Le Retour de Jésus-Christ

Par Mr le Pasteur François Mattina

 

4. LES PROPHETIES DONT L'ACCOMPLISSEMENT EST A VENIR
 
Ici, il faut prendre une élémentaire précaution en rappelant que je suis un simple chrétien, pas un pasteur ni un spécialiste de cette question.

Donc, je rendrai compte le plus fidèlement possible de ce que la Bible nous permet de penser à propos des signes à venir.

Mais ce qui va être dit n'est pas entièrement objectif (il y a une touche personnelle) ni exhaustif (il n'y a pas tout)

Cela se veut simplement fidèle à la Parole de Dieu et à ce que le Saint-Esprit nous permet de prévoir.

-- Il est évident qu'il faut s'attendre à la poursuite des catastrophes naturelles, dont la fréquence et la puissance vont augmenter.

En France, souvenons-nous de la dernière tempête dite du siècle.

C'était en 1999.

Dix ans après nous venons d'en subir une autre.

Mais il faut cela plutôt à l'échelle de la terre entière.

 
On sait maintenant que des mesures et des études scientifiques montrent l'accroissement indéniable de ces catastrophes, aussi bien dans leur force que leur fréquence, depuis plus de 30 ans.

-- L'iniquité va continuer de croître, si cela est possible, car on a l'impression d'avoir touché le fond.

-- L'Évangile sera propagé tant que le temps de la grâce ne sera pas fini.

Tous les continents sont évangélisés mais pas toutes les populations.

Il y a encore beaucoup de travail à faire pour que la bonne nouvelle de l'Évangile soit connue de tous.

Les sectes devraient se développer, ainsi que les progrès de l'œcuménisme.

Parallèlement, on assistera au développement d'un double phénomène : le fanatisme religieux, mais aussi le refroidissement de beaucoup, qui conserveront une pratique religieuse sans vivre réellement leur foi.

D'où la tiédeur concrétisée par l'église de Laodicée (Apocalypse : 3 / 16 : « Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je vais te vomir de ma bouche »)

A terme, c'est à dire seulement dans quelques années, l'église œcuménique ne voudra fâcher personne.

 
Elle sera donc superficielle et alliée du monde.

-- Les tensions internationales vont s'exacerber, en opposant le monde dit occidental et les pays émergents, comme la Chine et l'Inde, mais aussi l'Amérique du Sud et les pays Islamiques.

Il faut s'attendre à ce que ce monde « multi-polaire » passe par une alternance de tensions et de paix précaires.

-- Les tensions entre Israël et le reste du monde vont aussi augmenter, au fur et à mesure que la puissance des Etats-Unis diminuera par rapport aux autres nations de premier plan.

N'oublions pas ces prophéties qui annoncent qu'Israël et Jérusalem seront pour le monde des pierres de plus en plus pesantes.

De nouveaux éléments vont apparaître, annonciateurs du début de la Grande Tribulation.

Faisons remarquer toutefois que, plus nous avançons, et plus le vécu des évènements actuels nous aident aussi à comprendre.

Rappelons à ce sujet, ce qui est écrit dans (Daniel : 12 / 9-10 : « Va Daniel, car ces paroles seront secrètes et scellées jusqu'au temps de la fin ... aucun des méchants ne comprendra, mais ceux qui auront de l'intelligence comprendront »)

Souvenons-nous par exemple des effets des bombes nucléaires qui nous aident à comprendre certains versets où ces effets sont décrits sans les nommer.

Pensons aussi à la télévision par satellite qui est évoquée dans l'Apocalypse (Apocalypse : 13 / 15) et aux puces électroniques (Apocalypse : 13 / 16-17)

Ces faits montrent que nous vivons l'époque où vont se produire ces évènements.

5. EN QUELS TEMPS SOMMES-NOUS ?

(A la veille de la Grande Tribulation)

 
Si l'on considère la durée du monde créé par Dieu et qui fait l'objet de la Bible, Dieu a fixé 3 périodes de 2000 ans : la première va d'Adam à Moïse, la 2ème de Moïse à la mort de Jésus-Christ sur la croix et sa résurrection, la 3ème doit finir avec la fin de la Grande tribulation, avant que se déroule les 1000 ans du Millénium.

Nous sommes donc à la fin de la 3ème période, juste avant la Grande Tribulation.

Si l'on calcule autrement, nous savons que le temps des nations s'est achevé avec la reconquête des Jérusalem en 1967.

Nous sommes dans la période des temps de la fin avec une seule certitude : la Grande tribulation n'a pas encore commencé.

Mais on sent qu'elle n'est pas loin.

Quand commencera cet événement autant attendu que redouté ?

 
Une approche possible est de considérer les conditions de l'avènement de l'Anti-Christ, en relation directe avec une dictature mondiale.

A ce stade de l'étude, il faut faire une parenthèse profane pour expliquer l'importance de  la crise économique que nous vivons et ses conséquences, dont la plus importante est, à terme, l'avènement de l'Anti-Christ.

Cette analyse n'engage donc que son auteur.
 
Nous allons donc voir comment l'humanité va passer de la crise économique actuelle à l'avènement de l'euro pour remplacer le dollar, puis à l'élection du président européen.

5.1. La crise économique

(Lecture recommandée : La crise, et après ?, cité au début)

 
L'idée d'un pouvoir mondial n'était jamais évoquée dans les grands médias nationaux, car jugée complètement utopique.

Il a fallu attendre la fin de 2008 pour que les journalistes et les politiques aient l'idée et le courage de l'évoquer.

« Pour commencer, il faut donc se borner à mettre en place une gouvernance mondiale modeste » (La crise page : 182)

Le facteur déclencheur a été la crise financière dite des « subprimes » et les abus des « traders », que Jacques ATTALI appelle des « initiés »

Brutalement, après quelques jours de soubresauts, le 29 septembre, « La panique est à son comble.

Wall Street chute de 777 points.

On passe ce jour là au bord de l'arrêt du système financier mondial » (La crise page : 106)

Le 7 octobre, le F.M.I. (Fond Monétaire International) estime les pertes bancaires de la planète à 1400 milliards de dollars.

Les sommes prêtées au seul assureur A.I.G. (L'assureur des banques) par l'Etat américain donnent le vertige : 85 milliards de dollars le 16 septembre ; 37,8 le 9 octobre ; 27 le 30 octobre.

Malgré ces aides répétées, son déficit (100 milliards, fin février) reste préoccupant.

Le plan Paulson, de sauvetage des banques américaines atteint 700 milliards de dollars, celui de l'Angleterre 300 milliards de livres.

En novembre, les pertes mondiales dues aux marchés actions et immobiliers ont détruits 37 milliards de dollars de richesse.

Soudain, même les dirigeants politiques se sont aperçus que les abus des  traders  étaient en train de mettre en faillite -- le mot n'est pas trop fort -- beaucoup de banques et, par effet d'entraînement, des états.

Si la plupart des établissements importants ont pu être sauvés -- mais pas tous -- il a fallu de gigantesques sommes (plusieurs centaines de milliards de dollars) pour éviter le naufrage du système monétaire international.

Et ce n'est pas fini.
 
Quant aux états, quelques uns ont dû avoir recours au Fond Monétaire International pour être renfloués afin d'éviter la faillite.

On peut citer l'Islande, l'Irlande, le Pakistan, l'Argentine, la Hongrie, etc ...

C'est que le choc -- qui est toujours en cours -- est rude.

 
Les responsables politiques se sont aperçus que le pouvoir des états, lié naturellement à leur enceinte géographique limitée, était dépassé par celui des banques, dont le fonctionnement est planétaire.

L'échelle de valeur n'est pas la même et donne le vertige.
 
D'où l'idée impérative de réglementer ces échanges, afin d'éviter des fraudes énormes (aux U.S.A., 50 milliards de dollars pour une seule et 9 milliards pour celle qui a été découverte à la mi-février) mais aussi des profits scandaleux, complètement déphasés avec une quelconque responsabilité.

Pour se faire une idée des mentalités, les traders en étaient arrivés à jouer sur tout, y compris les pertes, et cela sans contrôle efficace, puisque même les dirigeants des grandes banques ne savaient pas tout.

Alors, l'homme de la rue s'est senti floué, et l'a parfois été réellement, quand c'est son argent qui a été joué et perdu, souvent à son insu.

On comprend donc les propos de certains chefs d'Etat, dont le président français, demandant la mise en place de règles mondiales pour rénover le système monétaire et financier mondial.

D'où la réunion du « G20 », c'est à dire des chefs d'états des 20 pays les plus puissants du monde, que Mr SARKOZY a contribué à provoquer avec le président des Etats-Unis et le président européen pour 2 avril 2009 à Londres.

5.2. L'euro
 
La crise financière mondiale actuelle, devenue aussi économique et sociale, a beaucoup affaibli le dollar, monnaie de référence actuelle du système monétaire international, car la planche à billets à beaucoup fonctionné ces temps-ci, diminuant du même coup la valeur de la monnaie américaine.

Rappelons que le plan de sauvetage du président OBAMA est de 787 milliards de dollars, après celui du président BUSH, de 800 milliards, pour sauver les banques.

La livre sterling a aussi plongé avec le prêt de 300 milliards en Angleterre.

A tel point que certains chefs d'Etat, dont encore le nôtre, ont plaidé pour l'avènement de l'euro à la place du dollar.

Jacques ATTALI estime que le dollar sera de plus en plus mal accepté comme unique monnaie de référence.

Et il n'est pas le seul.

5.3. Le président européen

 
Mais pour que l'euro ait vraiment sa chance, il faut que l'Europe paraisse plus forte et parle d'une seule voix.

D'où l'idée longtemps envisagée, par exemple dans le projet de constitution qui n'a pas été voté, notamment par la France, d'avoir un président unique pour représenter l'Europe des 27.

Là aussi, on retrouve parmi les fervents partisans de cette solution le président français.

5.4. Synthèse

 
-- Les financiers commencent à envisager la possibilité de l'avènement de l'euro à la place du dollar comme monnaie de référence mondiale.

Mais cette idée est encore peu connue du grand public.

Pourtant, bien que nous ne puissions pas donner de date, ce changement se fera et sera le prolongement logique de la crise actuelle, qui voit la valeur de l'euro augmenter par rapport à celle du dollar.

 -- L'arrivée d'un président européen est également inéluctable.

C'est le chef d'état qui  sera le plus efficace avocat de l'euro qui aura de bonnes chances de devenir le premier président de l'Europe des vingt sept.

-- Voilà une raison de s'intéresser à la réunion du G20 du 2 avril 2009, et de celles qui devraient suivre.

Les décisions qui seront prises dans ce cadre seront imposées par la situation catastrophique de l'économie mondiale.

Les peuples ont besoin d'un choc psychologique important pour retrouver confiance en leurs dirigeants.

Voilà pourquoi la réforme du système financier mondial se fera, car les chefs d'Etat n'ont pas le choix.
 
 



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