Les finances dans l'Église

9. Le Seigneur Jésus était les prémices de Dieu :
  
a. 1 Corinthiens : 15 / 20-23. Verset : 23. « Mais maintenant, Christ…est les prémices… »
 
Notez : Dieu demande à Son peuple de donner les prémices de tout ce qu’il a, mais Dieu Lui-même a donné Ses prémices. Dieu a donné littéralement ce qu’Il avait de meilleur, puisqu’Il a donné Son propre Fils. Le Seigneur Jésus était les prémices de Dieu.
 
Jean : 3 / 16. « Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a DONNE Son Fils unique… »
 
Romains : 8 / 32. « Lui, qui n’a point épargné Son propre Fils, mais qui L’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-Il pas toutes choses avec Lui ? »
 
Parce que les prémices de Dieu sont saintes, tous les croyants sont saints. Ils sont sanctifiés dans les prémices de Dieu.
 
10. L’argent représente la vie :
 
Ce que nous donnons à Dieu est important à Ses yeux, parce que l’argent représente la vie. Si quelqu’un travaille 200 heures par mois, puis touche un salaire pour cette période, cet argent représente 200 heures de la vie de cette personne. Si cet argent était donné au Seigneur, ce serait comme si on Lui avait donné 200 heures de sa vie.

Si les chrétiens comprenaient cette vérité, alors le fait de donner prendrait une nouvelle dimension. Ce serait toujours avec joie qu’on donnerait au Seigneur.
 
a. Exode : 34 / 20 ; Lévitique : 27 / 27. Montrent clairement que l’argent que l’on donne au Seigneur représente la vie.
 
Notez : L’une des raisons pour lesquelles le Seigneur veut que nous travaillons, c’est que nous puissions donner.
 
b. Ephésiens : 4 / 28. « Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais plutôt qu’il travaille, en faisant de ses mains ce qui est bien, pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin »

11. Donner fait partie du fruit de la vraie repentance :
   
Un des signes d’une authentique repentance est que cette personne éprouvera le désir de donner de ses biens au Seigneur et aux autres.
 
a. Luc : 19 / 1-10. Verset : 8. « Mais Zachée, se tenant devant le Seigneur, lui dit : Voici, Seigneur, je donne aux pauvres la moitié de mes biens… »
 
Lisons également : Luc : 3 / 7-11.
 
Notez : Voici quelques autres fruits de la repentance :
 
1. Une haine pour le mal : (Proverbes : 8 / 13).
 
2. Un amour sincère pour ses frères et sœurs en Christ : (1 Jean : 3 / 14).
 
3. Un désir ardent d’obéir à la Parole de Dieu : (1 Jean : 2 / 3-5).

 
12. Un homme trompe-t-il Dieu ? :

Malachie : 3 / 6-12. Par la bouche du prophète, Dieu annonça quelques-unes des paroles les plus claires au sujet des dîmes et des offrandes. En voici quelques conclusions :
 
a. Bien des gens raisonnent que ce passage biblique se trouve dans l’Ancien Testament, et qu’il ne s’applique donc pas à nous, croyants de la Nouvelle Alliance. Il est significatif que dans ce passage, l’Eternel nous rappelle Son immuabilité : « Je suis l’Eternel, Je ne change pas ». Certains principes du Royaume de Dieu sont immuables, comme par exemple celui des prémices et des offrandes qui appartiennent toujours à Dieu.
 
b. Le prophète accuse Israël de tromper Dieu dans les dîmes et les offrandes.

Certaines traductions utilisent des termes plus forts : « Un homme dérobe-t-il Dieu ? » (entre autre versions King James et New  International Version). « Un homme frustera-t-il Dieu ? » 

(Darby). C’est ce que Caïn et Acan ont fait. Ils ont dérobé, ou trompé Dieu, et par conséquent Dieu a agi sévèrement à leur égard.
 
Notez : « …Ni les voleurs…n’hériteront le royaume de Dieu »
 
c. L’ignorance n’était pas une excuse (Malachie : 3 / 8). Les Israélites  ne se rendaient pas compte qu’ils étaient des voleurs.

Cependant, lorsque nous manquons d’apporter nos dîmes et nos offrandes, nous manquons en réalité de reconnaître la Seigneurie de Jésus sur nos vies et nos biens.

d. Les Israélites s’étaient placés sous une malédiction, parce qu’ils avaient pris ce qui appartient à Dieu. Il n’y a pas de malédiction sans une raison (Proverbes : 26 / 2)

e. On n’apportait pas les dîmes à la maison du trésor, qui était cette partie du temple où les dîmes étaient gardées pour les Lévites et les sacrificateurs (Néhémie : 13 / 4-5). Il ne fallait pas donner les dîmes aux pauvres, mais il fallait les apporter à la maison de l’Eternel, image de l’Eglise locale, lieu où l’on reçoit la nourriture spirituelle et les soins nécessaires, et où l’on participe à la Sainte Cène (Genèse : 14 / 1-20)

f. Les premiers chrétiens se sont peut-être inspirés de (Deutéronome : 14) quand ils ont organisé leurs agapes ou repas commun (Jude : 12). De telles « fêtes d’amour », où l’on mange devant le Seigneur, peuvent être d’excellents moyens pour resserrer les liens fraternels et d’amour, et pour atteindre et accueillir de nouvelles personnes.

g. Dieu lance le défi au peuple de Le mettre à l’épreuve en Lui donnant ses dîmes. Il promet d’ouvrir alors les écluses du ciel    (Malachie : 3 / 10-12)
13. Une puissante leçon d’Aggée :

Actes : 1 / 1-11. Renferme un puissant message au sujet de nos obligations financières et matérielles et de nos priorités envers Dieu. Le peuple d’Israël avait négligé la maison de Dieu et s’était occupé de ses propres maisons. On dirait que (Actes : 1 / 6-9) reflètent l’expérience d’un grand nombre de croyants aujourd’hui. Ils s’attendaient à beaucoup, mais ne recevaient que peu, parce que leurs priorités étaient déséquilibrées.

a. Aggée : 1 / 6- 9. « Vous semez beaucoup, et vous recueillez peu, vous buvez, et vous n’êtes pas désaltérés, vous êtes vêtus, et vous n’avez pas chaud ; le salaire de celui qui est à gages tombe dans un sac percé…Vous comptiez sur beaucoup, et voici, vous avez eu peu ; vous l’avez rentré chez vous, mais J’ai « Dieu » soufflé dessus. Pourquoi ? dit l’Eternel des armées. A cause de Ma maison qui est détruite, tandis que vous vous empressez chacun pour sa maison »

Notez : Lorsque le peuple de Dieu néglige de faire du Royaume de Dieu sa priorité absolue dans sa vie, la vérité que renferme le passage biblique ci-dessus pourrait aussi devenir leur expérience. Ces versets ressemblent étrangement aux paroles du Seigneur Jésus.

b. Matthieu : 6 / 33. « Mais cherchez premièrement le Royaume de Dieu et Sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus »

c. Matthieu : 6 / 19-21. Verset : 21. « Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur »

14. Le Seigneur Jésus et la dîme :

a. Matthieu : 23 / 23. Le Seigneur Jésus reprochait aux pharisiens et aux scribes d’avoir négligé la justice, la miséricorde et la fidélité, mais Il approuvait le fait qu’ils payaient la dîme. Il ne les a pas encouragés à ne plus le faire.

b. Matthieu : 5 / 20. Les pharisiens étaient très convaincu qu’il fallait payer la dîme (Luc : 18 / 11-12). Si notre justice veut surpasser la leur, il faut certainement qu’elle comprenne leur fidélité à donner ce qui revient au Seigneur.

c. Luc : 20 / 25. Les choses qui appartenaient à César incluaient les impôts, et les choses qui appartiennent à Dieu incluaient la dîme.

Nous savons ce qui arrivera lorsque nous refusons de payer les impôts. Nous connaissons également les conséquences lorsque nous refusons de donner ce qui revient à Dieu, c’est la malédiction.

15. L’apôtre Paul enseignait la dîme :
 
Bien que le croyant du Nouveau Testament ne vive plus sous la loi, il faut qu’il comprenne, cependant, que la loi renferme beaucoup de principes spirituels. Paul les a compris et les a cités. En voici un exemple :

a. 1 Corinthiens : 9 / 8-10. « Ces choses que je dis, n’existent-elles que dans les usages des hommes ? La LOI ne les dit-elle pas aussi ? Car il est écrit dans la loi de Moïse : Tu n’emmuselleras point le bœuf  quand il foule le grain. Dieu se met-Il en peine des bœufs, ou parle-t-Il uniquement A CAUSE DE NOUS ? OUI, C’EST A CAUSE DE NOUS qu’il a été écrit… »

Notez : L’apôtre se sert de cette déclaration de la loi pour montrer que les serviteurs de Dieu devraient vivre de l’Evangile (Verset 14). Paul le rend plus clair que tout ce qui a été écrit l’a été pour nous et notre instruction (Romains : 15 / 4)

b. 1 Corinthiens : 9 / 1-14. Ce passage souligne les faits suivants :

1. L’apôtre a enseigné qu’un serviteur de Dieu devrait vivre de l’Evangile. Son ministère inclut la prédication, l’enseignement et les entretiens pastoraux « cure d’âmes et conseiller les gens », mais également la prière et l’étude de la Parole de Dieu (Actes : 6 / 4 ; Exode : 18 / 13)

2. L’Eglise de Corinthe ne soutenait pas les serviteurs de Dieu d’une manière biblique (1 Corinthiens : 9 / 12-15). C’est la raison pour laquelle Paul a écrit cette parole d’exhortation. Paul devait dépouiller d’autres Eglises pour combler ses besoins pendant son séjour à Corinthe (2 Corinthiens : 11 / 7-8)

Lisons également : (Néhémie : 14 / 4-14)

3. Paul fait référence à la loi pour «établir la manière biblique dont les serviteurs de Dieu devraient être entièrement soutenus, c’est-à-dire, par les dîmes et les prémices des croyants (1 Corinthiens : 9 / 8-10)

4. Paul soutenait le principe de l’Ancien Testament qui enseignait que les Lévites devaient être entièrement soutenus par les dîmes du peuple (1 Corinthiens : 9 / 13)
 
5. Paul montre  (1 Corinthiens : 9 / 14) que ce même principe s’applique également aux Eglises du Nouveau Testament.
 
Notez : A certaines occasions Paul travaillait de ses mains parce que certains membres de l’Eglise étaient des paresseux. Paul voulait leur donner un exemple, bien qu’en tant que serviteur de Dieu il aurait dû vivre de l’Evangile.
 
6. Si un serviteur de Dieu nourrit le peuple spirituellement, alors le peuple a la responsabilité de soutenir ce serviteur (1 Corinthiens : 9 / 11 ; Galates : 6 / 6)
 
16. Le sacerdoce de Melchisédek et les dîmes :
   
a. Hébreux : 7 / 1-11 ; Genèse : 14 / 18-20. Certains interprètes voient en Melchisédek une manifestation du Seigneur Jésus dans l’Ancien Testament, tandis que d’autres pensent qu’il s’agit d’un type prophétique du Seigneur Jésus.

De toute manière Abraham le considéra comme étant plus grand que lui et lui donna la dîme de tout le butin. Nous pouvons retenir les six faits suivants de ces deux passages :

1. Abraham, en tant que père des croyants (Romains : 4 / 16), marqua un exemple, en donnant la dîme à Melchisédek.

2. L’auteur de l’épître aux Hébreux  souligne que le sacerdoce de Melchisédek est éternel et doit être soutenu par les dîmes des enfants d’Abraham (Hébreux : 6 / 20 ; Hébreux : 7 / 11-21)

3. Les sacrificateurs lévitiques (qui étaient sous la loi) reçurent l’ordre de prendre les Dîmes de leurs frères. Bien qu’ils sortissent des reins d’Abraham, leur père (Romains : 4 / 16), ils étaient pourtant obligés de donner eux-mêmes la dîme (Hébreux : 7 / 9)

4. Melchisédek reçut la dîme d’Abraham. Si Abraham lui paya la dîme, alors sa postérité naturelle et spirituelle devrait continuer à donner la dîme à ce sacerdoce qui a maintenant remplacé celui d’Aaron (Hébreux : 7 / 9-12)

5. Dieu exigerait-Il la dîme sous ce sacerdoce original de Melchisédek, pour annuler maintenant que Christ est le Souverain Sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek ? Le fait que l’homme se trouve sous la grâce ne diminue point ses obligations, mais les augmente !

6. Le Seigneur Jésus a été établi sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek.

b. L’ordre de Melchisédek consistait à :

1. Servir le pain et le vin (La Sainte Cène)

2. Bénir et révéler (manifester) le Nom du Seigneur.

3. Recevoir la dîme.

c. L’ordre de Melchisédek est éternel.
 
Les croyants continueront à participer à la Cène même quand ils seront auprès du Seigneur, en souvenir de Son œuvre rédemptrice.
 
a. Matthieu : 26 / 29. « Je vous le dis, Je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où J’en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de Mon Père »
 
b. Luc : 22 / 30. « …Afin que vous mangiez et buviez à Ma table dans Mon royaume »
 
Les croyants continueront à expérimenter les bénédictions de Dieu. (Ephésiens : 2 / 7 ; Esaïe : 40 / 28 ; Romains : 11 / 33)
 
Les croyants rendront même dans l’éternité à Dieu ce qu’Il nous a donné.
 
Notez : Ces trois aspects concernant l’ordre de sacerdoce éternel continueront à jamais. Il a commencé avec Abraham, il continue aujourd’hui, et se poursuivra pendant toute l’éternité.
 
17. Quelques questions et suggestions au sujet de la dîme :
  
a. Question : Les dirigeants qui servent Dieu à temps plein et qui sont payés par les dîmes du peuple de Dieu, doivent-ils également payer la dîme ?
 
Le fait que tout ce que nous avons appartient à Dieu, que nous ne sommes que Ses intendants, et que nous pouvons confirmer ce fait en donnant la dîme et les prémices, n’exclut, bien sûr, aucun dirigeant. Tout ce qu’ils ont appartient également au Seigneur !
 
D’autre part, Paul soutient clairement des principes de l’Ancien Testament. Il ne le fait pas d’une manière légaliste, mais les éclaire sous l’angle de la grâce. Sous l’Ancienne Alliance les Lévites et les sacrificateurs payaient également la dîme (Nombres : 18 / 26-28). Il devrait donc être clair que sous la Nouvelle Alliance les dirigeants doivent également payer la dîme.
 
La dîme des Lévites devait être donnée au souverain sacrificateur. Ce principe, appliqué sous la Nouvelle Alliance, peut être sujet à plusieurs interprétations. Puisque les dîmes devraient être apportées à l’endroit où nous recevons notre nourriture et les soins spirituels, les serviteurs de Dieu pourraient donner leur dîme à la congrégation locale. Ils pourraient également la donner à d’autres serviteurs de Dieu, particulièrement à des hommes plus âgés qui ont eu une véritable influence spirituelle dans leur vie.
 
En donnant leur dîme, les serviteurs de Dieu doivent également s’attendre à ce que le Seigneur déverse Ses bénédictions dans leur vie.
 
b. Question : Il y a des gens qui ne peuvent donner la dîme, parce que les 90 % qui leur restent ne suffisent pas pour subvenir à leurs besoins. Ces gens sont-ils exempts de l’obligation de donner la dîme ?
 
La réponse est un « non » catégorique. Personne n’en est exempt. Même si les gens n’ont que peu, tout ce qu’ils possèdent appartient toujours au Seigneur. La veuve a donné tout ce qu’elle avait au Seigneur, et Jésus a pleinement approuvé son action (Marc : 12 / 41-44)
 
Lorsque ce qui reste après avoir donné la dîme au Seigneur ne suffit pas pour subvenir à ses besoins, il faut manifester la foi pour joindre les deux bouts. Et c’est exactement ce que Dieu veut. Il veut que Son peuple dépende de Lui. Dieu dispose de nombreuses voies merveilleuses pour combler tous nos besoins (Philippiens : 4 / 18-19)
 
c. Question : Les Eglises devraient-elles aussi payer la dîme ?
 
Puisque ce sont surtout les dîmes du peuple de Dieu qui forment les ressources d’une Eglise, il ne semble que juste qu’elle paie également la dîme. L’auteur connaît bien des assemblées de différentes dénominations qui donnent la dîme de tout leur revenu pour la mission.
 
Il serait peut-être préférable de donner ces dîmes à des œuvres d’autres dénominations, ce qui accentuerait le bon sens du don.
 
d. Question : Peut-on financer des projets de construction avec des dîmes ?
 
Il va sans dire qu’on peut utiliser les dîmes pour bâtir des édifices, mais nous avons trois exemples dans la Bible où la construction de la maison de Dieu a été financée par des offrandes qui ont été apportées en plus des dîmes. Il s’agit du Tabernacle, du Temple de Salomon et de la restauration du Temple sous Esdras  (Exode : 25 ; 1 Chroniques : 29 ; Esdras : 2 / 68-69). Il semble que c’est là la bonne manière de procéder pour construire la maison de Dieu. Les dîmes sont en premier lieu pour le soutient de ceux qui sont dans le ministère. Les projets de construction devraient dans la mesure du possible être financés par des dons en plus des dîmes.
 
e. Question : Qu’en est-il des dons qui ont été faits pour un projet bien précis ?
 
Lévitiques : 27 / 28. Enseigne qu’une offrande qui a été apportée pour un but précis doit être utilisée pour ce but, parce qu’elle est consacrée à Dieu.
 
f. Question : Un chrétien devrait-il s’endetter ?
 
Romains : 13 / 8. Enseigne clairement qu’un chrétien ne devrait pas avoir de dettes. Il y a, bien sûr, des exceptions à cette règle, comme dans le cas de l’achat d’une maison ou d’une voiture qui est utilisée dans le service du Seigneur. Mais les dettes qui proviennent d’acquisitions de choses dont nous n’avons pas vraiment besoin et que nous avons achetées par pure convoitise, sont un péché (Colossiens : 3 / 5)
 
18. Une dîme du peuple :
  
Néhémie : 11 / 1-2. On a lancé le défi au peuple de donner la dîme des gens pour le service de Dieu. Cela veut dire qu’une personne sur dix est mise à part pour servir le Seigneur  (Néhémie : 7 / 1 b). Ceci pourrait constituer une formidable vision missionnaire pour l’Eglise !
 
Esdras et Néhémie donnent une vue prophétique de ce que Dieu fera dans et avec l’Eglise dans les derniers temps. Si un chrétien sur dix était entièrement au service de Dieu, l’Evangile pourrait être prêché rapidement dans le monde !
 
19. Résumé des prémices et des dîmes :
  
La dîme de tout ce qu’une personne possède appartient à Dieu. Aussi bien l’Ancien que Nouveau Testament nous montrent que la dîme est versée là où le croyant se réunit. C’était en célébrant l’Eternel et en Lui rendant un culte qu’elle Lui était offerte. Ensuite on s’en servait pour soutenir les serviteurs de Dieu.

Les croyants ne peuvent pas déterminer pour quel projet leurs dîmes doivent être utilisées. L’auteur est d’avis que les croyants peuvent déterminés où leurs autres dons doivent être employés, selon les directives que le Seigneur leur a donnés. Quant aux dîmes, elles appartiennent à l’assemblée où le croyant se réunit, où il adore le Seigneur, et où il reçoit la nourriture spirituelle et participe à la Sainte-Cène. Jésus a dit que notre cœur sera là où est notre trésor « nos finances » (Matthieu : 6 / 19-21). Si le croyant met son trésor dans l’Eglise dont il fait partie, alors son cœur y sera également. Dieu veut que le cœur des croyants fasse partie intégrante de l’Eglise dont ils font partie, afin qu’elle forme un Corps de croyants qui fonctionne.
 
A travers les Ecritures nous voyons comment les serviteurs de Dieu ont été soutenus par des dîmes. Il devrait en être ainsi aujourd’hui. Mais le serviteur qui est soutenu de cette façon-là doit également connaître sa responsabilité : il doit prêcher l’Evangile et consacrer du temps à la prière et à l’étude de la Parole de Dieu, cherchant le Seigneur, afin qu’il puisse communiquer le message biblique d’une manière efficace, habile et édifiante (Actes : 6 / 4 ; 1 Corinthiens : 9 / 14 ; Jérémie : 10 / 21 ; Actes : 20 / 28)
 
Paul a beaucoup insisté sur cette vérité, soulignant les principes tels qu’ils étaient connus dans l’Ancien Testament, avant et pendant la loi. Mais Paul a appliqué ces principes à partir de la grâce, et non par légalisme.
 
Toutefois, si un serviteur de Dieu débute une nouvelle œuvre et qu’il n’a personne pour le soutenir financièrement, il sera obligé de subvenir à ses propres besoins en travaillant de ses mains, comme l’apôtre Paul le faisait de temps à autre.
 
Les pionniers ne devraient pas avoir peur du labeur dur !
 
20. Les différentes offrandes connues à part la dîme :
  
a. Malachie : 3 / 8 b. « …Les dîmes et les offrandes »
 
Notez : Il est question ici de dîmes et d’offrandes.
 
b. Le peuple d’Israël apportait beaucoup d’offrandes différentes à part la dîme et les prémices.
 
1. Deutéronome : 12 / 6. « C’est là « lieu de culte » que vous présenter vos holocaustes, vos sacrifices, vos dîmes, vos prémices, vos offrandes volontaires, et les premiers-nés de votre gros et menu bétail »
 
Lisons également : (Néhémie : 10 / 34-37 ; Néhémie : 12 / 44)
 
c. Exode : 25 / 1-9 ; 1 Chroniques : 29 / 1-9 ; Esdras : 3 / 7. Le Tabernacle de Moïse, le Temple de Salomon et la reconstruction du Temple sous Esdras furent en grande mesure financée par les dons et les offrandes du peuple d’Israël. Ces lieux de culte ne furent pas construits grâce aux dîmes. Ce principe pourrait servir de ligne de conduite pour les dirigeants aujourd’hui.
 
d. Lévitiques : 19 : 9-10 ; Deutéronome : 24 / 19-22. A part tous les dons, le peuple devait également s’occuper des pauvres qui  demeuraient parmi lui.
 
e. L’Eglise primitive s’occupait des veuves et des orphelins.
 
Lisons également : (Actes : 6 / 1-7 ; 1 Timothée : 5 / 3-16 ; Jacques : 1 / 27 ; Jacques : 2 / 15-17 ; Galates : 6 / 10)
 
Notez : Le Seigneur Jésus mentionnait ces différentes manières de donner, et Il soulignait d’importance de donner comme à Dieu, et non pour être vu des hommes (Matthieu : 6 / 1-4)
 
21. Des collectes pour des chrétiens dans le besoin :
  
1 Corinthiens : 16 / 1-4. Il se peut que ces dons aient été comme un genre de troisième dîme qui était destinée aux pauvres et à ceux qui étaient dans le besoin. Ce passage nous enseigne comme l’Eglise Primitive résolvait les problèmes d’ordre social, matériel et financier parmi les chrétiens.
 
a. Il y avait des saints dans le besoin, et Paul insistait que les croyants de Corinthe devraient donner (1 Corinthiens : 12 / 26). Paul avait donné des ordres aux Eglises et ne l’avait pas laissé à la discrétion et à l’initiative personnelle de chaque croyant.
 
b. Il fallait donner systématiquement. Dans leur cas c’était chaque semaine.
 
c. Chacun devrait mettre quelque chose à part, sans exception aucune.
 
d. Les croyants devaient donner en rapport avec leur prospérité.
 
(Dans la plupart des pays le gouvernement se sert de la même base pour déterminer les impôts).
 
e. Les dons ne devaient pas être envoyés individuellement. L’Eglise était sensée faire un effort collectif.
 
Lisons également : (Actes : 11 / 27-30)
 
 



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