Comment reconnaître un homme de Dieu ?

1°- Un motif supérieur : (Romains : 14 / 21)
 
Nous avons deux enseignements précis, dans la Parole de Dieu, concernant les boissons fortes :
 
a) Leur être adonné et en recevoir une influence négative est interdit.
 
C’est la preuve d’un manque de maturité chrétienne.
 
b) Il y a des moments et des situations où l’abstinence totale est la meilleure façon de vivre. Consommer du vin peut-être, pour un chrétien faible une occasion de chute et de péché contre Dieu. Chaque chrétien doit veiller à suivre ce principe chaque fois que cela est nécessaire.
 
2°- Un motif plus étendu :
 
La Bible est claire sur le fait que se laisser dominer par « Quoi que ce soit » est « Péché » (Proverbes : 23 / 19 à 21 ;  1 Corinthiens : 6 / 19 à 20 ; 1 Corinthiens : 10 / 31) (Romains : 14 / 3 à 5)
 
NI ARROGANT
 
Avez-vous déjà rencontré une personne qui veut toujours n’en faire qu’à sa tête, que ce soit pour une question de famille, d’église ou de travail ?
 
Ce genre de personne est rarement disposé à abandonner ses propres désirs pour l’intérêt du groupe, et quand elle le fait, c’est  à contrecoeur. Un homme arrogant construit le monde autour de lui. Il est égocentrique et veut agir « A sa guise ».
 
1°-  LA CONDUITE OU LA CONDITION EXTREME
 
Arrogant dans (Tite : 1 / 7) n’est utilisé qu’une fois ailleurs dans le Nouveau Testament
 
(2 Pierre : 2 / 1 à 18) Il est sa propre autorité, il est cupide et vaniteux.
 
C’est description du type de conduite égocentrique et arrogante, qui existait à Sodome et Gomorrhe (2 Pierre : 2 / 6)
 
Aussi la conduite entêtée d’un Balaam « Qui aima un salaire injuste » (2 Pierre : 2 / 15)
 
2°- UNE FORME PLUS SUBTILE
 
Au travail : Quand il fait une rature dans son travail, il faut qu’il soit tout de même raison.
 
Au foyer : Il  se croit le maître incontesté, et tout ce qu’il dit ou fait est bien, et il faut Faire comme il dit.
 
A l’église : C’est le chrétien, ancien, membre du conseil de l’Eglise, dans quatre-vingt-dix pour cent des cas, il est le seul à s’opposer à une idée. Soit parce que ce n’est lui qui l’a émise, ou alors, un avait la même idée, mais ce n’est pas lui qui l’a dite.
 
3°- LES CAUSES PREMIERES
 
Soit qu’on lui a appris à être arrogant.
 
Soit qu’il est trop gâtés et devient vaniteux.
 
4°- CONCLUSION
 
« L’arrogance est un manque de maturité spirituelle »
 
NI COLEREUX
 
1°- Un homme de Dieu mûr n’est pas enclin à la colère :
 
En style plus actuel : Il n’a pas la tête chaude, n’a pas le sang chaud.
 
Notons ceci !
 
Nulle part la Bible ne classifie toute colère comme un péché.
 
(Ephésiens : 4 / 26) Paul, bien sûr, n’encourage pas ici la colère, mais il met en garde les chrétiens qui se mettent en colère, de ne pas pécher. La colère, ainsi que l’amour, font partie de la nature de Dieu lui-même, et l’homme, fait à l’image de Dieu, a la capacité exceptionnelle d’éprouver ces deux sentiments.
 
2°- Quand la colère est-elle péché ?
 
a) Lorsqu’elle monte trop souvent
 
Ce type d’homme qui « Sort de ses gonds » ne contrôle pas son propre esprit.
 
b) Lorsqu’elle dure (Ephésiens : 4 / 26 à 27 et  Romains : 12 / 17)
 
c) Lorsqu’elle pousse l’homme à se centrer sur lui-même (Jacques : 1 / 20  et  Romains : 12 / 17)
 
RESUMONS :
 
La colère est un péché lorsqu’elle :
 
MONTE TROP VITE
 
ELLE DURE
 
ELLE VEUT SE FAIRE JUSTICE
 
3°- Cause premières de la colère :
 
a) Etre apprise par un mauvais exemple (Proverbes : 22 / 24 à 25)
 
b) Etre égoïste
 
c) Celui qui manque d’assurance
 
d) Celle-ci est attribuée à des parents qui n’ont pas compris le développement émotionnel d’un enfant.
 
Toutes ces circonstances malheureuses peuvent conduire à un manque d’assurance et à un sentiment d’infériorité. Bien que tout le monde ne réagisse pas par un caractère colérique, certains le font. Il est des personnes, en fait, qui se retirent, vivent comme des recluses et évitent toute compétition.
 
NI VIOLENT
 
Un homme de Dieu mûr ne doit pas être un « Frappeur », la violence, donc, est réellement une colère non contrôlée, non seulement verbalement mais aussi physiquement. 
 
Notons que Paul utilise ce mot à la fois dans sa lettre à Timothée et dans celle à Tite  
(1 Timothée : 3 / 3  et  Tite : 1 / 7)
 
La relation est évidemment très claire ! Une personne qui perd le contrôle de ses sens parce qu’elle a trop bu, tend également à perdre le contrôle de sa colère.
 
Il n’est pas difficile de répondre à ces questions, lorsqu’on pense à la culture païenne et au style de vie que les chrétiens du Nouveau Testament avaient connu avant leur conversion
(1 Corinthiens : 6 / 9 à 11)
 
Quelques exemples bibliques
 
Caïn (Genèse : 4 / 1 à 15) Violence allant jusqu’au meurtre
 
Moïse (Actes : 7 / 20 à 29 ;  Exode : 32 / 19  et  Nombres : 20 / 1 à 13)
 
Pierre (Jean : 18 / 1 à 27  et  Matthieu : 5 / 38 à 39)
 
Voyons aussi : (Jérémie : 17 / 9)
 
Un homme de Dieu mûr, donc, n’est pas violent, que ce soit verbalement ou physiquement.
 
Il contrôle son esprit humain, même dans les rares occasions où il est en colère pour des motifs valables.
 
Le projet visant à vaincre la colère est aussi valable pour vaincre la violence
 
PACIFIQUE
 
La version Darby :
 
NON QUERELLEUR
 
Le mot grec pour querelleur est « Amachos », il n’est utilisé que deux fois dans le Nouveau Testament, dans la liste des qualifications d’un ancien dans (1 Timothée : 3 / 3  et  Tite : 3 / 2)
 
Le contexte dans lequel il est employé dans Timothée est évidemment très significatif.
 
On trouve un contexte semblable dans (Tite : 3 / 1 à 2), mais là cependant, Paul parle aux chrétiens en général. D’une manière intéressante, Paul inclut toute l’humanité « Magistrats, autorités, tous les hommes et il n’exclut pas le chrétien ».
Ainsi dois-tu parler, exhorter, et reprendre avec une pleine autorité.
(Tite : 2 / 15) Que personne ne te méprise
 
UNE PERSONNE QUERELLEUSE FAIT TROIS CHOSES
 
LUTTE contre les autres, RIVALISE et CONTROVERSE
 
Celui qui est le plus « Grand » doit être aussi « Serviteur » (Matthieu : 23 / 11)
 
Quelqu’un qui peut investir plus de temps et d’effort, et même être rémunéré financièrement, oui, mais UN parmi ses égaux (1 Timothée : 5 / 17 à 18)
 
1°- Un point de vue positif
 
Quand il s’agit du fonctionnement du corps de Christ, rien n’est autant important que l’UNITE   (Jean : 17 / 20 à 23)
 
L’unité dans le corps de Christ démontre au monde la divinité de Jésus-Christ et l’unité qu’Il a avec le Père.
 
Elle communique l’essence même du christianisme (2 Corinthiens : 5 / 19)
 
Dieu est réjoui par ceux qui s’efforcent de créer l’unité (Matthieu : 5 / 9 ;  Romains : 12 / 16 ;  Romains : 12 / 18 ;  Romains : 14 / 19 ; Romains : 15 / 5 à 6 ; Ephésiens : 4 / 1 à 3  et  2 Timothée : 2 / 23 à 25)
 
2°- Quelles sont les causes d’un esprit querelleur ?
 
Les personnes querelleuses sont fréquemment égoïstes et jalouses, motivées par la « Sagesse terrestre ». Jacques parle explicitement de cette question : (Jacques : 3 / 14 à 16)
 
En opposition, Jacques décrit aussi les résultats de la « Sagesse d’en haut » (Jacques : 3 / 17)
 
Les personnes querelleuses sont souvent des personnes qui manquent d’assurance.
 
Les personnes amères, celles qui ont « Laissé le soleil se coucher sur leur colère ayant donné « Accès au diable » dans leur vie. (Ephésiens : 4 / 26 à 27)
 
L’auteur de l’épître aux Hébreux parlait de ce problème (Hébreux : 12 / 14 à 15)
 
CONCILIANT
 
« Heureux ceux qui sont doux, car ils hériteront la terre » (Matthieu : 5 / 5)
 
Une personne douce a un comportement qui s’oppose en fait, à plusieurs des attitudes négatives que nous avons considérés.
 
Paul nous dit que, par contraste, un chrétien doux n’est pas coléreux, ni violent, ni querelleur. Il est plutôt quelqu’un aux manières douces, caractérisé par l’humilité, la longanimité et la bonté.
 
Douceur envers qui ?
 
1°- Doux envers les non chrétiens :
 
Paul enseigne aux chrétiens à avoir une attitude de douceur, non seulement à l’égard des autres croyants, mais aussi à l’égard des non croyants.
 
Voir très bien la pensée de Paul (Tite : 3 / 2)
 
La raison de cette pensée (Tite : 3 / 3)
 
Ecrivant également à Timothée, Paul disait ces paroles (2 Timothée : 2 / 24 à 25)
Paul donne l’exemple de ce caractère dans sa propre vie (1 Thessaloniciens : 2 / 7)
 
Pierre avait également quelque chose de particulier à dire aux femmes chrétiennes, au sujet d’un esprit de douceur à l’égard des non chrétiens (1 Pierre : 3 / 1 à 4)
 
Il n’y a aucun doute que cette qualité nous aidera à communiquer plus efficacement avec ceux qui ne connaissent pas Christ (Matthieu : 11 / 29)
 
2°- Doux envers les chrétiens charnels :
 
(Galates : 6 / 1 ;  Galates : 6 / 2 à 3 ;  2 Corinthiens : 10 / 1)
 
3°- Doux envers tous les chrétiens :
 
(Ephésiens : 4 / 2)
 
Pour conserver l’unité de l’Esprit  (Ephésiens : 4 / 3)
 
Tous nous avons besoin de relire et relire l’histoire de Jésus concernant l’esclave injuste qui, bien que pardonné par son maître n’a pas pardonné à son compagnon (Matthieu : 18 / 21 à 35)
 
DESINTERESSE
 
On raconte l’histoire d’un médecin qui tenait un camp en plein air d’une semaine. Ce médecin était missionnaire en Afrique. Ce médecin raconte comment Dieu avait utilisé un autre médecin chrétien pour le pousser à s’engager comme missionnaire en Afrique. Cet autre médecin aussi devait aller dans le même hôpital en Afrique, mais il n’y a pas été, restant ainsi aux Etats-Unis. Du point de vue du monde, il avait tout ce qu’il désirait, mais quelque chose n’allait pas ! Après trois mariages malheureux et alors qu’il était encore un jeune homme, il se suicida.
Par contre, le médecin qui avait abandonné le succès et la fortune (humainement parlant) continue de soigner, chaque semaine, des centaines de patients africains et en voit beaucoup accepter Jésus comme Sauveur personnel.
Cette histoire illustre schématiquement que l’amour de l’argent et des choses que l’argent peut procurer, acheté, ne peut, en soi, rendre un homme heureux. En fait, il peut conduire à une fin amère (1 Timothée : 6 / 9 à 10)
 
1°- L’argent n’est pas mauvais :
 
Il faut bien mettre en évidence que l’argent, en soi, n’est pas mauvais. La Bible ne dit pas qu’un chrétien doit être « Libre de l’argent », mais plutôt « Libre de l’amour de l’argent »
 
Questions de priorités : (Matthieu : 6 / 33  et  Matthieu : 6 / 19 à 20)
 
Comme le dit Jésus (Matthieu : 6 / 21)
 
La Bible donc, parle du « Style de vie » d’une personne qui est davantage attachée aux choses terrestres qu’aux choses célestes. Mais l’Ecriture nous avertit (Hébreux : 13 / 5)
 
2°- Une tendance humaine :
 
Oublier Dieu lorsque les richesses de la terre se multiplient n’est pas un fait nouveau.
Les enfants d’Israël affrontèrent cette tentation (Deutéronome : 6 / 10 à 12)
 
Moïse prévient (Deutéronome : 8 / 11 à 17)
 
Le plus tragique (Juges : 2 / 10 à 13)
 
Ainsi les chrétiens doivent apprendre d’Israël une leçon très élémentaire :
 
« NOUS NE POUVONS OUBLIER CELUI QUI NOUS LES A DONNEES »
 
3°- Les chrétiens paresseux :
 
La Bible est un merveilleux livre qui enseigne l’équilibre en toutes choses. (2 Thessaloniciens : 3 / 10 à 12)
 
Certaines personnes s’enorgueillissent de leur pauvreté. Elles justifient leur paresse en prétendant fuit l’amour de l’argent. De toute évidence, ceci n’est pas ce que le Seigneur avait à l’esprit. L’homme doit, d’après le commandement de Dieu, gagner sa vie à la « Sueur de son front » (Genèse : 3 / 17 à 19)
 
4°- Une tentation particulière pour le dirigeant spirituel :
 
La Bible indique clairement que les dirigeants spirituels devront faire face à des tentations particulières concernant l’argent.
 
C’est pourquoi Paul, précisant les qualifications des anciens en Crète, dit qu’ils doivent être des hommes qui ne soient pas « Apre au gain » (Tite : 1 / 7)
 
Pierre dit également aux anciens de différentes Eglises ceci (1 Pierre : 5 / 2)
 
Le monde du Nouveau Testament était rempli de gens aux motifs perfides (Tite : 1 / 10 à 11)
 
Il faut bien mettre en évidence, cependant, que c’est la volonté de Dieu que les dirigeants spirituels soient soutenus financièrement.
 
(1 Timothée : 5 / 17) De toute évidence, Paul parle ici d’une rémunération matérielle.
De même, il dit clairement aux Corinthiens que ceux qui annonçaient l’Evangile devaient « Vivre de l’Evangile » (1 Corinthiens : 9 / 14)
 
5°- Parlons également de l’autre côté des choses :
 
Beaucoup de chrétiens sont connus pour profiter de dirigeants spirituels qui servent dans différents domaines et gagnent leur vie par un ministère à plein temps. Ils pensent en quelque sorte, qu’un pasteur ou un missionnaire ne devrait pas recevoir un salaire égal à celui de la moyenne des gens. Certains vont même assez loin, jusqu’à dire qu’un dirigeant chrétien devrait travailler sans être rémunéré.
 
Cette attitude de certains chrétiens est tout aussi erronée et pécheresse que celle du dirigeant spirituel qui recherche « Un gain honteux »
 
Les deux pratiques sont en violations avec la Parole de Dieu.
 
Bien que Paul dise aux anciens d’Ephèse qu’il ne désirait « Ni l’argent, ni l’or, ni les vêtements de personnes » (Actes : 20 / 33)
 
Il dit aussi en plusieurs occasions :
 
« L’ouvrier mérite son salaire »  (1 Timothée : 5 / 18  et  1 Corinthiens : 9 / 9 à 11)
 
QUI DIRIGE BIEN SA PROPRE MAISON
 
CE QUE PAUL NE VEUT PAS DIRE :
 
Pour découvrir plus précisément ce que Paul voulait dire par cette qualification, il est bon de découvrir avant tout ce qu’il ne voulait pas dire.
 
1°- Il ne prétend pas qu’il est nécessaire d’avoir des enfants pour être un conducteur spirituel dans l’Eglise, ni pour être un homme de Dieu mûr. Il semble plutôt que Paul disait simplement que si un homme est marié, et s’il a des enfants, il doit avoir un foyer en ordre. De plus, il est évident que si il devient dirigeant spirituel avant d’avoir un foyer et qu’il ne puisse ensuite atteindre le critère de Paul, il ne serait alors plus qualifié pour continuer à diriger l’Eglise.
 
2°- Lorsque Paul se réfère au fait qu’un homme doit « Tenir ses enfants dans la soumission » et dans une parfaite honnêteté, il ne fait pas allusion ici à des petits enfants.
 
Paul emploie le même mot dans (1 Timothée : 5 / 4)
 
Lorsqu’il parle des enfants qui sont responsables de subvenir aux besoins matériels de leur mère.
 
De plus, dans cette lettre à Tite, Paul précise qu’un homme, choisi pour un poste de dirigeants spirituel dans l’Eglise, doit avoir des enfants croyants, et non pas accusés de « Débauche » ni « D’indiscipline » (Tite : 1 / 6)
 
« La débauche et l’indiscipline se réfèrent à une vie dissipée et inconvenante ce qui ne pourrait s’appliquer qu’à des enfants plus âgés »
 
Eli est un exemple d’homme de l’Ancien Testament qui se disqualifia lui-même pour la conduite spirituelle. Ses deux fils, devenus des jeunes gens « Ne connaissaient point l’Eternel » (1 Samuel : 2 / 12)
 
Tous deux étaient débauchés et « Traitaient avec mépris l’offrande faite à l’Eternel »
(1 Samuel : 2 / 17)
 
En conséquence, Dieu jugea à la fois Eli et ses fils.
 
Tout simplement, parce que ses fils ont attiré une malédiction sur eux-mêmes et qu’il « Eli » ne les a pas réprimandés (1 Samuel : 3 / 13)
 
3°- Un autre fait très important doit être souligné : certains dirigeants spirituels, visant l’intérêt de leur propre réputation, sont trop sévères avec leurs enfants, ou bien essaient de les obliger alors qu’ils sont adolescents, à se conformer particulièrement à certains modèles de conduite, afin que eux, les dirigeants spirituels, ne soient pas critiqués par les autres chrétiens de l’Eglise !
 
En définitive, ce genre de motivation produira un effet contraire à celui que l’on escompte, créant même de la rébellion plutôt que de la coopération.
 
4°- Paul ne parle pas ici d’un homme ayant une famille parfaite. CELA N’EXISTE PAS !
 
De la même manière d’ailleurs qu’il n’y a pas « D’Eglise parfaite », il n’y a pas de famille parfaite. Il n’y a pas de mari ou de père parfait, ni d’épouse ou mère parfaite et certainement pas d’enfants parfaits.
 
« Tous les chrétiens ont des problèmes dans leur vie familiale, SATAN y veille »
 
Tant que nous serons de ce monde, nous serons victimes de l’imperfection.
Cela ne veut pas dire, bien sûr, que nous ne devions pas nous efforcer de tendre vers la perfection dans le domaine familiale. Mais exactement comme chaque chrétien doit tendre à être de plus en plus semblable à Jésus-Christ, chaque famille doit tendre à grandir spirituellement.
 
5°- Paul ne parle pas à priori de la réussite d’un homme dans son travail.
Beaucoup de gens commettent l’erreur de juger des aptitudes d’un homme à être un dirigeant spirituel, d’après sa capacité à diriger son travail.
Est-il efficace ? Débrouillard ? Combien gagne-t-il ?
Il se peut bien sûr, qu’un homme « Tienne bien son travail ».
On peut espérer que les deux iront de pair et habituellement, un homme qui dirige bien son foyer dirige aussi bien son travail. Mais cela n’est pas toujours évident.
 
6°- Paul ne parle pas de la façon dont un homme peut effectuer un travail dans l’Eglise. Certains pasteurs, missionnaires et dirigeants consacrés sont bien connus pour leurs exploits dans le travail chrétien. Ils ont construit de grandes Eglises, conduit beaucoup d’âmes au Seigneur, et sont très actifs dans l’Eglise.
De l’extérieur, ils semblent être des dirigeants chrétiens à grand succès. Mais qu’en est-il de leur famille ? Alors qu’ils travaillent efficacement auprès des autres, beaucoup ont négligé leur propre femme et leurs enfants. Dans certains cas, leurs propres fils et filles grandissent en rejetant Jésus-Christ et s’irritent contre le travail chrétien parce qu’il leur a pris leurs parents.
 
CE QUE PAUL VEUT DIRE :
 
Là où toute la maison est engagée pour Jésus-Christ, où l’épouse est consacrée à son mari et où les enfants (particulièrement ceux qui ont déjà atteint l’âge adulte) respectent et aiment leur père, vous êtes devant l’évidence flagrante que cet homme est spirituellement et psychologiquement mûr.
Il sera certainement capable de prendre « Soin de l’Eglise de Dieu » (1 Timothée : 3 / 5)
 

 
 
 



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