Le Chrétien du Nouveau Testament
Par Mr le Pasteur Édouard Kowalski

3. La confession de nos péchés
 
Psaume : 32 / 5 : - Aucun intermédiaire humain n’est utile ; le pardon est lié à la confession. 
Psaume : 51 / 19 : - La confession est nécessaire pour une réelle bénédiction. Il faut une confession publique pour péché public, une confession privée pour un péché privé.
Daniel confesse le péché du peuple « lui le pur » au lieu de les accuser (Daniel : 9 / 20)

 
4. L’intercession pour les autres
1 Timothée : 2 / 1 : - Les diverses aspects de la prière :
- Pour les perdus : (Esaïe : 53 / 12)  et aussi pour les rétrogrades, les tièdes
- Pour les prédicateurs : Paul dit  priez pour nous (1 Thessaloniciens : 5 / 25) Aaron et Hur soutenaient les mains de Moïse, et ses mains restèrent fermes ! (Exode : 17 / 12)
- Pour les gouvernants : (1 Timothée : 2 / 1-2)

5. Les sacrifices à offrir
 
Nous n’avons aucun sacrifice à offrir pour le péché, le sacrifice du Christ est pleinement suffisant. David  dit: Je n’offrirai pas un sacrifice qui ne me coûte rien  (2 Samuel : 24 / 24)
a) L’offrande de nos corps : (Romains : 12 / 1) : - Nos facultés, notre temps, notre force, notre tenue
b) L’offrande de nos biens, notre dîme : (Philippiens : 4 / 18)
c) La louange : (Hébreux : 13 / 15)

6. Le droit de déclarer le pardon
 
Jean : 20 / 23 : - Nous ne pouvons pas avoir le pouvoir de pardonner puisque nous aussi nous avons besoin de pardon. Mais nous avons l’assurance que les autres peuvent avoir le même pardon que nous, Dieu nous demande de proclamer qu’il pardonne le péché par son sang.
1 Jean : 2 / 12 ; 1 Jean : 5 / 13 : - Quand Paul dit qu’il est ministre, il veut dire « serviteur » = celui qui fait la volonté d’un autre. C’est au nom de Jésus que nous disons que les péchés sont pardonnés à ceux qui ont cru en Christ et dans Son sacrifice.



AMBASSADEUR

2 Corinthiens : 5 / 20 - Chaque chrétien ne peut être prédicateur, missionnaire ... le Seigneur a choisi ses hommes pour cela, mais chacun doit être ambassadeur dans ce monde de péché.
Etre ambassadeur du Roi est une position extraordinaire qui doit donner du courage et un zèle plus agressif. Un ambassadeur, c’est un envoyé d’un souverain vers un autre souverain avec un message à transmettre  Le Seigneur compte sur nous, ambassadeurs et sur nous seulement.

1. Citoyen d’un autre pays
 
Philippiens : 3 / 20 : Nous sommes des  étrangers sur la terre, mais nous devons parler de notre pays :
a) Nous devons aimer de moins en moins ce qui est de ce monde. (Colossiens : 3 / 1-3) : - Les paroles chrétiennes et les paroles  mondaines ne vont pas ensemble et sont contradictoires.
b) Nous ne devons pas nous laisser troubler quand les choses visibles s’écroulent autour de nous, nos richesses sont spirituelles et ne peuvent être dévaluées par la folie des hommes.
c) Nous devons soupirer après la patrie éternelle sans pour autant oublier les besoins de cette terre.

2. Envoyé par son pays
 
Jean : 20 / 21 : - Envoyé par le Christ lui-même, ressuscité d’entre les morts :
a) Pour parler de la grâce révélée à la croix et cela à un monde hostile et pécheur.
b) Pour parler de la victoire sur le péché, la mort, le diable : notre Rédempteur est le seul vainqueur sur tout mal et il est capable de nous rendre vainqueur.
c) Reconnaître son autorité suprême puisque c’est Lui qui m’envoie faire et dire ce qu’il désire,
d) Il pourvoira à nos besoins puisqu’Il nous envoie. Ses disciples n’ont manqué de « de rien ». Les soldats reçoivent la nourriture, les armes de la part de leurs armées.
e) Responsables devant Lui seul. Nous aurons à Lui rendre des comptes lors du Tribunal du Christ.

3. En contact avec son pays
 
L’ambassadeur est en contact permanent avec son pays, de même, l’enfant de Dieu est en contact avec le Roi, tant que les lignes de communications ne sont pas brouillées :
a) L’abandon de la volonté - le refus de faire la volonté de Dieu brise la communion avec Dieu. Non pas ce que je veux, mais ce que tu veux ... a dit Jésus
b) Un cœur confiant : l’incrédulité : les soucis, les doutes brisent la communion. Combattre ces choses et les confier à Dieu dans la prière.
c) La prière de la foi - la communion par la foi nous met en contact avec le Ciel.
d) L’étude de la Bible nous met  en communion avec notre Père par Sa Parole.

4. La transmission du message
 
2 Corinthiens : 4 / 5 : - Nous n’avons pas à exposer nos points de vue, ni nos opinions. Nous n’avons pas à nous inquiéter de ce que pensent ou veulent les hommes, sinon risques de compromis,
2 Corinthiens : 5 / 18 : - C’est une parole qui doit réconcilier les hommes avec Dieu. Le centre du message, c’est la croix, seul terrain de réconciliation.

5. Avoir la pensée de son pays
 
1 Corinthiens : 2 / 16 : - Il faut connaître les plans de Dieu, Ses secrets :
- Le plan de Dieu : sauver les hommes,
- Le don de Dieu : la vie en abondance ici bas et la vie éternelle
But du retour du Christ : introduire les siens dans la gloire 1 Thessaloniciens : 4 /13 et 17 : - La volonté de Dieu à notre sujet : être pour toujours avec Lui dans la gloire.

6. Avoir l’autorité de son pays
 
Éphésiens : 1 / 11 : - Dieu veut se servir de nous pour sa gloire et Il nous donnera tout ce qui nous est nécessaire. L’onction, qui est sur nous, sera le signe de notre autorité.
Dans notre combat, il faut nous appuyer avec hardiesse sur cette autorité et ne pas nous laisser effaroucher par notre puissant ennemi. Il faut agir au nom de Jésus : prier en son nom, imposer les mains en son nom (Jean : 14 / 13-14 ; Marc : 16 / 17)

7. Se trouver dans le pays où Il nous envoie
 
Ici bas, c’est le monde, gouverné par Satan : (Jean : 17 / 15) : - Pour montrer que nous ne sommes  pas de ce  monde, il faut porter la marque de quelqu’un d’étranger au monde par ses pensées, ses actions.
L’étendue de notre mission : c’est le monde entier … jusqu’aux extrémités de la terre. (Actes : 1 / 8)

8. Etre accepté dans le pays
 
Par notre témoignage, notre amour, essayer de gagner la confiance des gens de ce monde pour les gagner à Christ (1 Corinthiens : 9 / 19-23)



SOLDAT

2 Timothée : 2 /  3 -4

1. Renoncement

 
Etre enrôlé dans une armée, devenir soldat, c’est d’abord quitter sa maison, ses habits, ses habitudes pour se mettre au service de la patrie.
Romains : 6 / 4 : - C’est commencer une nouvelle vie comme soldat, pour combattre le bon combat nous ne pouvons pas nous embarrasser des problèmes de la vie de ce monde :
a) Renoncer aux anciens péchés  (1 Pierre : 2 / 11) : - Nous ne pouvons pas combattre le bon combat si nous sommes entravés par nos propres luttes. Reconnaître et confesser le péché pour le rejeter.
b) Renoncer à certaines compagnies (1 Corinthiens : 15 / 33) : - Comment peut-on être amis avec des gens ennemis de la croix.
c) Renoncer à nos anciennes ambitions - notre seule ambition sera la victoire du Seigneur

2. Soumission
 
Dans la guerre d’Israël (1947) Ben Gourion a fait fusiller plusieurs soldats Israéliens insoumis. Le Seigneur attend une soumission sans question pour l’union dans l’effort.
Le baptême a été une signature d’obéissance au souverain Maître
Matthieu : 4 / 18-22 : Le mot  aussitôt  lors du choix des disciples est la marque d’un bon combattant, qui exécute les ordres du chef sans poser de condition

3. Endurance
 
2 Corinthiens : 1 / 6 : Un soldat doit savoir endurer la souffrance.
Dans 2 Timothée : 2 / 3  certaines versions disent : Sache endurer la fatigue, ne recule pas devant la peine. Tel un  vrai combattant, prends ta part de souffrances ...
Jean : 16 / 33 : - La vie chrétienne a 2 faces : des tribulations mais aussi la joie, la paix
Marc : 10 / 29-30 ; Romains : 8 / 18. Le regard du soldat est fixé sur la victoire finale et les récompenses qui s’en suivent.

4. Combat
 
Éphésiens : 6 / 12 : – Dans les lieux célestes … voilà où se situe le combat.
Le diable attaque par période, c’est pourquoi, il faut être toujours prêt (Luc : 4 / 13)
Nous sommes sur cette terre en territoire ennemi (1 Pierre : 5 / 8), si nous prenons le soin de combattre en tout temps les ennemis de Dieu, nous n’aurons pas l’occasion de nos combattre entre chrétiens.
Notre ennemi est commun, c’est le lion rugissant, mais nous avons un allié commun le Saint Esprit.

5. Coopération
 
« Unis nous tenons, divisés nous tombons ! » L’unité chrétienne est possible sans l’union des églises. Cette unité se réalise par l’Esprit-Saint, quand nous cherchons ensemble la Gloire de Dieu et connaître Dieu
Jean : 17 / 21. Cette coopération a un but  ...  pour que le monde croie.
Colossiens : 2 / 5 : - Le bon ordre qui règne dans l’église est une marque de sa force

6. L’équipement
 
2 Corinthiens : 10 / 4 : - Les armes de Dieu n’ont rien à voir avec nos facultés personnelles.  Seules les armes que Dieu nous donnent sont puissantes.
Dieu nous a donné toutes les armes spirituelles que nous pouvons avoir besoin Il est inutile de chercher des armes ailleurs. (Éphésiens : 6 / 13)



COMBATTANT  DANS  LA  PRIERE
 
Colossiens : 4 / 2 : « maintenez avec persévérance l’habitude de la prière, soyez alertes et reconnaissants en priant » (Version Kuen)
Luc : 18 / 1 : Il faut toujours prier  nous dit Jésus
Esaïe : 62 / 6 : - Ils ne se tairont ni jour, ni nuit ; vous qui rappelez le souvenir de l’Eternel ! Dans la prière nous disons « Seigneur ! Accomplis ce que tu as promis »

1. Prier même quand nos prières ne sont pas exaucées
 
Psaume : 116 / 1-2 : - Nous avons tous expérimentés l’exaucement des prières. Mais avons-nous rendu grâces pour cela ? Dieu ne refuse-t-il pas à nouveau à cause du manque de reconnaissance ?
a) Dieu dit « non » pour notre bien spirituel ; « non » est une réponse aussi claire que «oui ». Notre Seigneur Jésus lui-même a dit : « non pas ce que je veux mais ce que tu veux »
En regardant en arrière nous bénissons Dieu pour tous les « oui »
Bénissons Dieu aussi pour tous les « non »
b) Dieu ne répond pas par manque de foi : Tout est possible à celui qui croit (Marc : 11 / 24) Le doute empêche la grâce de se manifester (Jacques : 1 / 6-7)
c) Dieu ne répond pas pour éprouver notre foi
- Durant un temps
- Pour purifier nos motifs
- Anne la mère de Samuel a du persévérer, jeûner, pleurer pour être enfin exaucée
Psaume : 40 / 1 : « J’ai attendu patiemment l’Eternel ... » (Version Darby)
d) Dieu ne répond pas à cause du manque de maturité
-  Nous ferions un mauvais usage de ses grâces ou tomber dans l’orgueil.
e) Peut-être ne sommes nous pas dans sa volonté  comme Paul, mais Dieu lui a donné le motif du non exaucement  (2 Corinthiens : 12 / 9)

2. Prier quand Dieu semble indifférent
 
L’indifférence de Dieu n’est qu’apparente, il compatit à tous nos états.
Habakuk : 1 / 1-3 ; Habakuk : 2 / 1 : - Habakuk est appelé « Thomas » de l’Ancien Testament. Mais il s’attendait à Dieu quand même
Esaïe : 51 / 9 : Le prophète demande à Dieu de se réveiller comme aux temps anciens.

3. Prier quand le diable s’oppose
 
« Si le diable vous bat dans la prière, il vous battra en toutes choses. S’il ne vous bat pas dans la prière, il ne vous battra nulle part » (Radev).
Éphésiens : 6 / 12 : La lutte que nous menons est contre le Diable,  contre les principautés, contre les esprits méchants ... Nous leur donnons des coups décisifs dans la prière, mais attention, ils cherchent à nous détourner du vrai combat.



PLUS QUE VAINQUEUR
 
Romains : 8 / 37 : - Dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs (La version Kuen : nous allons de victoire en victoire ...)
Romains : 7 : - Paul parle du chrétien où Christ n’est pas encore sur le trône de son coeur, le Saint-Esprit n’est pas mentionné mai le JE  ... MOI. Il se termine par Misérable que je suis ! Dans Romains : 8 : le MOI a disparu et le Saint-Esprit est présent et il se termine par l’affirmation que nous sommes plus que vainqueurs.
Notre faillite c’est de ne pas nous laisser saisir par le Seigneur et de réaliser que le Saint-Esprit est notre « allié » et que le Christ est « à nos cotés »
La claire volonté de Dieu à notre égard, c’est une vie victorieuse par son Esprit.

1. Scènes de victoire
 
Romains : 8 / 35-36 : Paul a connu beaucoup de combats.
Il y a la paix avec Dieu, mais un combat avec le diable.
a) Dans la tribulation : (Jean : 16 / 33) : - les tribulations sont normales pour tout chrétien.
Apocalypse : 7 / 13-17 : - Les personnes vêtues d’un vêtement blanc devant le Seigneur, ce sont tous les chrétiens qui sont passés par des épreuves, appelées ici la grande tribulation.
b) Dans la détresse : « quand nous manquons de pain, d’habits, d’argent est-ce parce que Dieu ne m’aime pas ? »
c) Dans la persécution : Matthieu : 5 / 11-12 : - Le Seigneur, les apôtres ont été persécutés. Nous ne pouvons être mieux traités.
d) Quand nous sommes considérés comme une brebis pour la boucherie : celui qui meurt pour le Christ est plus que vainqueur. (Esaïe : 53 / 7)  Le Christ a été comme un agneau qu’on mène à la boucherie et en fait, on le menait vers la victoire de la résurrection.

2. La source de la victoire
 
Romains : 8 / 35 : Qui nous séparera de l’amour de Christ ? En fait, toute notre vie est dans son amour pour nous.
a) Christ le vainqueur : Apocalypse : 3 / 21 : - toutes les puissances de la terre et de l’enfer n’ont pu le vaincre.
Il a combattu pour nous comme David avait combattu pour Israël. Sa victoire c’est notre victoire. Il est notre substitut, dans le combat et la victoire (Romains : 7 / 24-25)
b) Notre salut est un don : nous ne luttons pas pour un don, nous l’acceptons.
c) La victoire est par le Christ : 1 Corinthiens : 15 / 57 : - la rudesse, l’habileté, la méchanceté des adversaires sont grandes, mais le triomphe est en Christ.

3. La grandeur de cette victoire
 
C’est une grande victoire que Dieu nous donne, à la fin de sa vie Paul dit : (2 Timothée : 4 / 6-7) : «  la  défaite à vues humaines peut être une victoire pour Dieu. »
a) La pression de l’ennemi : des combats de chaque jour, chaque pouce de terrain dans nos vies est gagné dans un combat,
b) Des défaites apparentes : la Croix fut une défaite apparente mais un triomphe du plan divin.
c) Nous pouvons perdre des batailles mais, nous ne perdrons pas la guerre. N’acceptons jamais une défaite comme le sort final d’une bataille,
d) La souffrance : Hébreux : 12 / 4 : - pour une victoire il faut accepter la souffrance même si celle-ci nous demande notre sang
e)   la force augmente par la victoire. Pour les Indiens -> «quand un homme tue un ennemi, la force de cet ennemi passe dans les bras ». Pour nous, nos victoires sont un témoignage encourageant.
 
 



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