divin de se tenir debout et seul. Si un homme suit le grand nombre, va et vient avec la marée, on peut dire de lui : « Voilà l'Homme, cela lui ressemble ! » Mais suivre un principe, résister à la marée, c'est avoir dans sa vie quelque chose de Dieu. »
« Ne pensez-vous pas que l'un des besoins les plus criants du peuple de Dieu aujourd'hui est d'être délivré de cette tendance générale à se contenter de son état spirituel, à se satisfaire d'une petite mesure de vie chrétienne ? Il existe un manque tragique de ce désir, de cette soif de Le connaître. »
« L'un des buts principaux de l'action du Saint-Esprit à l'égard des enfants de Dieu, c'est de les faire entrer, spirituellement et par l'expérience, en Christ ressuscité et exalté, et dans la vie de résurrection et d'exaltation de Christ. La phase actuelle est marquée particulièrement par une séparation d'avec les choses, les hommes et les mouvements, séparation qui a pour but d'amener les enfants de Dieu à s'attacher entièrement au Seigneur Jésus Lui-même. L'Antéchrist sera bientôt manifesté, et il se présentera sans doute dans la ligne d'un grand mouvement universel et uni, préconisant l'amélioration humaine et le relèvement moral et social et portant le nom de « christianisme ». »
« Depuis les derniers jours des Apôtres jusqu’à maintenant, l’histoire du Christianisme est une histoire de prisons. Cette histoire n’est pas celle des prisons matérielles ou littérales, bien qu’il y en ait eu un certain nombre, et non pas des moindres. C’est une histoire des prisons qui sont le résultat de l’habitude humaine établie depuis longtemps d’amener l’Esprit dans des liens. Combien de fois l’Esprit S’est-Il échappé et a-t-Il agi d’une manière nouvelle et libre pour que finalement cette manière soit amenée sous le contrôle de l’homme et cristallisée sous une autre forme, un autre credo, une autre organisation, une autre dénomination, une autre secte, un autre ordre, ou une autre communauté, ou quelque chose de semblable ! »
« Voici la chose associée intrinsèquement à tout ministère prophétique : les desseins originels et ultimes de Dieu pour et à travers Son peuple. Nous avons besoin que notre conscience soit éclairée par la signification des mots « ultime » et « les desseins ultimes de Dieu » et même « l’Église dans sa configuration ultime », parce que tout ce qui est ultime relève de l’intention de Dieu. Par conséquent, apporter à un monde qui est temporel, opportuniste et rempli de compromission les exigences ultimes de Dieu, c’est se trouver soi-même en opposition avec tout l’esprit et le sens général du monde. Le même esprit a malheureusement pénétré même dans l’Église. Il n’y en a pas tant dans l’Église qui veulent entendre parler des desseins ultimes de Dieu. Pourtant, si nous ne voulons pas embrasser les desseins ultimes de Dieu, alors nous serons également, par une sorte d’ironie, en déphasage total avec Ses desseins immédiats. »
« Le dernier appel que j'adresse ici à nous tous, c'est que nous nous unissions tous pour élever tout à nouveau le Seigneur Jésus sur le trône qui Lui appartient, afin qu'Il règne en Souverain suprême dans notre cœur, dans toute notre vie, dans toutes nos relations. Si nous avons retenu quelque chose de nous-mêmes, cédons aujourd'hui. Si nous avons encore certaines réserves dans notre cœur, consacrons-nous maintenant. Si nous avons été jusqu'ici partagés entre le Seigneur et le monde, ou entre Lui et un objet que nous chérissons, mettons-y dès maintenant le point final, afin qu'Il soit, Lui, tout et en tous. Qu'il en soit ainsi dès ce moment, et que, dans nos relations avec le Seigneur, nous continuions sur une base toute nouvelle. Voulons-nous le faire ? »
T. Austin SPARKS
« La vraie repentance a une référence qui rappelle le Sauveur. Quand nous nous repentons du péché, nous devons avoir un œil sur le péché et un autre sur la croix, et il serait encore préférable de fixer les deux yeux sur Christ et de regarder nos transgressions seulement à la lumière de son amour. »
« L’Église serait en peu de temps guérie de ses chagrins, et délivrée de ses divisions, si elle voulait un instant rester dans le silence ; mais certains écoutent la voix d’un enseignant favori, et d’autres la voix d’un autre maître en Israël, et ainsi la voix de Dieu se perd au milieu de la clameur des sectes et le tumulte des partis. Oh, que l’Église s’asseye aux pieds de Jésus, laisse de côté ses préjugés, et prenne la Parole dans sa simplicité et avec intégrité, et accepte ce que seul le Seigneur Dieu déclare être la vérité. »
« Mes bien-aimés, l’avertissement solennel que Paul adressait autrefois aux Philippiens dans les paroles de mon texte, je viens vous le faire entendre aujourd’hui à vous-mêmes. Et cet avertissement, je le crains, est non moins nécessaire de nos jours que du temps de l’apôtre, car de nos jours comme alors, il y en a plusieurs dans les églises dont la conduite témoigne hautement qu’ils sont ennemis de la croix de Christ. Que dis-je ? Le mal, bien loin de diminuer, me semble gagner chaque jour du terrain. Il y a dans notre siècle un plus grand nombre de personnes qui font profession de piété que dans celui de Saint Paul ; mais il y a aussi plus d’hypocrites. »
« Ne manque donc pas d'aimer ton prochain, ô mon frère, quelle que soit sa pauvreté, et garde-toi de le mépriser, fût-t-il même tombé au dernier degré de l'échelle sociale. Aime aussi ton prochain, quelles que puissent être ses convictions religieuses. Tu crois que la fraction de l'Église à laquelle tu appartiens est la plus près de la vérité, et tu ne doutes ni de ton salut ni de celui de tes amis qui pensent comme toi. Ton prochain, lui, pense différemment. Sa religion, selon toi, est erronée et mensongère : aime-le malgré cela. Que les divergences qui séparent vos opinions ne séparent point vos cœurs. »
« Cela devrait être notre désir, au delà de toute mesure, que le Seigneur envoie un réveil réel et durable de vie spirituelle. Nous avons besoin d’une œuvre du Saint-Esprit de type surnaturel, qui remplisse de puissance la prédication de la Parole, qui insuffle à tous les croyants une énergie divine, et qui affecte solennellement les cœurs des insouciants, afin qu’ils se tournent vers Dieu et vivent. Nous observerions le feu descendant du ciel en réponse aux prières ferventes et efficaces des justes. Ne pouvons-nous pas implorer le Seigneur notre Dieu de découvrir Son saint bras aux yeux de tous les peuples dans ce jour de déclin et de vanité ? »
C.H. SPURGEON
« Je n'ai jamais senti un aussi grand besoin de veiller et de prier. Dieu soit loué, je sais que le sang de Jésus purifie de tout péché, mais je sens ma propre faiblesse, mon néant. Sans Son secours, je ne puis rester debout un seul instant. Il a promis de ne refuser aucun bien à qui marche dans l'intégrité. Je L'aime et je veux me consacrer corps, âme et esprit, à Son service. Songes-y : 360 millions d'âmes vivent là-bas [la Chine]; plus de 12 millions de nos semblables meurent chaque année sans les consolations de l'Évangile. Oh, prie pour moi, afin que je possède une plus grande mesure de l'Esprit du Christ. Prie pour la Chine. »
« J'ai soif de sainteté, de ressemblance avec Celui qui nous a tant aimés, lavés de Son propre sang. Un tel amour devrait nous amener à Lui offrir nos corps et nos esprits en sacrifices vivants. Je voudrais être prêt. Il me tarde de commencer mon travail. »
« Ne te laisse troubler par rien, maman chérie, missionnaire, c'est l'oeuvre la plus noble qu'un homme puisse accomplir. Les anges seraient heureux de pouvoir participer à ce travail glorieux. Tu te tourmenterais bien autrement si je me détournais de la voie droite, si le Seigneur cessait de me garder en Sa grâce et si je tombais au péché. Seule Sa miséricorde m'a préservé des chutes où se perdent tant de jeunes. Pense aux douze millions - comment se représenter pareille foule ? - douze millions d'âmes en Chine qui chaque année entrent dans l'éternité sans Dieu, et sans espérance. Que méritons-nous par notre esprit mondain, notre paresse, notre apathie, notre ingratitude envers Dieu, sinon de n'avoir qu'une pauvre expérience de Son amour et de Sa paix ? Je reste trop indigne et incapable. Puissé-je posséder plus de grâce et d'amour, plus de zèle et de sainteté. »
« Lorsque je partirai pour la Chine, je ne dois attendre de personne. A Dieu seul, je puis demander. Il m'est donc essentiel d'apprendre, avant de sortir d'Angleterre, à toucher les hommes par la prière seule. »
« Ne pleure pas, mère chérie. La séparation n'est que pour peu de temps. Nous serons à nouveau réunis. Pense au but glorieux pour lequel je te quitte. Ce n'est ni pour l'argent, ni pour la gloire mais pour amener à la connaissance du Christ Jésus, quelques uns de ces malheureux Chinois. »
« Se peut-il que des chrétiens restent confortablement installés chez eux et laissent périr sans remords ces milliers d'âmes ? Se peut-il que la foi n'ait pas plus de puissance pour les mener à se sacrifier pour l'amour de Celui qui donna Son sang pour le monde ? »
« Dieu m'encouragea à Lui présenter par la prière mes besoins les plus variés et à croire qu'Il ferait honneur au nom du Seigneur Jésus, « donnant chaque fois le secours que demanderaient les circonstances ». »
« Où irai-je et comment vais-je vivre ? Ces questions et mille autres occupaient mon esprit. Mais la plus importante est celle-ci : Est-ce que je vis maintenant aussi près que possible de Dieu ? Hélas non ! Mon coeur indocile, si facilement occupé aux choses extérieures, doit sans cesse être ramené au bercail dont il s'écarte. »
« Les devoirs les plus doux de la journée sont ceux qui mènent à Jésus; la prière, la lecture et la méditation de Sa précieuse Parole. »
« Je suis si faible que les difficultés semblent me submerger et souvent je dois crier comme Pierre : Sauve-moi, Seigneur, je péris ! Mais jamais ce cri ne reste sans réponse. Dieu connaît le baume pour toutes les blessures. Je soupire après le temps où je serai enfin capable de répandre la connaissance de Sa grâce, parmi ce peuple et dans la langue de ce pays. »
« Je n'ai jamais vécu de ma vie un mois si angoissant, et cependant jamais encore je n'eus si nettement conscience de la présence de Dieu. Je me reprends à jouir du doux et paisible repos en Christ et en Ses promesses, dont je faisais à Hull la riche expérience. C'était le plus beau temps de ma vie spirituelle et pourtant comme elle était pauvre encore, en ses meilleurs moments. Depuis lors je n'ai cessé de rétrograder. Par bonheur, le Seigneur me ramène en avant. En ce domaine, on ne peut rester sur place: je me crois donc maintenant sur la voie de comprendre mieux, bien mieux que jamais encore « la hauteur et la profondeur, la longueur et la largeur de l'amour de Dieu », dont parle St Paul; que Dieu me l'accorde. »
« Un sourire de Celui que nous aimons dédommage de toutes nos peines. »
« J'ai un besoin absolu de vos prières. Travailler sans voir de résultat demande beaucoup de foi et la mienne reste si faible. Il me faut plus de communion intime avec Dieu. Nous ne pouvons rien donner que nous n'ayons d'abord reçu nous-mêmes. Les apôtres pouvaient faire asseoir le peuple mais Jésus devait bénir le pain et le leur donner avant qu'ils aient à le rompre pour la multitude. Oh ! Puissions-nous vivre dans la communion de Jésus, recevoir la force de nourrir beaucoup d'âmes du pain de vie et entrer à la fin dans le séjour où règne la Sainteté éternelle. »
« J'ai passé une heure de bienfaisante communion avec Christ, dont la grâce merveilleuse m'appela jadis et me fit prendre rang au milieu de Son peuple. Plus je me vois moi-même et apprends à Le connaître, plus je suis étonné qu'Il ait pu me donner place parmi Ses enfants. Ce n'est qu'au pied de Sa croix que nous nous voyons nous-mêmes, et le monde et Dieu sous le vrai jour. »
« J'ai connu la présence de Dieu de manière presque sensible à mes côtés, comme jamais je ne l'avais expérimentée, et un élan vers plus de prière et de fidélité. »
« La Chine comme tous les pays du monde doit être évangélisée par la Parole et par la plume. Nous avons besoin d'hommes ! Des hommes capables de se refuser les plaisirs de la table et de la société pour vivre au milieu du peuple et répandre au loin l'Évangile. »
« Peu m'importe soleil, orage, coupe amère ou douce. Ô Dieu, je ne réclame qu'une chose : rends-moi saint et, pour l'heure du combat, fortifie ma faiblesse. »
« Les femmes d'Europe ne savent pas ce qu'elles doivent à l'Évangile. Et combien peu aiment assez Jésus-Christ pour venir ici tenter de sauver ce qui périt. Cela implique sacrifice, mais si bas faut-il descendre, Christ descendit plus bas encore. »
« Je savais maintenant mieux que jamais ce que c'est que d'être méprisé et rejeté, de n'avoir pas un lieu où reposer sa tête, et je sentis mieux qu'auparavant la grandeur de l'amour qui a poussé Jésus à quitter Son séjour de gloire et souffrir ainsi pour moi, bien plus, à donner Sa vie sur la Croix. »
« Quelle joie ce sera de Le voir sans nuages et d'être ébloui de Sa suprême beauté. Non seulement nous serons avec Lui, mais nous serons à Lui. « Mon bien-aimé est à moi et je suis à Lui ». Cela est vrai pour nous dès maintenant. Mais alors Il partagera avec nous non seulement Son pouvoir et Sa gloire, mais la beauté même de Son caractère et de Sa personne. Lorsque nous Le verrons, « nous serons semblables à Lui; nous Le verrons tel qu'Il est ». Jésus, mon trésor, puissé-je Te ressembler davantage ici-bas ! Puissé-je révéler Ta grâce, comme Tu as révélé celle du Père ! ... »
« Cherchant à faire tout pour la gloire de Dieu, je ne fais rien qui ne soit mêlé d'égoïsme et de péché. Comme Jésus est bien fait pour être notre Sauveur ! La justice parfaite pour de misérables pécheurs, une robe glorieuse au lieu de haillons, de l'or pour le pauvre, la vue pour l'aveugle, tout ce qu'il nous faut, tout ce que nous pouvons désirer. Précieux Maître, puissions-nous T'aimer davantage et montrer mieux notre amour en mourant au monde. Viens, Seigneur Jésus, viens bientôt. »
James Hudson TAYLOR
« Si l'Église pouvait être éveillée à un sentiment plus profond de la gloire qui l'attend, elle entrerait avec plus de ferveur d'esprit dans les combats qui sont devant elle. L'espérance inspirerait l'ardeur. Elle se lèverait maintenant même de la poussière, et comme l'aigle, accrocherait ses pignons pour des envolées plus nobles que ce qu'elle a entrepris à présent. Ce qu'elle veut, et ce que chaque chrétien individuel veut, c'est la foi - la foi dans sa sublime vocation, dans ses ressources Divines, dans la présence et l'efficacité de l'Esprit qui habite en elle - la foi dans la vérité, la foi en Jésus, et la foi en Dieu. Avec une telle foi, il n'y aurait pas besoin de spéculer sur l'avenir. Ce dernier se révèlerait lui-même promptement. C'est notre manque de foi, notre négligence et notre incrédulité, nos buts faibles et charnels, qui retardent le char de notre Rédempteur. L'Époux ne peut pas venir tant que l'épouse ne s'est pas préparée. Que l'Église recherche ardemment une plus grande sainteté parmi ses membres, et dans la foi et l'amour entreprenne la conquête du monde, et elle règlerait bientôt la question de savoir si ses ressources sont compétentes pour changer la face de la terre. » (Collected Writings (Écrits Rassemblés), 1871, volume 2, 48.)
J.H. THORNWELL
« On peut parler avec puissance, mais malheur à celui qui néglige le seul Livre donné par Dieu, qui sert d'instrument au moyen duquel Il donne et exerce Son pouvoir ! Un homme peut lire un nombre incalculable de livres et assister à de grandes conventions ; il peut organiser des réunions de prière qui durent des nuits entières, implorer la puissance du Saint-Esprit, mais si cet homme ne reste pas en contact étroit et constant avec le Livre unique, la Bible, il ne recevra pas cette puissance. S'il a déjà quelque force, il ne pourra pas la conserver, si ce n'est par l'étude quotidienne, sérieuse et intense de ce Livre. »
R.A. TORREY
« Je suis une créature éphémère, passant dans la vie comme une hirondelle dans le ciel. Je suis un esprit venu de Dieu et retournant à Dieu, apparaissant un instant avant de basculer dans l'éternité immuable. Je ne veux connaître qu'une chose : le chemin du ciel (...). Donnez-moi le livre de Dieu ! Il contient tout ce que j'ai besoin de savoir. »
« Souvenez-vous que votre plus grand devoir est le salut des âmes. Il faut vous y donner tout entier. Point ne s'agit de prêcher tant de fois la semaine, mais de sauver le plus d'âmes possible, d'amener des pécheurs à la repentance, de les pousser à la sanctification, sans laquelle nul ne verra le Seigneur. »
« Pourquoi ne sommes-nous pas plus saints ? Pourquoi vivons-nous si peu pour l'Eternel, marchons-nous si souvent loin de Dieu ? Pourquoi ne sommes-nous pas tout entiers consacrés à Lui, remplis d'esprit missionnaire ? Nous levons-nous à 5 heures du matin pour être seuls avec Lui ? Jeûnons-nous une fois la semaine ou par mois ? En sentons-nous seulement l'utilité ? Avons-nous des heures fixes pour notre culte personnel ? Oh, ranimons le don de Dieu qui est en nous ! »
John WESLEY
« Gagner les cœurs des hommes à Celui qui a donné sa vie pour nos âmes, voilà le but du travail que, sans nous lasser, nous poursuivrons à travers le monde. »
« La maxime du soldat de Christ, c'est qu'il tienne bon dans les impossibilités, qu'il attende avec patience que les difficultés s'aplanissent et qu'il laisse aux circonstances et aux personnes le temps de changer. »