La Sorcellerie dans l'Église

Par Mr le Pasteur David Wilkerson

Dans sa troisième épître, Jean nous parle d'un homme appelé Diothèphe : « J'ai écrit quelques mots à l'Église ; mais Diotrèphe, qui aime à être le premier parmi eux, ne nous reçoit point. » (3 Jean : 9)

Quand les choses n'allaient pas comme il le voulait, il commençait à « débiter des niaiseries » à l'encontre des frères, avec des intentions mauvaises.

Un tel homme cherche des histoires pour des choses sans importance.

Diothèphe s'était senti offensé par le message de l'apôtre Jean, et il avait commencé à le calomnier.

Sa vanité et son orgueil avaient été blessés.

Il s'est mis donc à raconter qu'il avait été blessé par d'autres serviteurs de Dieu.

Il avait troublé la paix qui régnait entre les frères, et gagné beaucoup d'entre eux à sa cause. 

Il ne s'agissait pas d'un péché grossier.

Il ne s'agissait pas d'erreurs doctrinales.

Il s'agissait simplement du péché d'impatience !

Il ne pouvait pas attendre que Dieu fasse Son œuvre.

Il voulait la prééminence.

Et il est probable qu'il avait des accents très sincères !

Un esprit blessé est un terrain fertile pour une racine d'amertume ! 

« L'esprit de l'homme le soutient dans la maladie ; mais l'esprit abattu, qui le relèvera ? » (Proverbes : 18 / 14)

Comment les Israélites du temps d'Ésaïe ont-ils pu chuter et s'éloigner de Dieu à ce point, et devenir aussi déprimés en aussi peu de temps ? 

Ésaïe l'explique : « De la plante du pied jusqu'à la tête, rien n'est en bon état : Ce ne sont que blessures, contusions et plaies vives, Qui n'ont été ni pansées, ni bandées, Ni adoucies par l'huile. » (Ésaïe : 1 / 6)

Le prophète avertit ensuite ce peuple de Dieu couvert de blessures, de contusions et de plaies vives.

Il leur dit que tant qu'ils continueront à saigner, et que le sang sera sur leurs mains, Dieu ne pourra pas les entendre : « Quand vous étendez vos mains, je détourne de vous mes yeux ; Quand vous multipliez  les prières, je n'écoute pas : Vos mains sont pleines de sang. » (Ésaïe : 1 / 15)

De quel sang le Seigneur parle-t-Il là ?

De votre propre sang !

Ce sang provient des blessures de votre propre cœur !

Vous avez besoin de guérison !

Vous avez besoin que vos blessures soient adoucies et soignées par l'huile du Saint-Esprit ! 

Pourtant, beaucoup d'entre vous ne courent pas vers le Maître pour qu'Il vous guérisse.

Vous ne comprenez pas que Satan essaye de vous entraîner dans la rébellion et la sorcellerie.

Voyez-vous, Dieu n'écoutera pas une voix qui crie à Lui, mais qui n'accepte pas Sa délivrance ! 

Permettez-moi de vous montrer à quel point la rébellion est dangereuse, et pourquoi Dieu l'assimile à de la sorcellerie.

Les vignerons de la parabole étaient des enfants de Dieu.

Ils étaient engagés dans un travail pour le Seigneur, dans Sa vigne.

Les Pharisiens payaient la dîme sur chaque feuille de menthe, aimaient leurs enfants, parcouraient le monde entier pour faire un seul converti, et passaient fidèlement tous les sabbats à étudier la Loi.

Comment ont-ils pu devenir des êtres aussi méchants ?

Comment ces vignerons ont-ils fini par tuer, voler et crucifier ? 

Ils sont devenus enragés !

Ils avaient des pensées de meurtre dans leur cœur.

Cela ne vient pas de la chair, c'est démoniaque !

Ils ont lapidé les messagers de la Loi !

Ils savaient ce qui était exigé d'eux.

Mais dès qu'ils se sont rebellés contre Dieu, l'amertume prit racine dans leur cœur. 

Bien-aimés, l'amertume aveugle !

Vous perdez votre vision spirituelle, en proportion de l'amertume qui se trouve en vous. Plus vous avez de l'amertume, et plus votre aveuglement grandit.

Laissez croître une racine d'amertume, et elle va devenir une vraie gangrène.

Si vous laissez le mal s'étendre, votre âme en sera complètement empoisonnée, et vous finirez comme ces Pharisiens violents, qui étaient tellement aveugles qu'ils ont crucifié le Fils de Dieu ! 

Si vous continuez à garder ce fiel amer, vous finirez par vous associer à d'autres âmes remplies d'amertume, et vous répandrez des calomnies.

Vous finirez par jeter des pierres contre les saints serviteurs de Dieu, tout en jouant le rôle d'un pauvre martyr incompris.

Vous ne fréquenterez plus que des réunions où vous pourrez partager votre amertume et votre rébellion avec d'autres comme vous ! 

Si vous continuez à garder ce fiel amer, vous ouvrirez votre cœur et votre âme à la possession démoniaque !

Vous abandonnerez complètement votre langue au diable !

Elle deviendra comme la lance qui a percé le côté de Christ !

Vous Le crucifierez et vous Le livrerez publiquement à l'ignominie, en présence de tous ceux qui vous connaissent.

Vous fermerez la bouche des prédicateurs et des prophètes !

Mais l'œuvre de Dieu se poursuivra, avec d'autres vignerons prêts à obéir.

Dieu vous dira ce que Pierre a dit à Simon le Magicien : « Il n'y a pour toi ni part ni lot dans cette affaire, car ton cœur n'est pas droit devant Dieu. » (Actes : 8 / 21)

Est-ce qu'un membre de la Maison de Dieu vous a blessé ?

Gardez-vous une racine d'amertume dans votre cœur ?

Je vous en supplie, courez voir Celui qui guérit toutes les blessures, et demandez-Lui de l'arracher avec toutes ses racines !

« Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous. » (Éphésiens : 4 / 31)

Arrêtez ! Maintenant !

La sorcellerie de la rébellion aboutit à un rejet du Fils.

« Enfin, il envoya vers eux son fils, en disant : Ils auront du respect pour mon fils. » (Matthieu : 21 /37)

L'application immédiate de cette parabole concernait les Pharisiens et les chefs religieux, auxquels Jésus S'adressait.

Ils avaient fermé leurs oreilles aux prophètes et aux sentinelles que Dieu leur avait envoyés si souvent.
 
« C'est pourquoi, voici, je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes. Vous tuerez et crucifierez les uns, vous battrez de verges les autres dans vos synagogues, et vous les persécuterez de ville en ville, » (Matthieu : 23 / 34)

Jésus racontait cette parabole pour révéler le plan de Satan.

Il S'efforçait de montrer aux Pharisiens que c'était un complot satanique qui inspirait leur manque de respect envers Lui : « Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage ? Parce que vous ne pouvez   écouter ma parole. Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge. Et moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas. (...) » (Jean : 8 / 43-45)

En fait, voici ce que Jésus voulait leur dire : « Vous êtes devenus amers et rebelles ! Vous avez ouvert votre âme au diable. Il vous a couvert de blessures, de contusions et de plaies purulentes. Et maintenant, vous êtes remplis d'un esprit de mort. La violence est dans votre cœur. Vous ne pouvez plus entendre une seule des paroles que je vous dis. Aucun prophète ne peut plus vous toucher, aucune sentinelle ! Même Moi, je ne peux plus vous toucher. Vous êtes en train de livrer Mon héritage à Satan ! Vous deviez être Mon peuple, mais vous ne l'avez pas voulu. Vous vous êtes vendus à l'ennemi. Vous avez méprisé Mon autorité ! »

Ces vignerons n'avaient plus aucun respect pour Lui.

Ils se sont rebellés contre Lui et L'ont tué.

Mais Satan n'a pas réussi à prendre l'héritage !

Christ est ressuscité, et Il a donné l'héritage à d'autres. 

Quand vous considérez ces Pharisiens, vous devez vous étonner de leur attitude, et vous vous posez certaines questions : « Pourquoi avaient-ils un tel mépris du Seigneur ? Pourquoi un tel manque de respect ? Pourquoi n'ont-ils pas pu entendre et comprendre Ses paroles ? Pourquoi un tel aveuglement ? »

Aujourd'hui, dans la Maison de Dieu, il y en beaucoup qui souffrent d'un aveuglement encore plus grand !

Le Saint-Esprit vient à nous, désirant nous montrer la signification de tout ce que Jésus nous a dit.

C'est Lui qui nous convainc de nos péchés.

Nous avons été transportés hors des ténèbres et introduits dans Sa lumière.

Pourquoi donc y a-t-il tant de membres de Son Église qui se trouvent sous cette malédiction de la sorcellerie, et qui passent encore leur temps à calomnier, à déverser leur amertume, et à garder leurs blessures ouvertes ?

Pourquoi s'accrochent-ils toujours à leur esprit de rébellion ?

Certains sont déjà allés trop loin, comme ces Pharisiens : « Ils lui répondirent : Il fera périr misérablement ces misérables, et il affermera la vigne à d'autres vignerons, qui lui en donneront le produit au temps de la récolte. » (Matthieu : 21 / 41)

D'autres sont en train de tomber toujours plus profondément dans les pièges du Malin, et seul un éclair venant du Ciel peut encore les réveiller au danger qu'ils courent ! 

Vous ne pouvez pas vous permettre de continuer à vivre avec des racines d'amertume.

Vous ne pouvez pas continuer à être animés par l'envie et la jalousie.

Vous ne pouvez pas continuer à garder vos blessures et à en accuser les autres.

Vous ne pouvez pas continuer à mépriser ainsi le Seigneur, à moins que vous ayez perdu tout respect pour Jésus ! 

Jésus Se tient à la porte de votre cœur en ce moment même.

Il vous dit : « C'est le Père qui M'a envoyé. Montre-Moi le fruit de ta vie ! Montre-moi ton obéissance ! Tu as été planté dans une bonne terre. Tu as eu du temps pour grandir. Que M'apportes-tu comme récolte ? »

Montrer du respect pour Jésus n'est pas simplement une question de sentiments, ni de paroles. 

Respecter le Seigneur signifie obéir à ce qu'Il a dit !

Cela signifie obéir à Sa Parole, renoncer à tout ce qui vous a blessé, et vous placer entièrement entre Ses mains.

Si vous mettez de côté ce message, en préférant garder vos blessures, si vous préférez vous accrocher à votre rancune et trouver des excuses à votre amertume, non seulement vous manquez de respect pour Christ, mais vous Le livrez aussi publiquement à l'ignominie, et vous Le crucifiez à nouveau.

Il y a de l'espoir pour les rebelles.
 
Bien-aimés, je n'aurais pas pu vous donner ce message, si Dieu ne m'avait pas aussi donné une parole d'encouragement pour tous ceux qui désirent ardemment être délivrés de leur rébellion.
 
Nous trouvons cette parole dans le : « Car il a satisfait l'âme altérée, Il a comblé de biens l'âme affamée. Ceux qui avaient pour demeure les ténèbres et l'ombre de la mort Vivaient captifs dans la misère et dans les chaînes, Parce qu'ils s'étaient révoltés contre les paroles de Dieu, Parce qu'ils avaient méprisé le conseil du Très-Haut. Il humilia leur cœur par la souffrance ; Ils succombèrent, et personne ne les secourut. Dans leur détresse, ils crièrent à l'Eternel, Et il les délivra de leurs angoisses ; Il les fit sortir des ténèbres et de l'ombre de la mort, Et il rompit leurs liens. (...) » (Psaume : 107 / 9-14)

Avez-vous succombé sous le poids de votre rébellion et de votre amertume ?

Criez au Seigneur pour qu'Il vous envoie Sa délivrance divine !

Permettez-Lui de briser ces chaînes démoniaques qui enserrent votre cœur, et laissez-Le vous faire sortir des ténèbres de la mort, pour pénétrer dans Sa merveilleuse lumière !
 
 



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